Biographie de Charle Quint

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évidemment en cas de victoire.). François I° fit l’erreur de payer avant l’élection et en argent comptant.

Ainsi, en juin 1519, à dix-neuf ans, Charles de Grand, Roi d’Espagne devient empereur germanique, avant d’être couronné en 1520 à Aix-la-Chapelle, dans la vielle cathédrale de Charlemagne, puis sacralisé par la bénédiction du pape à Bologne en 1530.

Charles Quint veut alors assoir sa domination sur tout l’Europe par « la monarchie universelle » ce qui lui donnera le contrôle direct ou indirect sur les différents Etats en Italie. Ensuite, en 1516, il reçoit l’Espagne à la mort de son grand père Ferdinand II d’Aragon, ce qu’il lui donne accès à l’Amérique et donc à de nouvelles richesses ( territoires, or, argent..). Et c’est ainsi que Charles Ier d’Espagne, Charle Quint l’empereur règne sur un immense empire. Dans le poème nommé l’Orlando furioso (le Roland furieux), l’écrivain glorifie Charles Quint comme un nouveau Charlemagnes.

Le règne impérial de Charles Quint coïncide avec la montée en puisant de la Réforme dans l’empire.

L’empereur Charles Quint se consacre à la défense de la foi catholique. Il commence par convoquer Luther à la diète de Worms ( Allemagne ) en 1521. (La diète est une assemblée générale des Etats du Saint Empire germanique romain). Luther est mis au ban ( privation de ces droits civils et des protections légales) de l’empire mais finalement Charles Quint le laisse repartir comme il s’y était engagé.

La période troublée qui accompagne l’essor de la Réforme pousse les princes allemand à réclamer l’autonomie de leur Etats et les paysans profitent des troubles pour se révolter.

En 1530, Charles réunit la diète d’Augsbourg pour essayer de régler les problèmes religieux. A ce moment-là, les princes protestants lui présentent la Confession d’Augsbourg, rédigée par Philippe Melanchthon (qui remplace Luther, alors au ban de l’Empire et ne pouvant être présent à la diète), Charles Quint juge cela inacceptable.

Les princes du nord de l’Allemagne, qui ont adhéré à la Réforme, forment en 1531, la ligue de Smalkalde, une union militaire au sein de l’Empire romain germanique dirigée par Philippe de Hesse et alliés au roi de France François Ier. Charles Quint ordonne aux princes de rétablir la juridiction épiscopales (juridiction qui est propre à l’évêque ) et restituer le bien de l’Eglise mais cela s’avère sans succès.

Après l’ouverture du concile de Trente en 1545, auquel le protestant ont refusé de participer, Charle Quint et le pape lancent trois armées contre les princes protestants, ceux-ci sont battus à Mühlberg (Allemagne) en 1547.

En 1555, les princes protestants qui sont alliés au roi de France Henri II, s’emparent d’Augsbourg et gagnent la bataille contre Charles Quint. L’empereur délègue son frère Ferdinand pour accepter la Paix d’Augsbourg: il est pris acte de l’existence de deux confessions, chaque prince dans l’empire peur choisir la religion de son état, tandis que les personnes qui refusent le choix de leur prince ont le droit de partir.


Dans ses possessions propres, tant à l’intérieur de l’empire qu’à l’extérieur de l’empire, Charles Quint a le pouvoir de défendre le catholicisme. Il y exerce une répression très sévère contre « l’hérésie » de sorte que le protestantisme ne peut s’y développer. Les condamnations à mort sont particulièrement nombreuses dans les Flandres.

Au cours de son règne, Charles Quint doit aussi faire face à de nombreux conflits hors du Saint-Empire. Le premier est une révolte en Espagne. Ensuite, la France étant menacée d’encerclement, François 1er puis Henri II, s’allient aux Turcs et mènent contre lui trois guerres en Italie (1521-29, 1536-38, 1539-44). Les Turcs, après avoir soumis la péninsule balkanique, déclarent la guerre à la Hongrie et vont même jusqu’à assiéger Vienne en 1529. Charles Quint brise le siège mais perd le soutien du pape lorsque ses troupes mutinées mettent Rome à sac. Charles Quint s’oppose à l’expansion des Barbaresques musulmans en mer Méditerranée en occupant Tlemcen en 1530 puis Tunis en 1535. Après avoir échoué devant Alger, Charles Quint doit renoncer à sa politique en mer Méditerranée. En 1552 Henri II occupe les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun situés en terre d’empire.

L’abdication

Les projets de Charles Quint ont échoué : il n’a pas pu empêcher l’essor de la Réforme en Allemagne ni rendre l’empire héréditaire. Lassé par les guerres, épuisé par de nombreux voyages et par la goutte et certain que son fils Philippe II, qui deviendra Philippe II d’Espagne est maintenant en âge d’assure la relève. Charles Quint décide de quitter le pouvoir, il abandonne tour à tour avec solennité des pans entiers de son empire: il cède d’abord les Pays-Bas, détachés de l’empire, ainsi que l’Espagne à son fils Philippe entre 1555 et 1556, ensuite il renonce à la dignité impériale et pour finir il cède l’Autriche à son frère Ferdinand en 1556. Celui-ci est élu empereur en 1558.

Charles Quint se retire au monastère de Yuste en Espagne, où il meurt en 1558.

L’abdication de Charles Quint met ainsi définitivement fin à l’idée