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République et Travail, un couple indivisible, 1870-1940

Par   •  16 Octobre 2018  •  2 484 Mots (10 Pages)  •  513 Vues

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dans le onzième point : «  Nous chanterons les grandes foules agitées par le travail, le plaisir, la révolte ». C’est un appelle à l’insurrection, l’indignation, à une forme de violence. Marinetti prônait la philosophie manichéenne du coup de marteau. Et il exaltait dans ce point la polyphonie des grandes capitales.

 

Ce que nous retenons ce sont les foules et les armes, la manipulation collective. La guerre qui survient dans ce contexte est une divine surprise pour quelques uns. C’est le moment de délivrance des pulsions que la société avait trop longtemps bridée. La Guerre, seule hygiène du monde s’apparente comme apocalypse européenne, capable de régénérer les différentes « races ». GENTILE témoigne de la nécessité du totalitarisme. Cet Homme Nouveau tend à apparaître dans tous les régimes dictatoriaux de l’entre-deux guerre. Le travailleurs, enrégimenté devient un soldat manipulable, un soldat que l’on peut utiliser, un soldat dont la force de travail devient potentiellement une force armée, une force agressive. Dans ce contexte nous allons vers l’esthétique futuriste.

 

Cette esthétique de science fiction, est à l’origine de la science fiction contemporaine. Tout est dans Fritzland, ce qui est dans le premier film classé dans le patrimoine de l’UNESCO, Metropolis est le premier car a inspiré nos visions utopiques du futur.

Superman crée en 1930, évolue dans une ville appelé Métropolis. Cette esthétique de Metropolis comprend tous les codes de la société contemporaine. Elle offre une géographie de classe sociale, c’est une ville divisée, décor totalitaire. Il y a une ville haute et une ville basse. Nous avons un film qui oppose les classes.

 

II- L’enracinement

Metropolis fut un échec commercial. Il le réalise en Allemagne. Fritzlang est célèbre pour d’autres réalisation : M. le Maudit. Metropolis est un film qui l’a rendu suspect aux yeux du régime Nazi. C’est une préfiguration d’une société sous ordre. Il est intéressant que l’épouse de Fritzlang, a elle même participé à la distorsion du message. Elle a plutôt orientée le film vers une collaboration de classe plutôt qu’une opposition. Il est intéressant de voir que la ville a pu être cartographié. Il y a une préfiguration des métropoles mondiales du 20ème siècle. Tout le fantastique repose sur ce robot. La machine s’humanise où l’homme tend à se rapprocher des machine. La prise de contrôle des machines se déroule sur plusieurs étapes.

Le fonctionnement de Metropolis, c’est le fonctionnement du monstre moderne, d’une machine qui dévore ses serviteurs. On est au moment de la relève, où les ouvriers entrent dans la machine pour el faire fonctionner. Dans Metropolis, ce qui rythme ces journées, sont les temps où on entretien l’horloge est la machine. Metropolis ne cesse de montrer les ouvriers épuisés par leur travail, qui alimente la machine au gré de leur sacrifice personnel. Ce film musical et muet a exigé 35 000 figurants. 25 000 Hommes et 5000 femmes. Les figurants furent les chômeurs de l’époque. Il y a tous les codes de la science fiction. Il y a également, la révolte.  La révolte ouvrière, c’est le moment où le monde du bas monte. Le moment où la tradition sanguinaire de Métropolis s’inverse, moment où la machine se dérègle. Il y a une histoire d’amour qui se greffe sur le sujet. Toujours est-il que le dérèglement de la machine, son affolement, son inspiré de cette emballement de la machine. On débouche sur une révolte du bas monde, sur l’arrivée à la surface de ces ouvriers, qui ont pris conscience d’eux même. Toujours est-il que Metropolis témoigne d’un éventuel apocalypse. Cette leçon, c’est celle qui conduit à l’explosion du système et à sa révolte. C’est celle qui témoigne de la crise du récit de la modernité occidentale. Metropolis a été divisée, témoigne de l’impossible unité de la société, d’entente entre les places, et donc du conflit et de la guerre. Metropolis a été fondateur dans l’esthétique jusqu’à Georges Lucas et Star Wars. Metropolis a été fondateur dans la philosophie du travail. Martin HIDEGGER (pensée de la technique) qui a été aussi récupéré par l’idéologie nazi ; et HERNZ BUNGER qui s’intitule « Le travailleur ». Ce qu’il décrit, c’est une société aux ordres, enrégimentée. Il a été combattant de la première Guerre Mondiale, il a vu dans le prolongement des foules travailleuses, le prolongement des différents conflits qui ont existé avant et notamment la 1ère GM. Ils ont été récupérés par le nazisme. Cela annonce le totalitarisme, l’usage, et la perversion du travail qui furent revancharde après la première Guerre Mondiale.

 

A l’EST, ce que nous venons de voir a un écho. Cet écho c’est l’écho de la propagande de la Russie Soviétique. L’image marxiste d’une grande aurore, fait écho à cette exaltation du travail occidental chez les nazi ou les fascistes. Il se retrouve visuellement visible à Paris. Opposition présenté entre les deux pavillons nationaux que sont le pavillon nazi et soviétique.


On a le Kolkhozien qui pointe un marteau. On a l’alliance du prolétariat et du monde rural qui s’oppose. L’idée est dévoilé et perverti. Les expositions universelles pacifiques et du progrès témoigne de l’endoctrinement des foules, et de l’opposition de ces deux idéologies totalitaires.

 

L’URSS va cultiver elle aussi son Homme Nouveau (P10 Jaune). Alekseï Stakhanov personnage qui devient en 1935, l’Homme de l’année décernée par le Magasine Time. Il fait peur aux américains. Il devient héros, car dans ce régime, Stakhanov, devient dans la nuit du 30 au 31 août un héros national. Il aurait extrait tout seul, plus de dix fois le quota que la planification exigeait de chacun des mineurs. Le record est validé par les soviétiques. Il devient le héros, le modèle où tous les autres salariés, qui selon l’idéologie soviétique, doivent certes accomplir leur tâche, mais aussi faire mieux. Stakhanov devient le héros de travailleurs souriants. Eux tous se trouvent dotés d’une nouvelle aura, qui est celle qui fait plus. Le mythe qui en ressort, c’est le travail consenti puisqu’il en fait beaucoup plus. Cette propagande devenue une doctrine de masse pour témoigner les capacités de l’Homme Nouveau communiste. Témoigner les capacités du régime planifié.

 

Le Stakhanovisme est un mythe intact jusqu’aux années

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