La France en 1815 : les héritages de la Révolution et de l’Empire.

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- Une centralisation financière.

La Révolution avait supprimé les douanes intérieures, le franc germinal va rester stable du fait du manque d’inflation, le système fiscal modifié à la Révolution et maintenue jusqu’en 1914, il repose sur les « quatre vieilles » qui sont la contribution immobilière/foncière qui pèsent sur les terres, la contribution mobilière qui porte sur tous les revenus qui ne sont pas tirés de la terre ou du commerce comme le loyer, les rentes, puis la patente qui touche les revenus industrielles et commerciales et le dernier impôts sur les portes et les fenêtres. D’une mise en ordre rationnel des finances publiques et Napoléon a innové en question de recouvrement des impôts notamment direct avec les précepteurs, contrôleurs, ce sont les fonctionnaires qui prélèvent l’impôt.

III/ Mutations sociales et pacifications

- Une société nouvelle ?

La société a été profondément bouleversé dans ses principes avec l’abolition de la société d’ordre et des privilèges, mais non pas dans la hiérarchie sociale comme la noblesse rétablie par Napoléon pour soutenir le prestige du trône et creuser des élites postrévolutionnaires qui taille une forme important qui n’a pas tout perdu. Beaucoup de nobles restent propriétaire mais en a profité pour les paysans avec la suppression de la dime, les plus riches ont pu racheter des biens nationaux qui sont devenus propriétaire (15 à 20% vendus). Cet héritage contribue la France comme une minorité de grand propriétaire et une multitude de petits propriétaires protégés par le code civil. Mais il ne forme pas des classes homogènes. Les catégories populaire (urbaines et ouvrières) ont quant à elles ont peu profité du fait de la raison libérale qui a supprimer la corporation et qui empêche les ouvriers de se défendre collectivement et l’établissement d’un livret ouvrier (1803) qui est un passeport intérieur de la main d’œuvre ouvrière qui restreint la liberté de circulation et d’embauche. C’est une société de notable qui se définit par leur propriété foncière et qui peuple les collèges électoraux.

- La pacification religieuse.

Elle doit surtout à l’œuvre de Napoléon et du Concorda (1801) et les articles organique (1802) qui vont inculquer le pluralisme des religions avec une police des cultes exercés par l’Etat avec un budget important, les évêques sont élus par l’Etat et prête serment à la Constitution.

La Révolution et l’Empire ont contribué à remodeler le paysage politique, juridique, social dans le principe d’unification, de centralisation sans pour autant pour un retour intégral à l’ancien régime.