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L’intégration à la mondialisation de deux États africains : Maurice et la Côte d’Ivoire

Par   •  5 Juillet 2018  •  1 348 Mots (6 Pages)  •  598 Vues

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crise politique profonde, liée à l’instrumentalisation du concept d’«ivoirité» ; et

la suspension des financements internationaux. La crise économique nourrit la

crise politique et sociale avec l’instabilité du pouvoir, des guerres civiles, mais

aussi l’interruption des circuits d’échanges. Cela provoque le départ des

étrangers qui étaient des acteurs économiques important. Tout cela pèse sur

l’économie et le développement du pays, ce qui mène par la suite au naufrage

du pays.

Deux histoires opposées face à la mondialisation et au regard de la bonne

gouvernance. Pour Maurice, les années se suivent et se ressemblent. L’Indice

Ibrahim de la gouvernance africaine classe une nouvelle fois Maurice en tête

des pays africains. Évalué sur 4 critères, soit la sécurité et l’État de droit, les

droits humains, le développement économique durable et le développement

humain, Maurice devance le Cap Vert, le Botswana, l’Afrique du Sud, les

Seychelles et la Namibie dans un classement regroupant 52 pays du continent.

Maurice se caractérise par la stabilité de ses institutions démocratiques et se

distingue comme le meilleur élève de la classe du continent africain en matière

de bonne gouvernance, selon le classement de la fondation Mo Ibrahim. Au

niveau économique, le pays a connu une croissance supérieure à 5% pendant

trente ans, et ce bien qu’il soit dénué de ressources minières ou pétrolières. Il

est classé 1er en Afrique en terme d’attractivité. Mais surtout, le pays se

singularise par un système social qui n’a rien à envier aux pays du Nord de

l’Europe : éducation (y compris universitaire) gratuite pour tous ; transports

scolaires et soins médicaux offerts aux citoyens. 87% des habitants sont

propriétaires de leur maison.

Pour l’Afrique, la croissance économique ne cesse de progresser pour atteindre

des taux proches de 5 % par an. Leur retard par rapport aux autres continents

ne concerne que domaine économique, l’Afrique est toujours dans l’incapacité

de rivaliser avec l’Asie. Ces dernières années, c’est la course aux richesses

africaines, comme les terres agricoles, les ressources naturelles, les minerais et

les hydrocarbures. Ces richesses attisent bien des convoitises, toujours de la

part des anciennes puissances coloniales mais maintenant aussi des principales

puissances émergentes. Pour valoriser ces richesses, les nouveaux venus

veulent un continent en paix et doté de solides infrastructures de transports.

L’Afrique s’intègre donc de nouveau dans l’économie globale. L’amélioration

des conditions de vie continue avec la poursuite de la transition démographique

et la baisse de la natalité se poursuit. Certes le continent dans son ensemble ne

se développe pas à la même vitesse, certain des États réussissent à s’en sortir,

comme pour la Côte d’Ivoire qui s’est intégrée à la mondialisation, et qui un

développement accru. Si cette État progresse vite, il reste comme même

marquer par un retard à rattraper et un manque de ressources financière. Ce

retard est causée par les problèmes liée au guerre civiles. En revanche,

d’autres États, restent dans une situation de pauvreté généralisée, famines et

sécheresses frappent encore dans certain partie de l’Afrique. A cette

marginalité, le processus de mondialisation répondent toutefois a des taux de

croissance économique à deux chiffres.

Pour conclure, et répondre à la problématique posée au début, l’île Maurice est

très impliquée dans le processus de mondialisation, car elle ne peut se

développer sur son seul marché intérieur. Elle s’est donc arrimée à différentes

organisations régionales en y faisant preuve d’un grand dynamisme, chacune

de ces organisations offrant à Maurice est un intérêt propre qui vise à

encourager ses importations et surtout ses exportations. La mondialisation est

bien aussi à la base de la voie de développement choisie par la Côte d’Ivoire,

avec la quasi-monoculture de cacao et de café, aux récoltes destinées à la

consommation étrangère, et pour ses ouvertures aux flux de travailleur

étrangers, ce qui permet de mêler plusieurs secteur que se soit privé ou public.

Tout cela, permet l’ouverture au monde occidentaux, malgré son retard face au

développement qui peine à s’affirmer dans le monde actuel, elle possèdent

comme

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