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La France du premier XVIIe siècle

Par   •  21 Août 2018  •  1 567 Mots (7 Pages)  •  434 Vues

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événement, fait irruption par porte secrète, en apparence c’est Richelieu qui repart et pense avoir perdu la partie, les dévots sont triomphants. On pense que Louis XIII a fait volte face et rappeler Richelieu, les dévots se retrouvent disgraciés ce sont eux les dupes. → triomphe de Richelieu.

A partir de là, Louis XIII gouverne en tandem avec Richelieu.

Programme de Richelieu : « ruiner le parti huguenot, rabaisser l’orgueil des Grands, réduire tous les sujets en leur devoir et relever le nom du roi dans les nations étrangères ».

Il n’est pas un fervent défenseur du protestantisme non plus.

2. « Ruiner le parti huguenot »

Dans les années 1620, la question protestante refait surface. Les protestants ont une source de mécontentement et menace de reprendre les armes. Nouvelle guerre opposant troupes royales aux troupes protestantes menées par Henri de Rohan et Benjamin de Rohan, duc de Soubise.

Trois épisodes qui se succèdent :

- 1622 : siège de Montpellier (ville fortement protestante, a mis en échec les troupes royales)

- 1627 – 1628 : siège de La Rochelle, autre place protestante, siège collossal où on organise un blocus terrestre et maritime de la ville. Au départ les protestants ont bénéficié de l’aide des anglais. Duc de Buckingham (favori du roi d’Angleterre à ce moment là). Les anglais battent très vite en retraite. La ville capitule en 1638 et Louis XIII peut à ce moment là s’occuper de la situation en Cévennes, répression extrêmement dure qui se termine par la rédition de la ville d’Alès, paix d’Alès (28 juin 1629) suivie de l’Édit de Nîmes (14 juillet 1629).

Les protestants perdent leur privilèges militaires (places fortes) et politiques (interdiction de tenir des assemblées). Richelieu est sans concession vis à vis des protestants.

3. « Rabaisser l’orgueil des Grands »

Richelieu déclare la guerre aux Grands, selon lui la légalité est du côté du roi, les Grands n’ont pas le monopole de la violence.1627 : Richelieu explique qu’il va « couper la gorge aux duels », pratique propre à la noblesse malgré les interdictions. Pour les nobles il s’agissait de laver leur honneur dans le sang .Il s’agit d’un crime de lèse-majesté.

Bretteur Montmorency-Bouteville finit décapité en place publique en 1627, car il s’était livré à des duels de façon répétée.

R doit lutter contre conspirations des Grands. Richelieu est particulièrement visé par de nombreux complots, les nobles estiment que roi mal conseillé, qu’il est sous la coupe, tyrannie de Richelieu, mais ne contredisent pas autorité du roi.

Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII

1626 : conspiration du comte de Chalais qui menace la vie du principal-ministre, le comte de Chalais est décapité et Richelieu écrit un discours à ce propos à destination de la noblesse de France dans lequel il dit « que cette tête tranchée vous soit donc comme un miroir ».

1642 : conjuration du marquis de Cinq-Mars : un des fidèles de R se retourne contre lui, préparait coup d’État avec Gaston d’Orléans.

D’autres soulèvements émaillent le règne de Louis XIII.

III. Les difficultés de la monarchie sous Louis XIII

1. Soulèvements populaires

Expression d’un historien Boris Porchnev études des soulèvements populaires en France entre 1628 et 1643 , marxiste

un autre historien prend le contrepied des thèses de Boris Porchnev, Roland Mousnier.

Soulèvements populaires = révoltes paysannes, ne remettent pas en cause autorité de Louis XIII, contestent la pression fiscale lourde à cause de la guerre de Trente Ans. Les paysans remettent en cause les mauvais conseillers du roi.

1636 : révolte d’Angoumois

1639 – 1640 : révolte des Nu-Pieds de Normandie → paysans se révoltent car le roi a voulu imposer un impôt, la gabelle = impôt sur le sel. « Vive le roi sans gabelle et sans impôts ».

2. Les prémices de la Fronde

La Fronde est une grave révolte.

4 décembre 1642 : mort de Richelieu

14 mai 1643 : mort de Louis XIII et avènement de Louis XIV, mineur, né en 1638.

1643 – 1715 : règne de Louis XIV.

Régence : reine-mère Anne d’Autriche, gouverne avec le successeur de Richelieu, le cardinal Jules Mazarin (1602 – 1661).

Dès mort de Louis XIII, révoltes anti fiscales. Monarchie face à des défis, toujours impliquée dans guerrre de Trente Ans qui devient de plus en plus impopulaire.

1644 – 1648 : on voit se succéder des édits fiscaux qui visent également la ville de Paris, traditionnellement un peu plus épargnée pour éviter révolte de la capitale.

Situation tendue. En plus s’ajoute mécontentement des parlementaires, voit d’un mauvais œil la mise en place des intendants par Louis XIII, sont pour monarchie traditionnelle.

1648 : ouverture des Frondes avec la fronde parlementaire (suivie des frondes nobiliaires et de la fronde condéenne → menée par Condé), dure jusqu’en 1652/53. Les parlementaires rédigent la charte de 27 articles, charte importante car c’est un plan de réforme de la monarchie qui conteste

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