La Californie face à la France sur le plan économique

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En 2008 la Californie représente 13% du PIB des États-Unis.

B) deux positions géopolitique nettement éloignés

La France, membre fondateur de l’union européenne et ancienne puissance coloniale se retrouve épuisé par cette mondialisation. La baisse de productivité et l’arrivé de nouvelles puissance économique aggrave la crise. En effet au palmarès mondial de la compétitivité, la France ne se situe plus qu’au 18e rang… loin derrière le Danemark, Singapour, l’Islande, Israël ou encore le Canada. De plus sa position géographique n’est pas facile à gérer, entre terre et mer, la France doit assumer sa triple ouverture maritime sur la Méditerranée, l’océan Atlantique et la Manche. Car la mondialisation se traduit par une forte croissance des échanges mondiaux, selon Fernand Braudel (historien français) la France est marqué par « une hésitation dramatique entre terre et mer, sans fin résolue du mauvais côté ».

Enfin, la Californie à une ouverture sur l’océan Pacifique qui a donné lieu à des échanges commerciaux maritimes avec le Japon et depuis peu la Chine. Depuis 1860 les liaisons ferrées relient les foyers urbains et industriels du Nord-est des Etats-Unis à la côte Ouest. De plus ses infrastructure sont efficaces comme les ports de Los Angeles et de long Beach qui se retrouvent les premiers des USA, ce qui favorise l’exportation avec l’Amérique du sud et l’Asie. Enfin la frontière avec le Mexique offre une main d’ouvres a bas coutes pour les postes peu qualifiés dans l’agriculture, l’industrie et les services.

II : Pourquoi le modèle économique californien est-il si efficace ?

A) La Silicon Valley

La Silicon Valley désigne le pôle des industries de pointe situé dans la partie sud de la région de la baie de San Francisco en Californie, sur la côte ouest des États-Unis. La Silicon Valley étant définie par son activité économique, ses frontières sont floues et en constante évolution. L'expression désigne une région comprenant environ 3 millions d'habitants et 6 000 entreprises de haute technologie. Son PIB équivaut à celui d'un pays comme le Chili. La région reste l'épicentre technologique principal de la Californie, offrant les plus hauts salaires et employant le plus de salariés et de « cerveaux » du secteur. Après un passage à vide, la vague du Web 2.0, et surtout une accélération de la diversification vers d'autres domaines que l'informatique, notamment vers les biotechnologies et les énergies renouvelables, ont redonné un nouveau souffle à Silicon Valley.

Selon un rapport paru en 2006, plus de 30 000 emplois auraient été créés entre juillet 2005 et juillet 2006, accompagnés notamment d'un investissement de 900 millions de dollars dans des technologies touchant aux énergies dites « propres ». Le même rapport note aussi le rôle crucial joué par les étrangers : l'immigration y a doublé entre 2005 et 2006, on parle une autre langue que l'anglais dans 48 % des foyers de Silicon Valley, et 55 % des employés dans les domaines des sciences et des technologies sont nés en dehors des États-Unis (l'Inde et la Chine représentant les viviers de cerveaux les plus importants).

C’est cette diversité et cette énergie apportée par les jeunes étudiants qui font que la Silicon Valley est une des régions les plus dynamiques et les plus productives de tout les États-Unis.

B) L'ubérisation

Du nom de l'entreprise Uber, est un phénomène récent dans le domaine de l'économie consistant en l'utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de se mettre en contact direct, de manière quasi instantanée, grâce à l'utilisation des nouvelles technologies.

On entend beaucoup parler de ce phénomène dans l’actualité, c’est un phénomène quasi-mondial mais les États-Unis et plus particulièrement la Californie sont touchés par ce phénomène. Tout a commencé en 2009, en Californie, avec le lancement de l’entreprise Uber. L’application est lancée en 2010 et testée tout d’abord a San Fransisco où elle rencontre beaucoup de succès auprès des utilisateurs. Par la suite l’application s’exporte en France puis au Canada et enfin en Chine.

Dans l’exemple de la Californie l’arrivée de cette nouveauté qui s’est déclinée en plusieurs application différentes comme UberEats (qui permet de se faire livrer des repas venant directement de restaurants) a permis de créer une nouvelle dynamique, tout devient beaucoup plus rapide, tout est a portée de main.

III) Les moyens économiques français pour repasser devant

A) Des entrepreneurs français s'inspirant du modèle californien

La Californie où sont nés Internet et les technologies modernes qui ont bouleversé notre monde, est au cœur de l’économie mondiale. Elle est aussi le lieu où s’inventent un nouveau modèle de société et un autre imaginaire politique.

Fondée sur la collaboration et le partage, l’innovation, l’entrepreneuriat, cette société nouvelle offre au reste de la planète l’image d’un avenir commun possible.

Tout d’abord, la France possède un droit du travail strict, qui a l’avantage de protéger les droits des salariés, mais qui ne fait pas preuve d’une très grande flexibilité de l'emploi. Or c’est la condition principale à l’installation durable de startups ayant vocation à s’internationaliser.

On le voit bien avec les services de livraison et de transports aujourd’hui : les livreurs de Deliveroo ne sont pas salariés, au même titre que les chauffeurs Uber, ils sont auto-entrepreneurs et souffrent d’un statut très précaire. Le coût du travail est ainsi pointé du doigt par 37% des startups françaises selon l'INSEE en 2016, comme étant un frein majeur au développement.

Ensuite, les investisseurs en France sont beaucoup moins présents qu'en Californie. Prenons l'exemple de Xavier Niel, un des rares investisseurs à pouvoir se mesurer à un patron de start-up américaine : il n’a pas uniquement construit une entreprise, il a aussi transformé un secteur de la téléphonie mobile avec Free et il a contribué a changé les mentalités.

La stratégie de Free est risquée mais elle a eu un résultat plus que positif, nous parlons ici de son deuxième retour en force en France dans les années 2010.