La France en république.
Par Ramy • 21 Mai 2018 • 2 678 Mots (11 Pages) • 432 Vues
...
les anti-dreyfusard comme Maurice Barrès, ils font preuve d’une extrême violence
signant des pétitions où les juifs sont insultés, donc ils sont des traîtres. L’église catholique en
France a plutôt soutenu le camps anti-dreyfusard. Les débats furent souvent houleux dans la société
française.
- Les valeurs de la république sont remises en cause: Notamment la démocratie, les libertés, la
justice, l’égalité, fondement du régime républicain..
- Dreyfus est rejugé à Rennes, à nouveau coupable car ’ l’armée ne peut pas se tromper’; Cependant,
la président de la république le gracie et en 1906, Dreyfus est réhabilité, càd, son innocence est
officiellement reconnue.
Nationalisme: idéologie qui exalte la supériorité nationale et appelle à la lutte contre les ’ennemis’
extérieurs ( les autres nations) et ’intérieur’ ( les juifs notamment).
La laïcité, pilier de la culture républicaine
-Les républicains veulent diffuser l’instruction et limiter l’influence de l’église. C’est pourquoi ils
sont favorables à la laïcisation de la société.
Ainsi, l’école est au cœur de la IIIè Rép. Et Jules Ferry, ministre de l’éducation de l’instruction
publique est l’instigateur des lois scolaires de 1881 à 1882 qui établissent la gratuité scolaire etl’obligation de l’enseignement primaire et la laïcité.
Ferry légitime la laïcisation de l’enseignement par une nécessité historique; Il constate que la
sécularisation a déjà eu lieu dans la société, celle de l’enseignement n’est qu’un prolongement de ce
mouvement.
Ferry veut chasser le clergé des postes d’influence dans l’institution scolaire.
L’école laïque est donc bien un pilier du modère républicain qui a pour but:
-Alphabétiser massivement les français
-Renforcer l’égalité des chances, permettant aux plus pauvres de s’instruire
-Réduire le rôle de l’église dans l’enseignement
-Faire des jeunes français de bons patriotes et de bons républicains.
La séparation des Églises et de l’Etat
La loi de 1905 est aujourd’hui considérée comme un autre pilier de la République française.
Mais elle a été adoptée dans un contexte très polémique, après de vifs débats et son application a été
très difficile.
Cette mesure a inspiré la laïcité , càd, la neutralité à l’égard des doctrines politique et ici religieuses.
L’État garantit la liberté de conscience et de culte, mais désormais l’état de reconnaît aucun culte,
n’en finance aucun.
Il faudra du temps pour que l’église catho’ française accepte cette loi.
La colonisation justifiée au nom de la mission civilisatrice:
La France conquis des territoires sous la IIIè Rép.
En 1914, l’empire colonial est pratiquement achevé.
-Colonisation du Maroc et de la Tunisie ( formant le Maghreb avec l’Algérie)
-Colonisation de l’Afrique noire + Madagascar
-En Asie, formation de l’Indochine (Vietnam, Laos, Cambodge)
-L’empire français est ainsi le deuxième plus grand empire colonial après celui de la GrandeBretagne.
Il y a un débat sur la colonisation en juillet 1885 entre Clemenceau et Ferry à propos de l’intérêt
pour la France de s’emparer de Madagascar.
Ferry justifie la colonisation car elle repose selon lui sur « une triple base économique,
humanitaire, et politique». Il est convaincu que la France a un devoir de civilisation sur les peuples
jugés inférieurs.
Cette mission civilisatrice revêt 3 aspects:
– Le Paternalisme: Une vision du colonisé comme d’un mineur à qui il faut apprendre les
bonnes manières ( européennes) tout en prenant soin de lui en l’éduquant, le soignant..
– L’impérialisme culturel: avec la volonté d’imposer ses normes, ses manières de vivre, ses
idées, politiques, économiques..
– Le racisme: en toute bonne conscience, règne alors la croyance en la supériorité de la race
blanche. Ce racisme est partout, même à l’école.
Au contraire, Clemenceau argumente contre la colonisation. Il n’existe pas de race supérieure et
l’intérêt économique pour la France n’est pas prouvé, bien au contraire.
L’opinion française est de plus en plus sensible aux arguments du colonialisme, car l’empire françaisapparaît comme un signe de la puissance française. Mais cette colonisation repose sur une
ambiguïté: Elle fait espérer une assimilation à une citoyenneté française pour les colonisés, en
réalité auront beaucoup de devoirs et peu de droits.
Conclusion: On a vu que la conscience nationale française s’est enraciné tout au long de ces
années par la mise en place de références collectives, d’un patriotisme républicain et de la
laïcité.
Étude de cas: La construction de la démocratie en France.
...