La frontière états-unis/mexique : une interface active.
Par Ramy • 29 Mai 2018 • 1 167 Mots (5 Pages) • 543 Vues
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à cause) de nombreux échanges entre ces deux pays dans cette région.
3. Comme le montrait déjà le doc5 étudié en question 2, on observe des flux de drogue du Mexique vers les États-Unis. Le doc3 explique alors le cheminement de cette drogue et montre les tensions qu’elle implique. C’est avec l’exemple des villes frontalières de Ciudad Juáres (Mexqiue) et El Paso (États-Unis), que le le New York Times montre le contraste entre deux villes pourtant toutes deux concernées par le trafic de drogues. Ainsi, les habitants de la ville mexicaine assistent à une explosion de la violence due à la course pour la drogue et l’argent qu’elle entraîne : les gangs et les cartels sont alors en guerre. Ils savent de plus que malgré la forte séparation voulue par l’autorité américaine entre les deux pays, montrée par le doc4 avec la surveillance des frontières par une unité spéciale de la police (la border patrol), que le bien-être économique lié aux échanges entre ces deux régions frontalières est très important pour les États-Unis, ce qui implique une baisse de la vigilance de la police aux frontières qui profite aux trafiquants.
Si, Ciudad Juáres est le théâtre d’une véritable guerre sanglante (plus de 3000 homicides en 2010), il en est autrement pour El Paso qui est une ville « calme » d’après le doc3. Ce n’est pas pour autant que cette ville n’accueille pas la drogue Mexicaine, il s’agit même de la ville dans laquelle se font les échanges d’argent et d’armes pour cette drogue. C’est ainsi, les États-Unis qui, en donnant leurs armes pour la drogue engendrent les violences et les tensions que l’on connait de l’autre côté du fleuve.
Ce contraste est la démonstration même de la forte séparation qu’il existe entre les États-Unis et le Mexique tant dans la qualité de vie, que dans la sécurité puisque la frontière américano-mexicaine est, côté Mexique connue pour les tensions qu’elle à cause des trafics de drogue destinée aux États-Unis.
4. La frontière américano-américaine est représentée par un figuré linéaire à savoir un long trait noir qui marque une séparation. Elle permet, entre autre, de marquer le contraste de revenu par habitant et par an entre les deux pays. En effet, les figurés de surface utilisés permettent de hiérarchiser, par la variation de couleur (toujours dans le vert), différents niveaux de revenus.
De plus, les échanges entre le Mexique et les États-Unis sont représentés par des flèches, figurés linéaires, de différentes couleurs. Cette diversité de couleurs illustre bien les nombreux flux, qu’ils soient migratoires, touristiques, de capitaux ou de drogue, que l’on observe entre nos deux pays voisins.
Enfin, des figurés ponctuels permettent de montrer d’une part la présence de grande métropoles telles que Dallas ou Los Angeles du côté américain et Nuveo-León du côté Mexicain de la frontière mais aussi l’existence de villes jumelles, à cheval sur les deux pays.
5. Cette carte montre que, malgré la forte séparation que l’on observe entre les États-Unis et le Mexique –que l’on remarque notamment par les différences de revenu par habitants et par an de part et d’autre de la frontière-, la zone frontalière est un véritable lieu d’échange et d’influence. Ainsi, on y compte quatre villes jumelles, autant influencées par les États-Unis que par le Mexique. Il y a aussi de nombreux échanges qu’ils soient bénéfiques et de bonne influence sur le pays ou pas puisqu’on observe des flux migratoires apportant un dynamisme démographique important du côté étatsunien, des flux touristiques bénéfiques au Mexique, des flux de capitaux apportant du dynamisme économique aux deux pays mais aussi des flux de drogues qui engendrent d’importantes violences du côté mexicain de la frontière.
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