Manifeste du parti communiste
Par Ninoka • 3 Juillet 2018 • 1 547 Mots (7 Pages) • 495 Vues
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Durant cette même époque, la science politique et la sociologie connaissent également une grande évolution. En effet la question de la finalité de ces science est remise en cause. Alors que jusqu’à présent celle-ci s’attachaient simplement à décrire et comprendre la société, Marx et d’autres vont ajouter à cela une finalité plus concrète. La sociologie et la science politique servent selon eux, certes à expliquer, mais également à changer l’ordre des choses et donc agir.
II/ Ambition du manifeste
A / La pratique
Selon Marx et Engels, la philosophie théorique a pour but la pratique.
Les idées peuvent devenir des forces matérielle. Effectivement, ils jugent les observations établies indissociables d’une transformation de la société.
Ainsi lorsqu’il développe dans son oeuvre, Le Manifeste du Parti communiste, son observation qui sera celle de sa vie; observation selon laquelle, autour de lui, la force des prolétaires augmente du fait du développement de l’industrie et donc de leurs nombre mais également qu’ils prennent conscience de cela, il croit à une révolution.
L’Europe voit une augmentation forte, rapide de la classe ouvrière, un bond démographique importante, ainsi qu’un essor des villes nouveau. Ce dernier sera la conséquence du développement de la société industrielle. Il nous dit: « les conditions d'existence au sein du prolétariat, s'égalisent de plus en plus, à mesure que la machine efface toute différence dans le travail et réduit presque partout le salaire à un niveau également bas. Par suite de la concurrence croissante des bourgeois entre eux et des crises commerciales qui en résultent, les salaires deviennent de plus en plus instables ; le perfectionnement constant et toujours plus rapide de la machine rend la condition de l'ouvrier de plus en plus précaire; les collisions individuelles entre l'ouvrier et le bourgeois prennent de plus en plus le caractère de collisions entre deux classes. Les ouvriers commencent par former des coalitions contre les bourgeois pour la défense de leurs salaires. Ils vont jusqu'à constituer des associations permanentes pour être prêts en vue de rébellions éventuelles. Çà et là, la lutte éclate en émeute. »
Si l’oeuvre démontre une force importante de cette classe, le prolétariat, elle à aussi pour but de regrouper les tendances socialistes révolutionnaires en un groupe unifié, à l’heure du printemps des peuples.
A travers son oeuvre, Marx se veux finalement, porte parole et unificateur sans pour autant prétendre créer un véritable parti. En effet il énonce: « prolétaires de tous les pays, unissez-vous !» et: « Le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. ”
B/ La vérité
MARX et ENGELS nous font part dès l’incipit d’une ambition très importante, celle de rétablir la vérité.
En effet, ils considèrent que l’on se méprend sur ce qu’est le communiste et s’emploient à exposer au monde ce que c’est réellement. En effet l’incipit se termine part: « Il est grand temps que les communistes exposent, à la face du monde entier, leurs conceptions, leurs buts et leurs tendances; qu'ils opposent aux fables que l'on rapporte sur ce spectre communiste un manifeste du parti lui-même. »
Les auteurs commencent par démontrer à quel point les communistes ont d’ennemis. En effet ils emploient une énumération: « le pape et le tsar, Metternich et Guizot, les radicaux de France et les policiers d ' Allemagne. » destiné à accentuer cela. Il s’agit en fait de « toutes les puissances de la vieille Europe. » Ceux -ci, nous dit-il s’appuient sur des fables, qui n’ont rien à voir avec le communisme. Les parti emploient ce dernier comme une injure, un défaut qu’ils se renvoient au sein des débats politiques.
Le communisme est vu comme un « spectre », terme utilisé par Marx et Engels. Le spectre désigne une apparition fantastique et effrayante d’un mort mais aussi et surtout, une représentation effrayante d’une idée d’un événement menaçant. Si le communisme apparait donc comme une puissance maléfique dont tout le monde à peur et qui « hante l’Europe », c’est à tord car si il s’étend effectivement, c’est simplement de sa représentation effrayante que l’on a peur et non pas le communisme lui-même.
Conclusion: Marx et Engels ont jouèrent un rôle important dans les combats politiques du moment. Il ne proposèrent pas simplement une analyse de la société mais également un moyen de changer les choses. Si l’on sait aujourd’hui que dans les tournants de l’histoire, le communisme à trop souvent emmené la dictature notamment, en Chine, Russie, ou à Cuba, le Manifeste du Parti communiste demeure une oeuvre fondamentale de l’histoire qui transcrit une nouvelle façon d’explorer la société mais également un programme non pas politique, mais d’union vers un but commun, changer l’ordre établit.
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