HIS 4521, le nationalisme au Québec
Par Plum05 • 11 Octobre 2018 • 2 916 Mots (12 Pages) • 408 Vues
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En 1968, depuis que les forces nationalistes se sont réunies au sein du Parti Québécois, le gouvernement central est bouleversé. Ainsi, le Gouvernement fédéral désigna en 1977 une autre commission sur la Constitution où ils conseillent une « décentralisation du fédéralisme canadien ; la création d’une Chambre des provinces au lieu du Sénat actuel et le droit aux provinces de légiférer sur les droits linguistiques. »[8]. Après l’échec du référendum de 1980, le Québec est la seule province qui fait des négociations avec les autres provinces pour changer la Constitution. Comme la nouvelle Loi constitutionnelle de 1982 enlève ses droits historiques, il la désapprouve.
Par rapport à l’Accord du lac Meech en 1987, les provinces de Terre-Neuve et de Manitoba n’approuvent pas la reconnaissance du Québec comme société distincte. De la même façon que l’Accord du lac Meech, l’accord de Charlottetown est rejeté. Ainsi, en 1994, le Parti Québécois est devenu au pouvoir et perdre encore le referendum d’un an plus tard.
Des années après la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, l’impasse demeure. Malgré cela, au cours de cette période, le Québec s’est efforcé d’occuper pleinement ses champs de compétence. Par la suite, à l’époque de la mondialisation néo-libérale, s’adopte la Loi 101, la Charte de la langue française de 1977 qui argument que le français est la langue officielle de l'État québécois et qu’en ordonna son emploi dans la vie publique. « […] L’esprit même de la Révolution tranquille et du nationalisme nouveau qui en est issu s’inscrit tout à fait à l’encontre de la xénophobie et de l’exclusion. Il ne s’agissait plus, à compter de 1960, de blâmer « les anglais » pour tous nos maux mais de nous affirmer comme francophones de prendre une place, de bâtir un véritable réseau moderne de communication francophone ».[9]
Bref, aujourd’hui le Québec, grâce à son posture face aux minoritaires, il continue d’être minoritaire, malgré que la majorité de sa population soit francophone.
- Entre le nationalisme et le racisme
Avant tout, nous reconnaissons qu’ils existent des différents points de vue qui défendent la thèse que le nationalisme se caractérise pour l’intolérance, et que le racisme se caractérise pour un excès identitaire.
« Le nationalisme, en tant que mouvement émotif qui s’adresse à une collectivité, peut libérer des énergies inattendues. L’histoire nous enseigne que cela s’appelle souvent le chauvinisme, le racisme, le jingoïsme et autres croisades du genre, où la raison et la réflexion sont réduites à leur plus simple expression. Il se peut que dans certaines conjonctures historiques, là où l’oppression fut sans mesure, la misère sans nom et toute autre issue bouchée, on ait dû invoquer le nationalisme pour déclencher la révolution libérante. Le recours à cette passion était alors un pis-aller inévitable, et il fallait bien accepter que le pire vînt avec le meilleur »[10] (Pierre Elliott Trudeau, 2013)
Alors, dans ce cas, on dirait que le nationalisme nous appris à être racistes, à cause du rejet de la discrimination, de l’exclusion, etc. Nous conclurions que, dans cette perspective, tout mouvement nationaliste est multiplicateur du racisme. […] « en effet le nationalisme culturel, tel que le défend Dumond, est fréquemment associé à des accusations de xénophobie et de discrimination » […].[11] C’est ainsi qu’habituellement, les concepts de nationalisme civique et ethnique s’opposent. Malgré cela, tel opposition n’est pas absolue pour certains auteurs. C’est pour cela qu’n nouveau nationalisme civique et territorial éloignerait les barrières ethniques et culturels, et si on l’adopte ceci conduirait à tolérer et à accepter la différence, sans donner aucune importance à l’origine ethnique des individus car il intervient dans les relations entre les francophones ou les anglophones et les immigrants. [12]
Pour Balthazar, la limite entre ces deux nationalismes est corrélativement accessible. Il argument aussi que la société québécoise se dirige de plus en plus vers l’unification issus de la diversité culturelle. En outre, que dans certains périodes il existe une prédisposition à l'exclusion.
3.1. L’intégration culturelle
Au sujet de l’immigration, qui est un ancien phénomène, sa politique contribue à maintenir l’équilibre politique et social. Durant la Révolution tranquille, se remarque l’idéologie québécoise qui expose son désir de ne pas continuer d’être une minorité. Pourtant, pour les québécois l’immigration est une stratégie démographique du gouvernement fédéral pour accentuer son statut minoritaire. Alors, l’intégration de ses immigrants commence à être priorité pour eux. Selon Louis Balthazar, pendant cette période, la société québécoise est devenue beaucoup plus accueillante et ouverte aux autres.
Au cours des années suivantes, le Québec fait preuve d’une exceptionnelle ouverture à l’immigration. À propos de l’intégration linguistique, économique et culturelle, et de l’accueil aux nouvelles immigrantes, c’est jusqu’en 1990 que le Québec obtient le contrôle grâce à l’adoption d’un énoncé de la part de l’Assemblée nationale. Tel énoncé remarque les principes sur la langue française, la participation et la contribution pour favoriser la société et aussi le respect des valeurs fondamentales et des échanges culturels.
Cependant se met l’accent sur la participation comme instrument d'intégration. Puis, on s’en rapporte aux deux nationalismes (québécois et canadien), qui entrent en conflit. « […] les accusations de racisme n’ont-elles rien à voir avec la nature du nationalisme québécois. Elles sont plutôt motivées par la volonté de préserver l’intégrité culturelle du Canada […] ».[13] Donc, c’est le nationalisme québécois qui est le plus ouvert et le plus tolérant. Par conséquent, nous pensons que ni par définition ni par nature même le nationalisme n’est raciste et que cela dépend de la position des nationalistes.
3.2. Racisme en ce qui concerne au langage
« […] d’accepter de s’intégrer pleinement et d’adopter le français comme langue commune. Affirmer le contraire serait succomber à des préjugés et à une vision mythique des choses qui ne peuvent conduire qu’à une discrimination ou à un racisme à rebours ».[14]
La question de la langue et du multiculturalisme
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