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Sociétés et espaces ruraux

Par   •  5 Novembre 2018  •  1 209 Mots (5 Pages)  •  451 Vues

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I. De l’exode rural au retour à la campagne

A) La fin des campagnes « pleines »

Max démographique dans les campagnes : 27 M d’hab (vers 1840)

Exode rural : processus migratoire caractérisé par le départ des hab des espaces ruraux vers les espaces urbains. Effet bénéfique sur les campagnes trop peuplées.

—> urbanisation et industrialisation. Exode rural différencié dans l’espace et dans le temps en Europe. Conséquences : déprise —> processus de fragilisation de l’espace rural, marqué par le dépeuplement des campagnes (exode rural) et par une disparition progressive des activités rurales.

En France : deux temps,

- du milieu du XIXe siècle aux années 1950, la fuite des campagnes difficiles (isolées, enclavées notamment dans les zones de montagne) —> Cévennes.

Reconquête forestière, parfois volontairement avec les pins, et en montagne, pour empêcher l’érosion. Difficulté de logement dans la capitale pour les arrivants des campagnes —> bidonvilles.

- des années 1950 aux années 1970-80 : grands ensembles, mais difficultés rapidement.

B) L’attractivité des campagnes proches des villes

Années 70-80 : périurbanisation —> urbanisation d’un espace rural près d’une agglomération, par création de nouvelles habitations, prenant appui sur les bourgs et villages préexistants. Bcp de migrations pendulaires. Urban sprawl. Rurbanisation désignerait une forme de périurbanisation plus éloignée des villes et moins marquée.

C) L’attractivité des campagnes les plus éloignées

Depuis les années 90-2000 : vers un retour au rural.

Renaissance rurale : processus de redynamisation de l’espace rural, se fondant sur un renouveau démo (solde migratoires / naturels positifs) et un redéveloppement des activités rurales.

Causes : coût du foncier, d’abord en Allemagne, au RU, au Pays Bas.

RU : contre-urbanisation, France renaissance rurale

L’agri-quartier de Serenbe au EU —> sorte de gated community.

New ruralism : chercheurs de l’uni de Berkley. Retour au rural et à l’agriculture de proximité : identitaire en environnemental.

Modèle d’aménagement répondant à une nouvelle demande sociale : lotissements périurbains, nouveaux « villages » souvent à proximité des villes, passé idéalisé.

Critiques : communautés fermées, promoteurs et acteurs locaux se sont appropriés la notion, c’est un produit marketing. Idées faussement rurales, gentrification rurale.

Agritopia

2. Des trajectoires démo différenciées selon les régions

- des espaces encore marqués par l’exode rural : dans la diagonale du vide, campagnes industrielles, peut de métropoles, donc pas de périurbanisation, faible densité. Bcp de régions ont une faible densité, mais cela n’empêche pas qu’elles soient riches et dynamiques. Vieillissement de la pop, difficulté de maintien des services : regroupement, lieu de santé ok mais services publics ? Fermeture des paysages.

« Villages à vendre » en Espagne : dans le centre.

- espaces ruraux à proximité urbaine : dynamique mais mitage, conflit d’usage etc.

- espaces ruraux du littoral : arrière pays aussi. Pop permanente et saisonnière (surtout atlantique et méditerranéen). Espaces qui se rapprochent des campagnes périurbaines.

—> deux derniers espaces : forte croissance démo, artificialisation des terres, intégration aux réseaux de transports, liens étroits avec les espaces urbains, conflits d’usages entre nouveaux et anciens hab, fonction résidentielle / agricole, touristes.

- espaces ruraux touristiques : pas forcément sur le littoral ni à proximité d’une ville mais attractivité touristique liée à la ruralité.

Première région touristique rurale : Dordogne, Périgord-Quercy. Auvergne.

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