La mémoire du génocide en France depuis 1945.
Par Andrea • 8 Avril 2018 • 1 059 Mots (5 Pages) • 424 Vues
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vis à vis de la population, des historiens
mais aussi des politiques.
A cette époque, on remis en cause la responsabilité des dirigeants, et donc du pays
par la même occasion, au sujet à la déportation des Juifs. Il a fallu que cinquante ans
passent pour qu’un président ose enfin en parler officiellement, à savoir ici le
président Jacques Chirac en 1995, comme souligné par François Hollande dont le
discours n’est en soit que le prolongement de cette reconnaissance de responsabilité
“Le grand mérite du Président Jacques Chirac est d’avoir reconnu ici-même, le 16
juillet 1995, cette vérité. « La France, dit-il, la France, patrie des Lumières et des
droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait
l’irréparable »”. Il affirme que “ La vérité ne divise pas. Elle rassemble”, en dénonçant
le rôle de la France dans ce massacre il suit donc le chemin de Jacques Chirac, mais
aussi de François Mitterrand bien avant eux malgré le fait qu’il soit aujourd’hui plus
clair et concis dans ses propros. Les politiques comme on peut le voir, occupèrent
donc une grande place dans l’évolution de la mémoire du génocide en France.
François Hollande évoque le passé à travers son discours afin de mieux parler du
présent, mais aussi de continuer à mener le combat contre l’antisémitisme. Un
discours qui sucita notamment un bon nombre de polémiques, certains trouvant que
le Président était allé un peu trop loin dans l’acte de repentance nationale. La France
adoptant une attitude de “reconnaissance expiatoire” si on peut dire, comme peut le
faire aujourd’hui l’Allemagne à mon sens. En comparaison, ce pays fut responsable
de deux guerres mondiales et par la même occasion de de millions de morts. Sans
compter son soutien dans la création de l’Etat d’Israël. Et désormais, à l’heure
d’aujourd’hui, Angela Merkel accueille dans son pays des vagues d’émigrants et
réprimande les pays qui eux, désirent fermer leurs frontières à ces réfugiés. N’est-ce
pas tout comme pour la France, bien qu’à une échelle beaucoup plus importante, une
sorte de souhait de “rattrapage” face à de mauvais actes, à une mauvaise conscience
même ? C’est en tout cas ce qu’il semble être.
Quoiqu’il en soit, on voit qu’aujourd’hui la place occupée par la France dans ce
génocide et bel et bien déterminée. Voir même soulignée, ici, dans son discours par le
Président de la République française. Comme François Mitterrand, ou encore
Jacques Chirac avant lui, François Hollande souhaite continuer à mener la lutte
contre l’antisémitisme. Tâchant de se racheter pour les actes autrefois commis, du
moins c’est ce qu’on pourrait aujourd’hui penser.
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