Mobilité durable et organisation du transport en commun à Cotonou

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Résumé

La présente étude analyse la demande en transport en commun ainsi que les raisons qui justifient le choix de moyen de transport particulier dans la ville de Cotonou. Il examine les variables explicatives qui amènent la population de la ville de Cotonou à choisir pour leur mobilité quotidienne un type de transport donné. La recherche est basée sur un questionnaire adressé à un échantillon de trois cent (300[a]) personnes, vivant ou travaillant dans l'un des treize[b](13)arrondissements de Cotonou. Un ensemble de variables, tel que: le coût, la sécurité, la vitesse, le confort et la ponctualité a été utilisé pour déterminer la préférence d'un moyen de transport spécifique. Les résultats ont révélés que les facteurs sociodémographiques n’influent pas sur le choix du mode de transport et que pour leur mobilité quotidienne, les gens préfèrent à Cotonou dans l'ordre suivant: la moto personnelle, la voiture personnelle, les taxi-motos(Zémidjans)et enfin le transport public.

Mots clés: Mobilité, les transports publics, Zemidjans, Cotonou

Abstract

This study analyzes public transport demand and the reasons behind the choice of a particular mean of transport in the city of Cotonou. It examines the variables explaining, how the population of Cotonou chooses a given type of transport for their daily mobility. The research is based on a questionnaire addressed to a sample of 300 people, living or working in one of the thirteen districts of Cotonou. A set of variables, such as: cost, safety, speed, comfort and punctuality has been used to determine the preference of a specific mean of transport. The results revealed that socio-demographic factors do not affect the choice of transport and that for their daily mobility, people in Cotonou prefer in the following order: the personal motorcycle, the personal cart,the motorcycle taxi ( Zémidjans) and lastly the public transport.

Keywords: Mobility, public transport, Zemidjans, Cotonou

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Table des matières

Dédicaces iv

Dédicaces v

Remerciements vi

Liste des sigles et abréviations vii

Liste des tableaux et graphiques viii

Résumé ix

Introduction 1

Chapitre 1 : Cadre institutionnel de l’étude 2

1.1. Présentation de l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée et de Management (ENEAM) 2

1.1.1 ENEAM 2

1.1.2 Organisation administrative 2

1.2. Déroulement du stage 3

1.2.1 Centre de Recherche en Economie Appliquée et en Management (CREAM) 3

1.2.2 Activité 4

1.2.3 Le transport et la mobilité urbaine à Cotonou 4

1.3. Observation 4

Chapitre 2 : Cadre théorique et méthodologique 6

2.1 Enoncé du problème et Intérêt de l’étude 6

2.1.1 Enoncé du problème 6

2.1.2 Intérêt de l’étude 7

2.2 Hypothèses, objectifs et questions de recherche 7

2.2.1 Hypothèses de recherches 7

2.2.2 Objectifs de recherche 8

2.2.3 Questions de recherche 8

2.3 Revue de littérature et méthodologie de recherche 8

2.3.1 Revue de littérature 8

2.3.2 Méthodologie de recherche 13

Chapitre 3 : Présentation et interprétation des résultats 16

3.1 Présentation et analyse des résultats 16

3.2 Eléments du diagnostic 25

3.3 Préconisations opérationnelles 25

Conclusion 27

Références bibliographiques 28

Annexes b

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Introduction

Des années 80 à nos jours, l’utilisation de la voiture personnelle, de la moto personnelle et du taxi-moto (Zémidjans) pour les déplacements urbains à Cotonou n’ont cessé de croître. Même si des exceptions existent, tant au Bénin (Cotonou) qu’à l’étranger, et que des nuances sont à apporter en fonction de la taille des aires urbaines, on estime qu’en moyenne plus de 60 à 80 % des déplacements se font par taxi-moto (Briod, 2011). Cette part augmentant encore avec la portée des déplacements. L’heure n’est plus à mesurer la motorisation des ménages, mais davantage leur bi ou tri motorisation. Par ailleurs, cet accès généralisé à l’automobile et son usage massif constituent pour beaucoup à la fois le signe et l’agent de la transformation des villes (Dupuy, 1995 ; Wiel, 2002).

Cette fulgurance des évolutions liées à ces moyens de transports et l’acuité des problèmes posés par le cortège de nuisances qui les accompagnent, ont conduit, quasi mécaniquement, praticiens, observateurs et les autorités municipales à focaliser leur attention sur l’analyse de leurs territorialités. Aussi, parler de mobilité à Cotonou se résume-t-il bien souvent à ne parler que de ces moyens de déplacements. En conséquence, la territorialité urbaine des transports en commun surtout celui effectué par bus reste très méconnue.

Sans minimiser l’influence de la socio-démographie des populations (âge, sexe, motorisation), nous cherchons ici à déterminer la préférence de mode de transports ainsi