Un grand prince, Guillaume V d’Aquitaine.
Par Ninoka • 27 Mars 2018 • 1 495 Mots (6 Pages) • 522 Vues
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comme le dit ce dernier Guillaume V a fait de nombreux dons de territoires au duc d’Aquitaine, seulement c’est derniers n’ont pas étaient fait par bonté mais par contrainte. C’est par l’éloge que l’auteur parvient à faire passer cet échec pour une action glorieuse.
II. Un seigneur très pieux
Hiérarchisation de l’église par Guillaume V
Selon l’auteur Guillaume V a un intérêt très vif pour les affaires religieuses c’est pourquoi il attribue différents postes important et stratégique à plusieurs clercs afin que ces derniers dirige les monastères qu’il avait fait construire ainsi que ceux qu’il posséder déjà sur ses terres. «le moine Renaut, dit Platon, dut à la sagesse qui l’ornait d’être mis par lui comme abbé à la tête du monastère de Saint-Maixent. » ligne 39 à 42
En effet pour certains hommes d’église leur attribution de poste au sein d’un monastère n’était pas le fruit du hasard mais calculé. Par exemple dans le cadre des luttes féodales qui faisait rage à l’époque il s’allia à l’évêque de Chartres Fulbert à qui il avait donné la trésorerie de Saint-Hilaire, afin de prendre son parti dans ses démêlés avec son vassal Hugues IV de Lusignan ce qui aboutira à un conseil faisant référence aux devoirs d’aide de conseil réciproques entre le suzerain et son vassal (en 1020).
Cela lui permettra de se lier à l’église mais aussi d’en soutenir ses causes notamment en soutenant la « Paix de Dieu » par l’église en 989. Mouvement qui n’est autre que la restauration de la paix et de la justice. Ce qui est pour Guillaume V une victoire politique, car il ne faut pas oublier que ce dernier est l’héritier des rois et des empereurs ce qui dote d’une tâche très important quant à sa responsabilité qui est engagé auprès de l’église.
B. Organisation de ses domaines religieux pour un meilleur contrôle.
Nous pouvons voire que l’auteur met en évidence la répartition de Guillaume V des hommes d’église et les dons de lieux sacrés, afin de pouvoir exploité dans sa totalité tout ses fiefs religieux. Car pour lui l’église est d’une importance capitale étant très pieux et lié à cette dernière. En effet afin d’aider la « paix de Dieu » à être instauré partout, il lègue divers terre afin que clerc et paysans puissent enfin profiter des récoltes qui leur était arraché avant. « il fit don de nombreuses terres portant rente situées au bord de la mer, pour augmenter les ressources des serviteurs du Christ » ligne 55 à 57.
On détonne néanmoins un intérêt plus poussé pour les moines réguliers car se sont ces derniers qui vont l’aider à prendre certaines décisions (ils l’aident en parti à diriger) ce qui illustre bien la société féodale de l’époque. Sans oublier qu’il offrira tout son soutien l’abbaye de Cluny « C’est ainsi qu’il s ‘attacha par de riches présents Montseigneur Odilon, abbé de Cluny, en qui il avait reconnu un véritable temple du Saint-Esprit » ligne 60 à 63 lui permettant de conserver ses lieux parallèlement avec l’église.
C. Guillaume le bâtisseur, Guillaume le puissant
Guillaume V va reconstruire de haut lieux de la chrétienté et construire de nombreuses abbayes comme nous l’indique l’auteur, et notamment l’abbaye de Maillezais en 1010 lieux dans lequel il il se retirera pour finir sa vie. Ceux qui lui permet une fois de plus d’entretenir ses liens privilégiés avec l’église de s’entourer d’hommes d’église qui lui resteront fidèle.
En faisant cela ce dernier se facilite le travail pour pouvoir administrer le saint état qui s’est lui même battit.
Guillaume V était donc vu comme une grand prince, ayant lui même fait preuve de sa puissance. C’est pourquoi il dû lutter contre bon nombre de rivaux et surtout avec le comte d’Anjou le plus redoutable de ses voisins, avec qui néanmoins il réussit à éviter tout conflit. On ne peut pas en dire autant en ce qui concerne ses différentes querelles avec le duc d’Aquitaine, à qui il pris finalement le pouvoir et asseoir sa puissance sur cette région. Comme nous l’indique Ademar de Chabannes nul ne résister à la puissance et a pouvoir de Guillaume V.
Nous pouvons donc en conclure qu’à travers ce texte écrit de manière élogieux sur Guillaume V, Ademar de Chabannes nous explique l’étendu du pouvoir de ce dernier appuyer par ses divers amis et alliés qu’il s’agisse aussi bien de l’église que d’autres rois puissant. Faisant de ce dernier un grand prince,
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