Affaire Petiot.

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Finalement l’avocat général Dupin demande la peine de mort mais un réquisitoire de 15 heures s’étale sur deux jours. Le 4 avril 1946 le docteur Petiot est condamné coupable pour 26 crimes. Son exécution a lieu le 25 mai à 5h05 dans le 14° arrondissement de Paris, il est guillotiné.

III-

A l’époque, ce procès devient célèbre grâce à la presse de la France entière qui décrira casi quotidiennement l’avancée du procès. C’est le 13 mars 1944 que débute cette chronique quotidienne. Plus l’affaire avance plus elle est relayée dans la presse de tout horizons du journal régional le DAUPHINE libéré au national L‘ECHO de la France, en passant par la politique avec La France socialiste ou Le Front National.

Nous analysons un article du journal le DAUPHINE libéré datant du 23 mars 1946 soit 5 jours après l’ouverture du procès qui nous présente bien des fait déjà résumés. Il nous raconte une partie de l’interrogatoire subit par le docteur. Premièrement le titre de l’article est “L’affaire Petiot nargue la Cours” donne un indice sur le contenu du paragraphe. On voit par les phrases du journaliste telles que > que l’on comprend que la presse de l’époque déteste Petiot et le considère d’ores et déjà coupable. A travers l’article on découvre l’incapacité du docteur a fournir des argument contre certain crimes comme lorsque l’avocat général reparle du corps de l’enfant René Kneller retrouvé car il répond >. A partir d’ici la cohue éclate et l’audience est suspendue. Cette brève audience est le résumé du procès entier: pas de réponses suffisantes, éclats de voix et altercations entre l’avocat général et l’accusé.

Durant cette affaire Marcel Petiot détruit donc sa réputation est se met toute la France à dos, tous le déclare coupable.

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Nous analysons la seule caricature retrouvée de Petiot tirée du Franc Tireur le 20 mars 1946. A cette époque Petiot a une réputation au plus bas, appelé le docteur Satan; cette caricature représente donc bien l’opinion populaire. Ici Petiot a des cernes, peut-être une illusion au fait qu’il se soit endormi plusieurs fois pendant les audiences, il a aussi les oreilles pointues qui lui donne un côté vicieux et méchant. Cette caricature n’a rien de mélioratif et c’est le but de la presse.

Aujourd’hui encore cette affaire est présente dans certain romans (Les aventures de Boro, reporter photographe de Dan Frank et Jean Vautrin en 2007), bande dessinée (Il était une fois en France de Nury et Vallée de 2007 à 2012) et au cinéma dans plusieurs films dont Les crimes de Petiot en Espagne dans les années 70..

Pour conclure cette affaire fut la plus importante de la seconde guerre mondiale à telle point que son histoire est encore présente dans des ouvrages aujourd’hui.

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