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L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale

Par   •  12 Novembre 2018  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  444 Vues

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Avec la Guerre Froide ils vont relever la tête et proposer leur propre mémoire :

-une défaite inévitable (déclin moral et affaiblissement de la France)

-Pétain a essayé de protéger la France avec la thèse maréchaliste (Pétain le bouclier, De Gaulle l'épée dans le livre de R. Aron)

En 1950 M. Papom (secrétaire général de bordeaux qui a permit l'arrestation de 1600 juif va être exempté). Pourtant a cette époque le crime contre contre l'humanité devient imprescriptible.

II-Les nouveaux enjeux de la mémoire (1970 a nos jours)

A/Une mémoire revisitée

1. « Le chagrin et la pité » :

→ une nouvelle génération est né, elle veut tout savoir, tout connaître du passé et des zones d'ombres.

→ De Gaulle meurt, le communiste en plein déclin. Ce sont les deux gardiens de la mémoire résistancialiste qui disparaissent

→ de nouveaux travaux historiques plus justes sont publiés. (notamment avec le ce film qui montre la complexité et l’ambiguïté de la période avec la collaboration)

2. « La France de Vichy » :

ce livre de l'historien Américain R. Paxton de 1973. Il a ouvert les archivent et Pétain n'a pas subi la collaboration, il l'a voulue. La résistance n'a pas été toute la France mais seulement 5 %. La résistance n'a pas libérer le pays, son rôle était modeste ce sont les alliés et surtout les Américains qui ont libérés le territoire. Le mythe maréchaliste est donc faux.

B-La mémoire de la Shoa

1 La mémoire de la déportation dans l’après guerre :

La mémoire du génocide juif va peu a peu s'affirmer, monter en puissance, jusqu’à devenir dominante de nos jours.

→ le procès d'A. Eichmann (1961) celui qui a donné l'idée de la « solution finale » et qui est encore en vie. C'est l’occasion de faire ressortir toutes les horreurs commisent dans les camps d'extermination

2.Le négationnisme :

On va vite réaliser que faire de la pédagogie du génocide juif n'était pas utile : dans les années 1970 a 1980, certains n'hésitent pas a contester l’existence des chambres a gaz.

→ 1978 Louis Darquier de Pellepoix «a Auschwitz, on a gazés des poux »

→ La renaissance de l’extrême droite (FN) dirigé par JM Le Pen multiplie les allusions provocatrices « un détails de la Seconde Guerre mondiale ». pour les déportés il est donc urgent de témoigner avant de partir !

3.Le temps de la justice :

1964 les crimes contre l'humanité sont déclarés imprescriptibles

Paul Touvier (gracié par Pompidou pour sa complicité) = complicité de crime, perpétuité

René Bousquet ( secrétaire général de la police de vichy, complice de la Rafle) = perpétuité mais assassiné avant

Maurice Papon (secrétaire général de la préfecture de Bordeaux, livrés 1600 juifs déportés) perpétuité

K.Barbie (traqué par Karsfeld et condamné pour l’assassinat de Jean Moulin et des 44 enfants d'Yzien)

4.La responsabilité de l’État :

Plus lente sera l'acceptation officielle du rôle de l’État français dans la déportation des juifs. F. Mitterrand est le premier français a assister a la cérémonie de la Rafle, mais il refuse de reconnaître la responsabilité de la France dans la déportation des juifs. C'est Jacques Chirac le premier a reconnaître officiellement dans un discours le rôle de l'état français dans la déportation des juifs.

Conclusion :

Aujourd'hui l'actualité alimente toujours les débats autour de la Shoah et des mémoires de la Seconde Guerre mondiale. Et une monté de l'antisémitisme liée a la situation entre l’Israël et les Palestinien.

Un nouvel acteur de la mémoire est aussi apparut dans les médias : Les Justes (statu créé par l’Israël, pour désigner une personne

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