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Le communisme des accords de Tours a 1992

Par   •  19 Août 2018  •  2 778 Mots (12 Pages)  •  551 Vues

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Vers la fin 1939 le PCF critique vivement l'entrée en guerre de la france. Ils organisent donc une serie de mesure a l'encontre du gouvernement de Vichy

A partir de 1940 les communistes réagissent face a l'occupant ce qui aboutit en mai 1941 a lacréation du Front national contre l'occupant hitlérien et le gouvernement de Vichy. Dirigé par Jacques Duclos et Benoit Frachon ,le pcf prend donc une place majeur dans la resistance . Les hostilitées debutent reelement a partir de 1941 s'en suit en 1942 la fondation des Francs-Tireurs et Partisans français dirigés par Charles Tillon

En 1943, le PCF et le Front national participent conjointement a la mise en place du Conseil national de la Résistance (CNR). Pierre Villon qui occupe le poste de représentant du Front national, est chargé de mettre au point le plan de la Commission d'action. A cela nous pouvons ajouter que des communistes furent intègres au gouvernement provisoire constitué par de Gaulle. L'importante mobilisation du parti dans la résistance, on parle alors du parti des 75 000 fusillés, au sortir de la guerre renforce considérablement le parti communiste francais avec près de 800 000 adhérents. et lui rapportent d'importants succès électoraux par exemple ils cumulent en 1946 un total de 5489000voix et 169 députés en novembre 1946. tout cela permet au PCF de se hisser a la place du premier parti de france. La parti mets en place de nombreuses mesure tel que la mise en place de l'assurance maladie,du systeme de retraite et des allocations familiales mais également une reglementation du travail des mineurs et des heures supplementaires.a coté de cela ils se montrent reticents au plan marshall des etats-unis qu'ils pensent etre une tentative américaine pour imposer un impérialisme.et égalemment a mener la guerre en indochine du fait de leurs idéaux et du rejet cette fois d'un impérialisme francais. Ils apportent également leurs soutient aux mouvement de greves successif de 1947 a 1953 ce qui leurs permet de conserver un éléctorat important.

Cependant nous pouvons noter une perte de vitesse graduelle du nombre d'adhérents entre 1945 et 1955 de l'ordre de 50% qui est du a l'attitude polémique du PCF vis a vis de l'URSS que le parti soutient aveuglement sans faire preuve de la moindre reserve ou critique ce qui cause des divisions interne. En 1958 le parti s'oppose au retour de De Gaulle sur la scéne politique francaise et a l'instauration de la Ve republique qu'ils contestent notamment vis a vis du pouvoir plus important du president et l'on parle meme de suspicions quant a la tentative de de Gaule d'instaurer une dictature.

A partir de 1959 s'amorce un processus de mutation politique. En 1963 la these de staline selon laquelle un parti unique serait l'horizon indepassable pour instaurer le socialisme est rejetée en france. Cette periode est également marquée par la volonté d'une transition pacifique du capitalisme au socialisme, l'aspect revolutionnaire semblant desormains inenvisageable et un abandon du modele sovietique au profit d'une vision plus francaise du communisme qui correspondrait plus a la situation du pays, qui serrait plus facilement transposable. Bien qu'en mai 1968 le PCF eut un rôle non négligeable et qu'a ce moment nombreux furent les etudiants notamment ou les intellectuels qui brandirent le petit livre rouge, on note tout de meme une regression du parti qui lors des presidentielles de 1969 ne'a pour son candidats que 22% des votes. S'en suivra un rapprochement vers la gauche plus « libérale » qui est illustrée par le support de francois mitterand des le premier tour aux présidentielles de 1965 puis a celles de 1974.mais c'est en 1972 que s'opperera un tournant majeurs quand le parti socialiste et le PCF adopteront un programme commun et qui verra le PS devenir de plus en plus important au détriment du PCF qui stagnera pour finalement perdre sa place de premier parti de france en 1978.

III De 1978 a 1992 le declin du PCF

A partir des années 1980 (évélations sur l’envers du « modèle » soviétique, le Goulag à partir des livres de Soljenitsyne, l’URSS cesse d’être un modèle mais reste une référence mythique., ML évoque la vision de l’URSS dans l’enseignement public (réalisations sociales, modernité) du fait des liens organiques entre syndicalisme enseignant (SNES, SGEN-CFDT) et gauche socialo-communiste. L’URSS, même critiquée, apparaît ici comme l’alternative au capitalisme et la dépositaire d’une « perspective révolutionnaire ».

Au premier tour de l'élection présidentielle du 26 avril 1981, Georges Marchais obtient 15,34 % des suffrages exprimés ; au second tour, le parti soutient le socialiste François Mitterrand et, lors des élections législatives de juin, il applique des accords de désistement conclus avec le parti socialiste.

Le PCF aide victoire du PS, mais recule encore par rapport aux élections de 1978 ; il n'obtient que 16,17 % des suffrages au premier tour et ne retrouve que 44 sièges sur 86 mais un accord conclu avec le PS permet l'entrée de quatre ministres communistes dans le gouvernement Mauroy, formé en juin 1981. Les élections municipales de mars 1983 et les européennes de juin 1984 (11 % des voix) confirment son affaiblissement.

En juillet 1984, les communistes décident de ne pas participer au gouvernement formé par Laurent Fabius. Pourtant la chute éléctoral se fait sentir plus que jamais : moins de 10 % des voix aux élections législatives de 1986, à peine plus plus à celles de 1988, jusqu'aux 6,75 % d'André Lajoinie à l'élection présidentielle de 1988.

dès les années 1970 par l'effondrement du marxisme, entraine un déclin politique qui frappe l'appareil militant, les relais syndicaux, les réseaux de socialisation et entraîne avec lui, la dislocation de toute une culture de contre-société qui se faisait en parallele de la culture capitaliste.

Ni la perestroïka soviétique, ni la chute des régimes de l'Europe de l'Est, ni même la mobilisation pacifiste contre la guerre du Golfe ne viennent enrayer ce reflux. Au contraire, la direction du PCF, adossée à une CGT elle-même affaiblie, repliée sur la défense des secteurs les plus défavorisés (chômeurs, immigrés, industries et régions en crise), abandonne définitivement en 1985 la stratégie d'union de la gauche et durcit son attitude à l'égard des socialistes.

Le PCF est au fonds la « fille aînée de l’Eglise communiste »

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