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La France avant la Révolution

Par   •  20 Avril 2018  •  1 367 Mots (6 Pages)  •  387 Vues

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III. Une situation profitable à la révolution

A- Conflits des ordres

Le clergé, premier ordre dans la hiérarchie sociale, compte environ 130 000 personnes et possède d’importants privilèges politiques, judiciaires et fiscaux, même s’il est soumis à certains impôts. Les inégalités de conditions de vie sont très sensibles : le bas clergé, curés et vicaires, est largement issu des couches moyennes et populaires de la société, et parfois en proie aux difficultés matérielles, ce qui explique que certains de ses membres se sentent proches du tiers état, alors que le haut clergé, archevêques, évêques, abbés des grandes abbayes, se recrute en grande majorité dans la haute noblesse et mène une vie de luxe.

Composée d’environ 350 000 personnes, la noblesse jouit de privilèges considérables : exemption de diverses taxes, droit de percevoir sur les paysans des redevances féodales, monopole d’accès aux grades supérieurs de l’armée, aux dignités de l’Église et aux hautes charges dans la magistrature et l’administration. Elle tire en grande partie ses revenus du système seigneurial. Il existe une grande disparité au sein de ce système entre les grandes possessions et les modestes seigneuries qui assurent quelques redevances, un peu de prestige et d’autorité à ses détenteurs. Même si elle détient son pouvoir de la terre, la minorité la plus riche, la noblesse de Cour, perçoit du roi pensions et dons. Les nobles en province, ne tirant leurs revenus que de la seigneurie, font face pour certains à des difficultés matérielles. Enfin, la noblesse de robe, issue de la haute bourgeoisie, occupe des charges administratives et judiciaires.

Tiers-Etat

B-Révolution de députés.

Les députés du Tiers tentent d’amener les représentants de la noblesse et du clergé à les rejoindre, alors que des comités royalistes travaillent à maintenir la séparation entre les trois ordres. Pendant ce temps à Paris l’opinion publique s’enflamme, les réunions et les brochures se multiplient. Le 10 juin, le Tiers-Etat invite les privilégiés à le rejoindre mais seuls plusieurs curés acceptent. Le 17 juin, fait révolutionnaire : il se proclame « Assemblée nationale », et le 19 juin 149 membres du clergé rejoignent ses rangs. Le roi fait alors fermer la salle des Menus Plaisirs où se réunissent les députés bourgeois et leurs alliés, qui parviennent à se rassembler le 20 juin dans la salle du Jeu de paume. Ils prêtent alors le serment « de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront, jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Le 23 juin, le roi ordonne aux députés de se disperser, mais l’Assemblée tient tête. Louis XVI consent à garantir les libertés individuelles, celle de la presse et admet le vote des impôts par les États généraux. Le 25 juin, 47 nobles rejoignent le tiers état, et le 27 le roi cède en apparence en ordonnant la réunion des trois ordres.

CONCLUSION :

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