Le commerce international
Par Stella0400 • 18 Janvier 2018 • 916 Mots (4 Pages) • 734 Vues
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La BCE a maintenu pendant longtemps les taux d’intérêts à un niveau relativement élevé pour que l’euro s’apprécie, l’objectif était de rivaliser avec le dollar, une monnaie sur le marché s’apprécie ou se déprécie. Une monnaie forte a un certain nombre d’avantages, elle attire tout d’abord les capitaux étrangers. Elle permet ensuite d’avoir des entreprises plus compétitives (compétitivité hors prix). Une monnaie faible facilite les exportations mais ne permet pas d’attirer les capitaux.
III) Les fondements de l’échange
- Les théories traditionnelles
Pour Adam Smith (1723-1790), c’est l’intérêt individuel qui motive les individus et c’est la division du travail qui est a l’origine de l’efficacité, pour Adam Smith, l’échange améliore la situation des individus, c’est la théorie des avantages absolus, il conseille d’acheter a un pays étranger « s’il peut nous fournir une marchandise a meilleur marche que nous ne sommes en état de le faire nous-même ».
David Ricardo (1772-1823), développe la théorie des avantages comparatifs, chaque pays se spécialise dans la production ou il dispose d’un avantage comparatif, cad là où il est le meilleur ou le moins mauvais.
D’après Ricardo, chaque pays se spécialise en fonction de son cout d’opportunité, il prend l’exemple de l’Angleterre et du Portugal qui fabrique des draps et du vin. L’Angleterre se spécialise dans le drap et le Portugal dans le vin, en se spécialisant, la production augmente, il y a un gain a l’échange.
Cette théorie a été approfondie au 20eme siècle, c’est ce que l’on appelle le théorème HOS, la spécialisation est liée a la dotation factorielle, cad l’ensemble des facteurs de production dont on dispose. En conséquence, les pays se spécialisent en fonction des avantages comparatifs en terme de facteurs de production. Les dotations factorielles peuvent évoluer dans le temps, les avantages comparatifs peuvent se construire.
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