ETUDE DE CAS SAHARA BAC TERMINALE
Par Matt • 24 Avril 2018 • 1 091 Mots (5 Pages) • 610 Vues
...
Le Sahara, bien que pourvu de richesse reste un « antimonde » aux frontières mal contrôlées perméables aux flux et aux trafics.
Un espace antimonde s’intègre à la mondialisation par des flux illégaux. Le Sahara est donc un territoire de transit. L'objectif principale est de passer de l’Afrique subsaharienne à l'Europe. Ces flux de transit débouchent principalement sur des migrations-fixations. La plupart vont s'intégrer dans des villes sahariennes comme Tomanrasset. Ceux qui tentent quand même de franchir la mer passe principalement par la Libye (qui a perdu tout contrôle de ces frontières). La nature des trafics reste variés, il y a ceux humains, d'armes et de drogues. Cependant le Sahara n'est pas le lieu de production il ne fait que transiter les flux. La drogue arrive par exemple d'Amérique du Sud. Quant au trafic d'armes il empreint les mêmes voies et alimente sur place le terrorisme ou la rébellion touaregs.
Le Sahara fait parti avant tout de l'arc de crises mais qu'on cherche encore et malgré tout à contrôler.
Aujourd'hui la Libye est le pays probablement qui connaît la situation la plus chaotique. Le pays a connu en 2011 (ainsi que la Tunisie et l'Égypte) une révolution qui a entraîné la mort du dictateur. Toutes fois alors que ses voisins ont maintenus un État de droits, le pays à sombré dans un eguerre civile. Le gouvernement de Toubrouck ne contrôle plus que l'est du pays tandis que l'ouest se partage entre l'influence des touaregs, des islamistes ou de groupes de terroristes internationaux comme Al-Qaïda ou Daech. Aujourd'hui la Turquie, l'Égypte et l'Algérie connaissent le même genre de phénomène.
Le territoire est propice au terrorisme. En effet des réseaux de terroristes de différentes nature se sont multipliés dans la région depuis les années 2000. Aqmi s'est par exemple constitué en 2006 avec des algériens et des touaregs du Niger ou du Mali. Leur système est alimenté par les enlèvements étrangers, trafic de drogues (tel que la cocaïne) et le trafic d'armes.
Pour contrôler cet espace il eu des tentatives internationales au Sahara tentant d'y parvenir. Les conflits du Darfour au Mali en 2013 à donc nécessité l'intervention française ainsi que la prise d'otage d'In Amenas en Algérie.
Pour conclure, nous pouvons dire que même si les États se partageant le Sahara ont créer des organisations régionales afin de promouvoir l'économie, favoriser les échanges transfrontaliers et lutter contre l'insécurité, le Sahara reste un État en mal-développement où les problèmes d'hygiène, d'alimentation et de stabilité résides, provoquant une migration vers le Maghreb et l'Europe.
Marie Ravaud
T°L
...