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L'empire Carolingien à son apogée

Par   •  19 Août 2018  •  2 730 Mots (11 Pages)  •  458 Vues

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885 : Siège de Paris par les Normands : 2 personnes jouent un rôle important : L’évêque Gozlin et surtout Eudes qui est compte de Paris. L’empereur donc Charles Le Gros va céder face aux normands, en leur accordant de passer l’hiver en Bourgogne et en leur versant un tribut.

888 : Mort de Charles le Gros, dernier empereur carolingien : C’est le dernier empereur carolingien, il va réussir à réunie l’empire sous son seul pouvoir. Il doit surtout composer avec les rands à qui il lègue régionalement son pouvoir. A sa mort les grands choisissent un roi qui n’appartient pas à la descendance carolingienne. En Germanie ils vont choisir Arnulf qui est un neveu batard de Charles le Gros, en francie ils choisissent Eudes comte de Paris, en Italie ils choisissent Béranger, et en Provence Louis et enfin en Bourgogne ils choisissent Rodolphe.

I)De la royauté sacrée, à l’instauration de l’Empire :

Doc 1 : Ce texte est une notice qui semble avoir été rédigée dans un milieu favorable a la dynastie carolingienne (on ne connaît pas l’auteur). Concernant sa date, ce texte a suscité des controverses, puisque certains historiens pensent qu’elle est du 10ème siècle, alors que d’autre considère qu’elle est datée de 767.

1er sacre de Pépin en 751 qui a lieu à Soisson : Le processus qui mène à ce sacre passe pas l’intervention du pape Zacharie auquel Pépin le Bref envoyé deux de ses conseillé : Fulrad et Burchard => qui représente les deux principaux soutiens des pipinides. Il demande au pape s’il est bon que les rois sans pouvoir restent rois à quoi répond le pape que non. Légitimant ainsi la prise du pouvoir par Pépin. Ensuite il y l’invention d’une nouvelle légitimité par l’Eglise à travers le rituel du sacre, qui n’est pas entièrement nouveau puisqu’il existait dans l’Espagne Wisigothique et surtout le modèle qui inspire les carolingiens, c’est le modèle des rois juifs sacrés de l’ancien testament. Donc le sacre va comprendre deux phases : 1ère : L’onction réalisée par les évêques. 2ème :L’élection par les grands. Conclusion : Pépin tire sa légitimité de deux soutiens, les grands et l’Eglise.

2ème sacre en 754 qui lui va vraiment constituer une véritable nouveauté : Le pape Etienne qui succède à Zacharie, il est menacé par Lombard et se tourne vers le roi des Francs pour obtenir une aide militaires. Il est obligé de quitter Rome, il se rend donc en Gaule ou il est obligé de négocier avec Pépin, à la suite de laquelle il lui accorde son aide militaire en échange d’un nouveau sacre, qui a lieu en 754 à la basilique de Saint Denis. Nouveauté car présence du pape et tout sa famille va être sacrée. Ce n’est plus le roi seulement qui est sacré mais toute la dynastie, c’est cela qui est important. Et c’est là où réside l’essentiel de la nouveauté. Par ailleurs le pape interdit à l’aristocratie de choisir des rois au sein d’une autre famille. Et en sacrant Carloman et Charles il entend fonder une dynastie. Le pape attribut à Pépin le titre de « patrice des Romains », qui était la plus haute dignité dans l’Empire Romain, titre qui signifie que la famille carolingienne, Pépin, a pour mission de protéger la ville de Rome.

II) Gouverner l’Empire carolingien :

Lecture de référence A : Pb : Pourquoi peut-on qualifier l’Empire carolingien d’Empire ? 1) L’image noire de l’empire carolingien considéré comme « éphémère, incontrôlable, chimérique » : L’empire correspondrait à une période courte entre le sacre de Charlemagne et la mort de Louis le Pieux. Mais les structures de l’empire carolingien perdurent. Ce qui fonde l’unité de cet empire est le christianisme, et c’est aussi les réseaux aristocratiques qui se sont étendues aux dimensions de l’empire. Et enfin la tradition de l’écrit qui est très importante. Un espace trop vaste pour qu’il y soit une administration efficace. Mais ce n’est pas un synonyme de centralisation comme dans l’empire romain. Finalement ces appréciations se basent sur deux modèles, celui de l’empire romain et celui de l’état moderne, or ces deux modèles ne sont pas opérant pour rendre compte des spécificités de l’empire carolingien.

2) Les spécificités de l’empire carolingien : Le rôle médiateur de l’aristocratie qui agit comme interface entre le centre politique et les centres locaux. En effet le pouvoir carolingien repose sur un consensus entre le roi et les grands. Consensus qui dans les faits est matérialisé par l’échange d’Honores. C’est une charge publique qui comprend à la fois une délégation du pouvoir et l’ensemble des revenus rattaché à cette délégation. Ces grands qui sont dotés d’honores sont des représentants de l’autorité publique qui exercent leur pouvoir au niveau locale. Ex : les comptes, les ducs…

3) L’église qui joue un rôle essentielle en tant que structure englobant premièrement parce qu’elle encadre la population au niveau locale, et ensuite englobant la dimension unitaire et universelle de la religion chrétienne.

Doc 3 : Nature : capitulaire, source de la pratique rédigée selon un modèle relativement fixe et qui ont pour but de produire un effet juridique. Ici précisément il s’agit d’un capitulaire qui est un acte publique émanent du roi divisant en chapitre capitula et qui a force de loi et qui réunit les décisions prisent par les grands lors d’assemblées réunit par le roi. Auteur : Chancellerie royale. Date : 802, règne de charlemagne. Fonction : Il s’agit de généraliser l’institution des missi dominici (représentant du roi envoyé en mission d’inspection dans la circonscription missatica. Ils ont reçus une délégation d’autorité et contrôle les agents locaux. Ils vont par deux, un laïque et un ecclésiastique. Ils disparaissent à la fin du règne de Louis le Pieux.

Dissertation : Gouverner l’Empire carolingien (800-888) : Problématique : Souvent considérer comme un Empire éphémère et incontrôlable, comment expliquer la réussite du gouvernement impérial carolingien ?

I) Un empire gouverné au non d’une mission (ministerium) :

A) Le ministerium des souverains : Le roi a pour mission de guider le peuple au salut, et cette conception lui est directement donnée par le sacre. (Sacre de Pépin). La mission du souverain est d’exercer la justice, de faire régner la paix. Doc 4 ttes la représentation des empereurs qui montre la conception sacralisé de leur fonction. B) La participation des grands au gouvernement de l’empire : Deux types : Les élites ecclésiastiques et

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