En quoi, Louis XVI, roi apportant l’espoir d’un renouveau lors de son sacrement, à t-il entraîner la chute de la monarchie française et la proclamation de la République ?

...

1786, calonne propose alors une réforme fiscale = remplacer la corvée par un impôts en argent.

Mais le 22 février 1787 lors d’une assemblée de notables qui ne voyait que leurs propres intérêts refusèrent le projet de réforme. Le roi va céder face à l’opposition grandissante contre la réforme proposée par Calonne. Il le renvoie le 8 avril 1787 et fait appel à celui qui est le chef de file de l’opposition, Loménie de Brienne.

3. Loménie de Brienne, guerre contre le parlement

Loménie de Brienne est le nouveau ministre des finances pourtant il n’a aucune expérience politique. Il va tenter de renflouer les caisses de l’état en voulant mettre en place de nouveau impôts, sur le timbre par exemple, il réclame également un impôt territorial. Mais le parlement résista à l’enregistrement de ces édits et à l’enregistrement de nouveaux emprunts. Ni les lits de justice, ni les enregistrements forcés, ni l’emprisonnement de magistrats ne vinrent à bout de la résistance du parlement. Un guerre contre le parlement est mise en place. Or le parlement c’était la nation et représentait les dernières libertés du peuple.

La journée des Tuiles : 7 juin 1788

III. La révolution française

1. La convocation des états généraux mène au soulèvement du tiers états

5 mai 1789 :C’est la première fois depuis 1614 que les états généraux sont convoqués. Ouverture des États généraux à Versailles. Le roi suspend alors les séances.

20 juin 1789 : le serment du Jeu de paume.

23 juin 1789 : Le roi veut faire évacuer et fermer la salle du Jeu de Paume. Mirabeaud dit alors «  Allez dite à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple, et que nous n’en sortirons que par la force des Baïonnets ! ».

2. La prise de la Bastille

Louis XVI laisse l’Assemblée constituante poursuivre ses travaux, mais pense tout de même à protéger la capitale en plaçant 20 000 hommes autour de Paris. Le 12 juillet, Necker est à nouveau renvoyé, ce qui va rendre le peuple encore plus mécontent et en colère.

14 juillet 1789 : La prise de la Bastille : Les parisiens sont exaspérés, ils cherchent des armes et vont en trouver au près des invalides. Et des masses de personnes vont se diriger vers la Bataille où l’on peut trouer des munitions et de la poudre. Launay, le gouverneur de la citadelle refuse d’ouvrir les portes et va ordonner que l’on tire sur la foule, mais la Bastille va être assaillie. L’un des symbole du pouvoir vient de tomber.

3. Pour le bien du peuple

Le 4 août : abolition des privilèges : le Vicomte de Noailles, aristocrate ; propose que l’impôt soit payé par tous, il faut abattre kes privilèges séculaires. Dans la nuit, toutes ces propositions vont être enregistrées par l’Assemblée. Plusieurs siècles de féodalité vont disparaître en laissant les privilèges de la noblesse et du clergé sur le bas côté.

26 août : Droits de l’Homme et du citoyen : naissance de la démocratie ; l’Homme n’est plus sujet du roi, il est citoyen de la nation.

Juin 1791 : Le roi va fuir avec la Reine et leurs enfants déguisés en bourgeois. Mais la famille royale est stoppée à Varennes. Le roi est ramené sous haute surveillance à Paris. Le roi n’est plus qu’un fuyard, un roi traître qui a perdu toute dignité royale.

10 août 1792 : L’assaut des Tuileries : les sans culottes parisiens marchent sur les Tuileries pour réclamer la déchéance du roi. L’assaut est donné, les gardes du palais sont massacrés. Face à cela l’Assemblé va mettre le roi et sa famille en Prison.

21 septembre 1792 : La convention nationale va abolir la royauté en France pour mettre en place La République.

11 décembre 1792 : Ouverture du procès du roi, 57 chefs d’accusation. Louis XVI est reconnu coupable de conspiration contre la liberté de la nation et d’attentat contre la sûreté générale de l’État. Il est condamné à la guillotine pour le 21