L’assemblée des protestants réunis à Anduze le 12 février 1573

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Le roi est sous influence, les calvinistes le perçoivent comme un tyran car en reconnaissant le 26 aout la responsabilité du massacre, il a décidé de tuer toute une partie de ses sujets et de réduire les autres à la religion catholique et comme un traite car il n’a pas respecté le traité de paix du traité de Saint Germain. Les monarchomaques considèrent que le roi n’a pas respecté le contrat qui le lie à ses sujets. C’est une idée qui surgit aussi chez les catholiques : le roi doit à son peuple justice, protection et sécurité et le peuple doit lui obéir. Les sujets ne sont plus obligés d’obéir car le contrat est rompu.

Pourquoi ne pas remplacer le roi par le Duc d’Alençon car il est plutôt favorable aux protestants ou encore à Henri de Navarre.

L’organisation  et l’action de l’assemblée : objectif : il faut que les résolutions ne s’arrêtent pas là : on voit la gestation de l’organisation politique des protestants français. Elle se calque sur l’organisation religieuse à trois niveaux :

Les villes (l’administration municipale qui est à la charge des consuls : toutes les villes sont invitées à se réunir pour constituer des généralités ou des provinces, lesquelles ont une assemblée qui se réunit tout les 3 mois afin de prendre des décisions et nommer un conseil et un chef militaire). On cherche à mettre en place un cadre fédéral (= les états généraux constitués des délégués des assemblées provinciales (ils doivent se réunir 2 fois par ans) = provinces unies du Midi afin d’assimiler ce système aux Provinces unies des Pays-Bas)

Prendre la relève de Charles IX qui est injuste, afin que l’on ait un nouveau gouvernement et un dirigeant plus juste. Pendant plus de 20 ans, on a une province qui échappe totalement au pouvoir royal. Méfiance des provinces unies du Midi envers Henri IV qui a changé de camps. Ce n’est qu’en 1796 avec le début des réflexions sur l’Edit de Nantes qu’elles lui accordent leur confiance.

CONCLUSION:

Les protestants sont répartis dans une sorte de croissant. Il y a un siège à La Rochelle. Signature de l’édit de Boulogne en juillet 1573 qui met fin à ce siège. Mais cet édit divise les huguenots. Ceux du Midi considèrent que ceux de La Rochelle se sont permis de parler au nom de tous et ont des privilèges qui leurs sont propres. Mettre en lumière le débat historiographique sur l’interprétation que l’on peut et doit donner au provinces unies du midi (sécessionnistes, ou mesure de protection (conjoncturelles