Discrimination des afro-américains
Par Andrea • 8 Octobre 2018 • 2 029 Mots (9 Pages) • 507 Vues
...
à force de courage et d’esprit d’entreprise (Andrew Carnegie, John D.Rockefeller). Des centaines de milliers d’Européens quittaient à cette époque le Vieux Continent pour échapper aux persécutions religieuses (Juifs d’Europe de l’Est), à la pauvreté (Italiens) ou à la famine (Irlandais). L’accès aux immenses territoires de l’ouest ouvrait des possibilités d’accès à la propriété foncière.
Aucun autre pays n’offrait un espoir de se construire une vie meilleure, dans un contexte favorable avec une politique d’accueil ouverte à toutes les différences.
On peut se demander comment se racisme se traduit il, aujourd’hui, aux Etats Unis.
Le racisme est très rependu dans les parties rurales du Nord-Est et du Sud, selon une étude publiée par la revue scientifique Plos One. Pour parvenir a ses résultats, des spécialistes on identifiaient les recherches contenant le «N-word», le terme raciste nigger, en essayant d’exclure les recherches qui n’utilisaient pas ce mot de manière péjorative. « Rassemblées pendant plusieurs années et à travers plusieurs millions de recherches, ces données nous fournissent une bonne idée pour savoir où se trouve la plus forte occurrence d’un type particulier de racisme », estime le Washington Post.
Ils ne constituent que 2 % de la population américaine, pourtant, en 2015, les hommes Afro-Américains âgés de 15 à 34 ans ont représenté plus de 15 % des 1 134 personnes tuées par les forces de l’ordre. Ce sont les chiffres publiés, jeudi 31 décembre, par « The guardian »
Selon les données du quotidien britannique , un jeune homme noir avait l’an dernier neuf fois plus de chances que n’importe quel autre Américain d’être tué par les forces de l’ordre, et cinq fois plus qu’un autre Américain du même âge. Environ un quart des Afro-Américains tués en 2015 n’étaient pas armés, contre 17 % des Blancs.
« The Guardian » a commencé à recenser ces morts au début de 2015, après avoir constaté que les autorités fédérales n’avaient pas de base de données exhaustive des victimes des forces de l’ordre, régulièrement accusées de faire un usage excessif de leurs armes.
Il y a quelques jours, le 28 décembre, les autorités américaines ont annoncé que le policier blanc qui a abattu dans l’Etat de l’Ohio Tamir Rice, un garçon noir de 12 ans, alors qu’il brandissait un pistolet qui était un jouet, ne serait pas poursuivi par la justice. Le jeune garçon est mort il y a un peu plus d’un an, alors que de nombreux Américains manifestaient depuis des semaines contre l’impunité dont bénéficient, selon eux, certains policiers blancs impliqués dans la mort de Noirs.
Selon « The Guardian », des membres des forces de l’ordre ont été mis en examen pour crime en relation avec dix-huit des événements mortels de 2015.
La justice est l’un des domaines où les discriminations sont les plus flagrantes. Les Noirs constituent 40% de la population carcérale (pour 13,6% de la population).
Sur le plan de l’économie, on peut constater que les Noirs sont largement plus pauvres que les Blancs. 27,2 dès afro-américains sont sous le seuil de pauvreté , contre 15% pour l’ensemble des Américains.
Le revenu médian est de 33 321 dollars pour une famille afro-américaine en 2012 contre 51 017pour la moyenne de la population. L’écart vis-à-vis des autres catégories
de la population n’a guère changé depuis les années 1960. Ce schéma illustre les écarts de salaire entre les blancs et les noirs à Saint Louis
Au niveau économique ce schéma nous montres bien que le tôt de chômage est supérieurs chez les noirs que les autres
lors d’un quatrième débat de la primaire démocrate à l’investiture présidentielle, la candidate Clinton a répondu à une question sur les différences de traitements que subissent les Noirs américains en rappelant qu’«un Afro-Américain sur trois pourrait bien finir par aller en prison. C’est ce que disent les statistiques ». La candidate démocrate n’est pas la première à citer ces chiffres : en juin son rival Bernie Sanders affirmait la même chose
On remarque également une fragmentation socio-spatiale, en effet les noirs habitant dans des quartiers populaires comme par exemple, a New York, dans le Bronx ou encore comme le montre se graphique de la repartions de la population a Saint Louis, dans le Missouri, ou on voit que la population noires se regroupent au Nord Est de la ville.
Après tous ces constats, on peut se demander quelles sont les causes principales du racisme, quelles en sont ces origines.
Tout d’abord étudions le mot lui même, l’étymologie du mot racisme vient du latin « ratio » qui signifie un ordre, une catégorie, une espèce,…
Le mot racisme n’a été employé qu’à partir du 19ème siècle pourtant celui ci existait bien avant sous d’autres termes. Par exemple l’esclavage avec l’arrivé d’africains aux états unis au 17ème siècle ou encore la colonisation d’autres pays au 16ème siècle lors de la conquête du nouveau monde.
.La ségrégation raciale aux Etats-Unis débute dans les années 1860 durant la Guerre de Sécession, qui oppose les Etats du Nord, partisans de l’abolition de l’esclavage, à ceux du Sud, qui utilisent des esclaves Noirs. Après de nombreuses batailles entre les deux clans, ce sont les nordistes qui finissent par l’emporter en 1865. Ainsi, l’abolition de l’esclavage est proclamée et le statut de citoyen est accordé aux Noirs Américains. Durant une décennie on constata une amélioration de la vie sociale et politique des Afro-Américains, cependant de nouvelles violences et persécutions surgirent à leur encontre. Ce qui favorisa la montée du racisme contre les Noirs Américains et le développement d’organisations valorisant la « suprématie blanche ». Certaines lois apparurent séparant les « noirs et les bancs », la plupart des lieux publics comme l’école ou les transports en commun différencier l’état physique des gens selon leur couleur de peau. Aujourd’hui
...