Nourrir les hommes

...

En 1960, 1/3 souffraient de la faim, aujourd’hui 1/7 bien qu’il y ait théoriquement de la nourriture pour tous. Aujourd’hui on constate un inégal accès à la nourriture dans le monde. (Doc 1 page 75).

Les populations qui souffraient de problème alimentaire sont les populations des PMA car ils n’ont pas les moyens d’acheter de la nourriture en quantité suffisante. (Doc 1,2 page 56 et 7 page 58). Ces populations sont victime de guerre, souffre de la famine et de disette. Leur production dépend des variations climatiques, les producteurs sont aussi tributaires de la situation économiques mondiale.

La sous-alimentation et la malnutrition persistent dans le monde et cela provoque des crises alimentaires. Exemple : En 2008, le prix des céréales a augmenter et a provoqué des émeutes de la faim : Au Mexique …

- Des habitudes alimentaires qui se modifient

Depuis les années 1980, les habitudes alimentaires se modifient, cela est lié à l’élévation du niveau de vie (ex : les BRICS) et à l’urbanisation. C’est la transition alimentaire.

Les conséquences liées à la transition alimentaire :

- Augmentation de la consommation de céréales pour nourrir le bétail (les animaux). Une augmentation de 65% de viande en 50 ans. On consommait 25 kg/pers/an en 1970 et aujourd’hui nous consommons 38 kg/pers/an.

- Ont assistent à une uniformisation des régimes alimentaires. Le régime de types occidentale se propage dans le monde entier : boisson, plat, tout cela s’appelle la World food, et ont consomment ses aliments surtout en ville. La manière de manger se mondialise et le temps consacré à l’alimentation est de plus en plus court. (En Chine, il y a 1700 Mac Donald et au Vietnam, le premier à ouvert cette année)

- Développement de nouvelles pathologies tel que l’obésité ; Celles-ci ont des conséquences néfaste pour la santé : diabète, maladies cardio-vasculaire. Aujourd’hui, en Chine, 100 millions de personnes sont obèses et 200 millions sont en surpoids. Le Brésil est aussi très touché et les conséquences sont les même. L’Inde est aussi touchée de la même manière.

La malnutrition concerne les catégories sociales les plus pauvres des pays riches alors que dans les pays en développements, elle touche les catégories sociales les plus élevées.

- Assurer la sécurité alimentaire

Cf : étude de cas n°2

La révolution verte permet d’améliorer de nouvelles variétés de riz à haut rendement adapté au monde tropical.

Améliorer les espèces et les rendements afin de permettre à l’Inde de devenir un pays auto-suffisant.

Pour réussir à développer les variétés, il y a utilisation d’un « paquet technique ».

6 ans après, en 1966, l’Inde est passée d’une agriculture vivrière à une agriculture productiviste.

La révolution verte n’est pas dans les pays africains car les états sont trop pauvres.

- Produire plus : le développement de l’agriculture productiviste

- Le développement de l’agriculture productiviste repose sur un très puissant « paquet technique »

L’agriculture productiviste modifie les paysans, en effet, on passe d’un champ de bocage à un paysage d’Openfield. Une agriculture sous serre se développe (Almeria, Andalousie). Cette agriculture productiviste est très développée dans les Pays des Nords (Etats-Unis, France, Espagne, …). Mais également dans les pays émergents (Inde avec la révolution verte)

- Les O.M.G. (carte page 72-73) permettent de limiter l’utilisation d’intrants (coton, blé, maïs, …). Les principaux pays qui cultivent les O.M.G. sont : Brésil, Etats-Unis, Chine, Argentine, Inde, Canada, Afrique du Sud. Les O.M.G. suscite des débats.

- Le land-grabbing : consiste à louer ou acheter des terres à des pays qui disposent des terres cultivables :

- Pays qui accaparent : Arabie Saoudite, Inde, Corée du Sud, Japon

- Pays qui achète/loue : Soudan, Indonésie, Madagascar, Philippine, Argentine

- Pour des échanges mondialisés plus équilibrée

Aujourd’hui, les agriculteurs sont de plus en plus dépendent des firmes agroalimentaires. Les firmes fournissent plus de 80% de l’alimentation dans les pays développés. Cela entraine une mise en concurrence des agriculteurs du monde.

L’agriculture productiviste des pays développés est plus compétitive que l’agriculture des Pays des Suds et cela constitue une menace pour les producteurs des Pays des Suds. Dans ce contexte, vers 1980, des organisations vont se crée pour défendre l’intérêt des agriculteurs des Pays des Suds. Ex : CAINS : organisation qui regroupe 18 pays : Indonésie, Pakistan, Colombie, … . Ce groupe réclame un meilleur accès au marché des pays riches, une meilleure intégration de leur agriculture. Au sein de l’Union Européenne, il n’y a pas de taxe d’échange, habituellement très cher.

- Une meilleure solidarité internationale

La mise en place de l’aide alimentaire se fait dans le cadre d’ONG (action contre la faim, …) mais également par les Nations Unis à l’aide des PAM. On tente d’éradiquer la faim dans le monde grâce à cela. En cas de disette, de famine, … la FAO fournit l’aide alimentaire et les Etats-Unis ont leur propre aide alimentaire qui sert surtout pour l’Asie (stratégie : commerce, carburant, …)

- Développer des agricultures durables

Cf : Etude de cas

- Les limites du modèle productiviste

Aujourd’hui, l’agriculture productiviste est remise en cause pour plusieurs raisons :

- Les dégradations sur l’environnement sont importantes :

- Pollution des sols, des nappes phréatiques et de l’air

- Perte de biodiversité

- Erosion des sols

- Impact économique et sociale :