Le Sahara : etude de cas
Par Raze • 20 Avril 2018 • 962 Mots (4 Pages) • 597 Vues
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(AQMI) les Etats-Unis ont pris des nombreuses initiatives pour renforcer leur présence
militaire au Sahara (enjeu sécuritaire). Mais on s’aperçoit aujourd’hui que les U.S.A n’ont pas
contribué à renforcer la stabilité et la sécurité dans certains pays tels que le Tchad, le Mali et
le Niger où l’on voit des hausses de trafics en tout genre (drogues, cigarettes, prises
d’otages…). En conclusion, longtemps à la marge, l’espace saharien est maintenant au coeur
de la géopolitique internationale car il représente un enjeu stratégique par l’essor des trafics
illégaux et du tourisme dans une région riche en ressources naturelles.
3/ Pour lutter contre le terrorisme, les grandes puissances internationales interviennent
dans cette région par le biais de l’ONU (doc 6, 9 et 10). Ces derniers disposent ainsi de
nombreux postes d’observation, installé par exemple en Mauritanie. Les grandes puissances
font appel à l’ONU pour lutter contre le développement du trafic d’armes et de stupéfiants
ainsi que les migrations clandestines. L’ONU intervient également pour venir en aides aux
Sahraouis. Etant donné que le Sahara est un espace convoité (AQMI) la sécurité de cette
région dépend des actions des puissances étrangères tel que l’ONU, donc c’est pour les raisons
évoquées précédemment que le Sahara est dépendant des grandes puissances même si ces
dernières n’arrivent pas toujours à régler certains problèmes. Par ailleurs, si l’on se base le texte de A. Bourgeons et de E. Gregoire, « les nouveaux enjeux pétroliers et miniers ont fini par mettre la question de la sécurité sur le devant de la scène. ». En effet, les puissances occidentales voient leur intérêts avant tout, et l’Afrique déborde de minerais, d’hydrocarbures et de pétrole. De plus, le Sahara est devenue depuis peu un « front de guerre contre le terrorisme » qui touche surtout les occidentaux. L’attentat du 11 septembre 2001 étant la cause des interventions américaines en Afghanistan(2001) et en Irak (2003). Les Américains veulent-ils toujours être les gendarmes du monde ? Non, depuis leur politique du Smartpower, ils laissent les autres puissances Européens s’immiscer dans les affaires Africains en gardant l’œil et en s’assurant que tout se passe comme ils l’avaient souhaité. C’est par ces intérêts que les puissances internationales « cherchent à développer sa coopération sécuritaire et militaire avec ses anciennes colonies sahéliennes, notamment dans le domaine des flux migratoires à destination d’Europe. » On peut aussi constater que les camps de réfugiés se trouvent à proximité des postes de l’ONU (doc 6). Les habitants de la région sont donc divisés et fragmenté cherchant un peu d’équilibre et de paix, justement ce que leurs proposent les puissances internationales par leurs interventions, leurs camps de réfugiés et migrations en directions de l’occident. Enfin, celles-ci « incitent les gouvernements à renforcer leur actions de surveillances ». Les puissances ont la main mise sur les pays qui deviennent de plus en plus dépendants par les multiplications de conflits et par les possibilités de trafics illégaux, bon pour leur économie.
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