Le nationalisme
Par Matt • 27 Novembre 2018 • 1 332 Mots (6 Pages) • 423 Vues
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En 1830, une seconde révolution en France, qui se terminera par l’instauration d’une monarchie constitutionnelle, mettra le feu aux poudres à une Europe révolutionnaire. Les Belges seront les premiers à devenir indépendants et instaureront une monarchie libérale. D’autres insurrections auront lieu comme celle des Polonais, de la Confédération germanique et dans les royaumes italiens. Elles seront toutes encore une fois matées. Quelques autres mouvements révolutionnaires auront lieu en France, à Bologne, en Calabre et en Sicile, mais ne mèneront à rien. Nous pouvons observer que malgré tous les essais tentés et qui ont échoué le nationalisme continu pourtant, malgré que l’élan retombe de temps en temps, à s’essayer. C’est avec le « printemps des peuples » que la question nationalisme des peuples décollera. Cela commencera encore en France par une autre révolution qui mènera à la seconde république et ayant comme cause première une crise économique et l’interdiction d’être un républicain. Des États italiens suivront le mouvement malgré que certains ne veulent pas se rattacher aux autres dans leur guerre contre l’Autriche. Les souverains des États voyant cela seront obligés d’adopter des constitutions libérales s’ils veulent pouvoir rester en place. Les États allemands feront de même et organiseront un parlement provisoire qui servira comme représentation nationale. Des réformes libérales seront ici aussi adoptées. Il y aura aussi dans l’équation des révolutions les Hongrois qui veulent une constitution, la Croatie qui proclame son indépendance, les Roumains qui veulent également une constitution, etc. Malgré encore que les insurrections soient réprimées notamment par les Autrichiens, des réformes misent en place en 1848 seront gardées intactes.
C’est dans la seconde partie du XIXe siècle surtout après 1860 que les nationalismes réussissent à s’imposer face aux grandes puissances. Premièrement les États italiens qui veulent depuis longtemps leurs autonomies et dont la plupart veulent une Italie unifiée, réussira enfin. Alliés avec le dernier empereur français Napoléon III, qui veut une révision des frontières européennes et qui soutient le nationalisme des autres, les États italiens vaincront les Autrichiens et auront enfin l’unité voulue en 1866. En 1870 c’est Rome qui est conquis et qui deviendra la nouvelle capitale. Les États allemands eux se réunissent petit à petit autour de la Prusse. La guerre remportée contre l’Autriche en 1866 fait en sorte de les rapprocher de plus en plus et l’unité sera enfin faite lors de la victoire contre la France avec la proclamation de l’Empire allemand en 1871 à Versailles. En Autriche, l’empereur est forcé de signer un compromis en 1867 avec les Hongrois et qui divise l’empire en deux. Sera donc créé l’empire austro-hongrois qui malgré l’arrangement fait toujours face à des problèmes de nationalisme, mais venant d’autres nationalités par exemple les Slaves du Sud. En France, après la défaite contre les Allemands en 1870, la IIIe République est mise en place et sera démocratique.
Même si tous les peuples n’ont pas réussi à créer une nation, les pensées libérales ont fait leur chemin un peu partout. En France, sous la troisième République la liberté de presse est proclamée en 1881. La pensée socialisme est développé avec l’apparition de groupes socialistes, les ouvriers essaient de se regrouper en syndicats, l’instruction obligatoire surtout de niveau primaire, la libre pensée, etc.
En conclusion, nous pouvons dire que le nationalisme est un phénomène majeur pour la compréhension de l’histoire de l’Europe au XIXe siècle. Dès la fin de la Révolution française, nous pouvons observer une très grande agitation en Europe concernant des groupes qui veulent se séparer des grands empires et avoir leur propre État. Malgré toutes les répressions, les révoltes seront continuelles et les idées libérales mis de l’avant à chaque fois. Dans la dernière partie du siècle, on peut voir que certaines nations ont réussi à avoir leur État et que d’autres qui n’ont pas réussi ont eu au moins des monarchies parlementaires.
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