Les noces de Charles et Emma
Par Plum05 • 7 Décembre 2017 • 1 295 Mots (6 Pages) • 752 Vues
...
de le critiquer comme on le verra par la suite.
(2)
La description que Flaubert fait va aussi lui permettre de critiquer la société. Le narrateur va commencer a immiscer sa manière de penser comme l’expression « pareillement à leurs papas » à la ligne 14. Il fait entendre un vocabulaire familier et affectif, qui pourrait passer pour une remarque attendrie, mais montre en réalité l’ironie du narrateur, pour qui les gamins sont déjà de pures et simples reproductions de leurs parents. La phrase « ayant bien peur de salir ses gants » montre aussi le mépris du narrateur, souligné par l’adverbe « bien ». Aussi bien que « bons habits » qu’on ne sort qu’aux grandes occasions mettent en évidence l’avarice des « familles ». L’adverbe « bien sûr » dans la parenthèse des lignes 27-28 semble présenter comme une évidence la répartition de la société en classe que rejette le narrateur. A la ligne 44-45 «Comme il débutait dans le pays,il avait soigné les choses;et il apporta,lui même,... » souligne le comportement pathétique d’un traiteur comme étant très important mais pas pour le narrateur car il le tourne a l’ironie avec le lui-même. Pour souligner l’ironie il utilise abondemment les consonnes sonores d et b qui crée une sorte de balbutiement cocasse,« devaient dîner au bas bout de la table »(drôle avec ces gueuloirs)
En effet, le narrateur ne présente ce défilé de mauvais goût que pour mieux critiquer la médiocrité des petits-bourgeois,dont il est question. Tous les détails soulignent l’avarice, la crasse, la bêtise de ces gens,qui veulent imiter le goût des villes (« des robes à la façon de la ville ») et ne font que se livrer à une parodie ridicule.Il critique également la stratification sociale, résumée au défilé final des vêtements masculins, investis de la haute mission de caractériser d’un seul coup d’œil le rang social et la fortune de leur propriétaire.
(3)
Il se demande à quoi bon faire le portrait moral d’individus entièrement absorbés par le souci de leur apparence ? Il y aura donc cette satire sociale et il va aussi y ajouter une dimension morale, puisque Flaubert critique autant la répartition de la société que le vide moral des individus qu’il décrit. Il va donc réduire les individus au rang d’objet vide et les objets eux sont grandis grace à une personnification ou animalisation. Dans les premières lignes, on assiste à la personnification ou animalisation de la carriole qui « entre », « galope », « s’arrête » et « vide son monde ». Au contraire, les personnages sont objectivés, ce que symbolise leur réduction à leurs vêtements, eux-mêmes personnifiés : les « habits-vestes » sont dotés d’ « yeux ». Le narrateur ironise sans doute ici avec une métaphore qui apporte une importance aux yeux comme étant vivants avec une âme . On voit mal de quelle âme peuvent être dotée des individus,qui n’ont pas d’autres yeux que les boutons de leurs vêtements .Cette description presque pointilleuse du réel a pour fonction principale de critiquer la société petite-bourgeoise et on sait aussi que le livre porte comme sous-titre les moeurs des provinces et donc il a subtilement induit dans son sous-titre les habitudes des provinces « moeurs de provinces » en les critiquant dans le texte.
Nous avons pu constater a travers ce commentaire de texte que la scène de noces d’ Emma et Charles est bien réaliste .
Nous avons les descriptions du texte qui sont sont très pointilleuses pour montrer le réalisme. Nous avons aussi les techniques de Flaubert pour illustrer de manière parfaite le réalisme. Nous avons observé les indices du narrateur pour montrer sa manière de penser et ce qu’il va en faire . Tout ceci montre le réalisme du texte.
Que va t il arriver a Emma a la fin du Roman ?
...