Poly de synthèse sur le chapitre 1 : La France face à la Première guerre mondiale
Par Matt • 21 Novembre 2018 • 2 749 Mots (11 Pages) • 484 Vues
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Section 2 : La politique française durant la première guerre mondiale (PGM)
Déclenchement de la PGM en 1914 : cf
http://centenaire.org/fr/la-grande-guerre-en-dates#2
Le ralliement des forces politiques à « l’Union sacrée »
Dès les premiers jours de la mobilisation générale en France, le 2 août 2014, les thèses antimilitaristes deviennent inaudibles et minoritaires.
La presse, les chefs des principaux partis et les représentants de la société civile expriment un engagement patriotique clairement assumé
La question principale : ralliement des socialistes (qui défendent des positions pacifistes depuis 15 ans), en particulier : la SFIO et la CGT ?
- Mi-juillet 1914 : la SFIO se prononçait encore pour une stratégie de la
« grève générale » en Europe
- 31 juillet : Jean Jaurès tombe sous les balles (du nationaliste Raoul Villain)
- en moins de 4 jours, la plupart des dirigeants socialistes déclarent leur soutien à la défense nationale (Léon Jouhaux CGT ; Edouard Vaillant SFIO…)
Les idées pacifistes ne résistent pas au devoir de défense de la patrie (en temps de guerre, elles sont perçues comme un signe de faiblesse, voire une trahison nationale)
«Dans la guerre qui s’engage, la France [...] sera héroïquement défendue par tous ses fils dont rien ne brisera, devant l’ennemi, l’union sacrée et qui sont aujourd'hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l'agresseur et dans une même foi patriotique ».» Raymond POINCARÉ (PR) Message aux Chambres, 4 août 1914
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De la guerre de mouvement à la guerre de position (1914-1916)
- La « guerre de mouvement » (4 mois : août € novembre 1914) :
- Les militaires estiment que la guerre sera rapide, fondée sur l’offensive.
- La bataille de la Marne (septembre) : aucune armée ne parvient à enfoncer les lignes ennemies
- « Course à la mer » (septembre à novembre) et consolidation d’un front des Vosges à la mer du nord.
- Bilan terrible : 300 000 morts ; échec de la « guerre courte »
- La « guerre de position » = guerre de tranchées (1915-1916)[pic 6]
- conditions de vie déplorables ;
- affrontements au corps à corps ;
- apparition des armes chimiques
- 1916 : batailles de la Somme et de Verdun qui ne permettent pas de victoires militaires
Les gouvernements dans la guerre
- Les assemblées votent les crédits de guerre
- Le gouvernement radical de Viviani (socialiste indépendant) devient un gouvernement d’union nationale, élargi aux socialistes marxistes (Jules Guesde, Marcel Sembat)et au centre (A. Millerand, Aristide Briand)
Les libertés publiques sont limitées au nom de la raison de l’Etat
L’état de siège est déclaré ; les fonctions de police sont confiées à l’autorité militaire ; La justice est réformée (des tribunaux militaires remplacent les tribunaux civils); rétablissement de la censure
Sur le plan institutionnel :
- 2nd semestre 1914 : le gvt assume seul l’exercice du pouvoir : les Chambres ont été ajournées le 4 août
- Le 22 déc 1914 : le contrôle parlementaire est rétabli. Son rôle s’affirmera sans cesse davantage durant toute la durée de la guerre
- L’équilibre des forces politiques se caractérise par deux évolutions :
- Réintégration de représentants catholiques dans le jeu gouvernemental à partir d'oct. 1915 : le fort engagement patriotique du clergé catholique réduit le fossé entre laïques et cléricaux
- Le camp socialiste montre des signes de divisions dès 1915 car certains socialistes restent résolus à s’engager dans l’effort de guerre tandis que des voix, dans la SFIO et à la CGT, commencent à critiquer l’Union sacrée et les coûts humains de la guerre
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L’année 1917 = un tournant
- Les Etats-Unis entrent en guerre et modifient le rapport de force
- Révolution bolchevique : effondrement du régime tsariste
- crises gvtales successives (Les socialistes sortent du gvt et pour la première fois, des gvts sont renversés)
- mutineries de certains régiments ou soldats
- Résurgence des thèses pacifistes (le slogan "A bas la guerre" se popularise)
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Appel de Georges Clemenceau à la tête du gouvernement :
- Image de fermeté (surnommé le « Tigre »)
- Gouverne de façon personnelle et lutte avec fermeté contre le pacifisme et le défaitisme
Clémenceau, extrait de son discours d'investiture devant la Chambre des députés, le 20 novembre 1917
«Nous prenons devant vous, devant le pays qui demande justice, l'engagement que justice sera faite, selon la rigueur des lois... Plus de campagnes pacifistes, plus de menées allemandes. Ni trahison, ni demi-trahison. La guerre. Rien que la guerre. Nos armées ne seront pas prises entre deux feux. La justice passe. Le pays connaîtra qu'il est défendu...».[pic 7]
Armistice le 11 novembre 1918
Le traité de Versailles (juillet 1919) :
- France (Clemenceau),
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