La Chute/ Der Untergang - Olivier Hirscbiegel et Bernd Eichinger

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sous la contrainte soviétique .

Hitler et ses proches incarnent l’idéologie et la pensée du fascisme de cette époque. C’est le miroir d’un abandon à une cause, à une idée. C’est la fascination maladive pour un individu, l’oublie de soi, de ses proches.

Madame Goebbels, en viendra à tuer ses propres enfants dans leur sommeil pour ne pas qu’ils subissent la honte de la défaite, l’humiliation, la chute. À elle seule, cette scène, montre une partie de l’histoire de cette guerre, des nombreux moments d’horreurs. C’est la triste réalité de ces enfants morts, n’ayant encore rien vécu de leur enfance, n’ayant encore rien vu de la vie.

Hitler épouse Eva, lui qui ne pouvait se marier car il l’était déjà à l’Allemagne. Il abandonne alors le peuple allemand, détruit par ses désirs, sa folie. Il devient fou, il est malade. C’est le déclin d’un homme qui entraine avec lui toute une nation.

Controverses

La chute a suscité des réactions très diverses, parfois décrié, parfois louangé, on lui reproche d’être déconnecté du contexte, de présenter les Allemands comme des victimes et d’humaniser Hitler.

Pour ma part, je pense que ces griefs n’ont pas lieu d’être.

Car il est vrai qu’il n’est pas fait allusion aux camps de la mort, aux rafles et aux nombreuses autres atrocités. Mais les Allemands et Allemandes restent des victimes d’une guerre atroce et sans pareille. Je ne pense pas non plus qu’humaniser l’homme qu’était Hitler soit une mauvaise chose, elle effraie, certes, mais elle montre l’existence du mal, même chez les plus humains.