Commerce et management international.

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Hypothèse du modèle HOS : 2 facteurs de production mobiles au niveau national immobiles à l’internat technologie identique entre pays. Avantage comparatif déterminé par la dotation relative en facteurs (théorème Ohlin). Relation entre prix du produit et rémunération réelle des facteurs (théorème de Stolper Samuelson 1941). Egalisation des prix relatifs des biens => égalisation relative et absolue des prix des facteurs (théorème HOS) Evolution de la dotation factorielle => déformation de la spécialisation de pays en direction du bien intensif dans le facteur qui augment (théorème de Rybczynski 1955)

- Nouvelles théories

Des nouvelles théories se sont développées sur la base de l’incapacité des théories traditionnelles à expliquer certaines caractéristiques du CI contemporain à savoir :

- développement des échanges internationaux entre pays industrialisé les plus développés dont les dotations factorielles sont peu différentes

- l’importance du commerce intra branche

- la libération graduelle des échanges notamment dans le cadre du GATT au lendemain de la 2e GM qui semble avoir générée des gains pour certains pays bien supérieurs à ceux prédits par les théories traditionnelles du Ci.

A partir 1960, les travaux relatifs à l’analyse du CI ont emprunté deux directions de recherche :

- la première considère que les théories traditionnelles du Ci constituent un cadre de réflexion valable et qu’il est simplement nécessaire d’affiner les hypothèses de base des modèles concernant notamment le nombre et la qualité des facteurs : l’approche néo factorielle et l’approche néo technologique

- la 2e direction de recherche est centrée sur les échanges intra branches entre pays à développement économique comparable.

2-1) Les analyses néo factorielles :

Leontief (1953) : désirant valider l’approche HOS a calculé les dotations factorielles des exportations et importations américaines pour 200 industries. Il s’attendait à ce que les exportations soient intensives en capital. (Facteur production abondant sur le territoire américain) et les importations intensives en travail. Or les résultats sont exactement contraires à ceux attendus ! C’est le fameux paradoxe de Leontief. Les théories néo-factorielles sont alors tenter de sauver le modèle HOS en posant que les facteurs de production sont hétérogènes : ainsi les USA sont en fait un pays abondant en travail qualifié, et justement les exportations américaines sont abondantes en travail qualifié et les importations abondantes en travail non qualifié.

Les industries des produits importés aux USA utilisent 30% de + de capital par travailleur que celles des produits exportés. Redéfinition des facteurs : intégration de la qualification du travail (travail/qualifié/ non qualifié – capital physique/capital humain)

Résultat général : un pays relativement abondant en capital exportera des biens intensifs en travail qualifié et un pays relativement peu abondant en capital exportera des biens intensifs en travail non qualifié.

2-2) Les analyses néo –technologiques

Les pays en avance technologiquement possèdent un avantage comparatif dans la production de biens technologiques. Cela prolonge l’idée Ricardienne selon laquelle les différences de productivité entre nations proviennent de différences de technologie (contrairement au modèle HOS ou la technologie est identique dans toutes les nations qui ne diffèrent que par leur dotations factorielles) La compétition ne passe pas seulement par l’exploitation d’avantage naturels ni par l’utilisation de facteurs abondants ; elle provient aussi du lancement de nouveaux produits.

2-2-1) Thèse de l’écart technologique (Posner 1961) :

- l’avance technologique confère un avantage comparatif

- le pays en avance exporte des biens intensifs en nouvelles technologies (et les autres des produits banalisés)

2-2-2) Thèse de KRUGMAN (1960-70)

Selon Paul Krugman la technologie est une source de gains mutuels pour des pays comparables du point de vue de dotations factorielles.

Le modèle de Krugman analyse l’innovation technologique et le monopole de production de nouveaux biens dans les pays du nord par rapport aux pays du sud et comment les transferts technologiques ne peuvent être maintenus que par des nouvelles innovations et par l’apparition de nouveaux produits.

2-2-3) Thèse du « cycle de vie » du produit (Vernon, 1966)

La compétition ne passe pas seulement par l’exploitation d’avantages naturels ni par l’utilisation de facteurs abondants : elle provient aussi du lancement de nouveaux produits

Au cycle de vie du produit correspond un cycle du CI. Les produits en début de cycle seront exportés par les pays e, avance technologique les produits en fin de cycle par les pays abondants en travail peu qualifié.

Limite :

- durée de cycle suffisamment long (sinon pas de transferts de production)

- possible « 2nd vie » non prise en compte

- la nécessité d’adapter les produits aux préférences de ka clientèle nationale implique souvent une implantation à proximité de la demande.

Pour résumer :

- l’approche néo factorielle reste dans la logique du modèle HOS et introduit l’existence de capital humain c’est-à-dire de travail qualifié été quantités différentes selon pays.

Ex : Modèle de Findlay et Kierkowsky (1983) deux pays et deux biens dont l’un est intensif en travail qualifié et l’autre en travail non qualifié. L’un des pays est relativement plus intensif en capital que l’autre. Conclusion : un pays relativement abondant en capital exportera des biens intensifs en travail qualifié.

- l’approche néo technologique explique la dynamique des échanges internationaux en termes d’écart technologique entre pays et de cycle de vie des produits.

➔ La théorie de l’écart technologique développé par Posner