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La nouvelle histoire

Par   •  10 Janvier 2018  •  2 545 Mots (11 Pages)  •  545 Vues

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L’histoire et l’école républicaine

André Burguière mentionne dans son introduction une caractéristique qui est propre à la France, ce qui en fait par ailleurs son originalité. Depuis le XIXe siècle, l'histoire y jouait un grand rôle, mais pas tant pour des raisons scientifiques, mais il a mit l'histoire au service de la formation du citoyen ligne 30-31 : « le problème de la place de l'histoire dans les programmes scolaires et la formation du citoyen » le meilleur exemple et certainement le plus significatif est celui de l’école.

En effet, nous pouvons citer le petit Lavisse, manuel scolaire rédigé par l’historien du même nom. Cet ouvrage visant à renforcer la démocratie et la cohésion nationale sous la II République, en résumé le but était de ‘légitimer l’unité nationale’ ligne 21 : « le problème de la place de l'histoire dans les programmes scolaire et la formation du citoyen ». Ernest Lavisse, fondateur de l'Ecole méthodique est à son époque surnommé ‘l’instituteur national’, c’est celui qui écrit un roman national, pour la cohésion des citoyens français

Notre nation elle aussi entretient un rôle particulier avec l’histoire, jouant un rôle de pilier, de bâtisseur de notre pays.

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L ‘histoire et la République

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La concurrence des mémoires

Il emploie à la ligne 22 « mémoire collective » on comprend qu’il n’y a pas seulement une mémoire unifiée, mais bien que l'histoire en France est liée à plusieurs mémoires, et souvent des mémoires en conflits, qui s’opposent. Par cette concurrence chacun peut servir ses intérêts propres. On peut aborder le thème des mémoires coloniales contre les mémoires de la décolonisation en prenant le cas de la guerre d’Algérie, sous la plume de Pierre Nora. On remarque alors des mémoires très divergentes, en conflit avec les mémoires des harkis, de l’état français et des anciens combattants. C’est la grande diversité leur diversité fait la richesse de l’histoire et des travaux de l’historien.

La mémoire nationale est extrêmement polémique, fait l'objet de débats, la dimension politique de l'histoire est inévitable, c'est ce mariage de l'histoire et de la politique qui est évoqué à la ligne 20 : « Le mariage de l'histoire et la politique n'a rien d'exceptionnel ».

Malgré toutes ces divergences, il existe des témoignages qui font l’unanimité et qui ont un rôle fondateur de l’histoire de notre pays.

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Le mythe fondateur de l’histoire

Comme cité précédemment dans le c) de la première partie dans ligne 21 : le mythe fondateur devient alors une chose fondamentale. Elle permet de structurer l'unité, bien que la France ait une identité politique plus ancienne, mais qui après la crise de la Révolution de 1789, a besoin d’être réaffirmée par la discipline historique instrumentalisé surtout lors de la III République. Son but est celui de légitimer l'unité nationale

La politique donne aux historiens la mission implicite de construire « une mythologie des origines » à la ligne 22. Trouver des grands mythes qui légitiment la réalité d'aujourd'hui à partir des faits d'hier. C’est le cas pendant la IIIe République : (avec le 14 juillet qui devient une fête nationale en 1880 . On remarque une utilisation contestable de la discipline historique.

L’histoire a également un rôle fondateur de mythes avec les travaux d'historiens qui font de ce que l’on parle une l’histoire ‘par le haut’ c’est-à-dire en écrivant les biographies de personnes célèbres, une histoire qualitative. Depuis les années 1970’s ce type d’idées a prit fin et l’on fait maintenant l’histoire par le bas si l’on peut dire. L’historien s’intéresse à l’histoire du peuple, des gens, c’est ce que l’on appelle l’histoire des mentalités. Désormais depuis les années 70’s on utilise de nouvelles approches avec des sciences telles que l'éthnologie, la démographie historique, l’anthropologie

En tant que citoyen, l’historien parce qu’il est souvent politiquement engagé dans ses recherches laisse toujours des traces de sa subjectivité.

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L'engagement de l'historien : le renoncement à l’objectivité

L'engagement de l'historien est inévitable, il doit se poser des questions qui l’aideront à comprendre comme vu précédemment dans la ligne 2.

« « Toute histoire part du présent », aimait à répéter Lucien Febvre » ligne 4 mais comme le présent (dans le texte c'est la tradition pas le présent qui est idéologique) est « idéologique » ligne 18. L'histoire elle-même ne sera jamais indépendante des chocs idéologiques ... il est donc nécessaire de faire une analogie entre la passé et le présent afin de comprendre au mieux ses deux périodes. Ici aussi, Burguière se détache de la tache de résurrection des méthodistes et constate donc ce qu’il appelle la double tradition historique.

Il ne croit absolument pas à ce qu'était le point de vue de Fustel de Coulanges, cette façon de penser est pour Burguière, extrêmement naïf, irréaliste. Il défend ainsi l’idée qu'il ne peut pas y avoir de totale déconnexion entre l'histoire et le politique.

Selon lui, Ça n'est pas parce qu'on sait qu'on ne pourra jamais être complètement objectif qu'il faut renoncer à l'objectivité.

En effet, l’approche scientifique de la discipline qu’est l’histoire permet de tendre vers plus d’objectivité. (Comment le sais tu?)

III/ vers une histoire scientifique

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A. Le besoin d’une prise de distance

Lorsque Burguière, explique à la ligne 35 (où à la ligne 35?) que les pères des Annales Bloch et Febvre, sans du tout avoir l'idée que l'on peut se débarrasser de ces attachements, aide l'historien à prendre du recul par rapport à ce qu'il est et par rapport à

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