L'Amérique depuis 1945.

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fois en temps de paix, ils s’engagent hors du continent américain. Cette politique cependant va susciter de vives réactions dans certains pays d’Europe comme la France ou l’Italie où l’influence communiste est forte.

Au milieu des années 50’ les Etats-Unis produisent 33% des biens de la planète pour seulement 6% de la population mondiale. La prospérité des Etats-Unis permet de financer la militarisation de la Guerre Froide. Les dépenses des sécurité atteignent 67% du budget en 1943et permettent d’entretenir une armée de plus de 3 millions d’hommes, chiffre jamais atteint auparavant.

B/De multiple outils pour renforcer la puissance Américaine

La confrontation avec l’URSS se matérialise par une volonté farouche de préserver l’avance technologique américaine. Les doctrines Dulles et Mcnamara valident alors la course aux armements, conventionnelle nucléaire, un important complexe militaro-industriel est construit (NASA, boing…) et se développe grâce à des crédits colossaux représentant jusqu’à 50% des dépenses militaires mondiales.

Doctrine Dulles : John Foster Dulles étant secrétaire d’état (1953-1959) il a défini une doctrine dite de représailles massive qui caractérise le début de a Guerre Froide.

Doctrine Mcnamara : doctrine dite de riposte graduée (la réponse américaine sera proportionnelle à la violence soviétique).

Pour conter l’expansion soviétique, les Américains mettent en place de nombreuses alliances pour protéger ses alliés. Ils créaient 1949 l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) qui place l’Europe occidentale sous le parapluie américain. Cette organisation incarne « le pont » entre l’Amérique et l’Europe occidentale alors qualifiée de libre. C’est une organisation majeure qui est encore d’actualité aujourd’hui.

L’OTASE et le pacte de Bagdad viennent protéger le dispositif en bordant l’URSS à l’Est et au Sud.

La perte de l’allié Chinois en 1949 avec la prise du pouvoir par le communiste Mao Zedong, renforce le sentiment américain qu’il faut bloquer l’extension du socialisme sur le plan mondial.

En Europe, les Américains vont contribuer au réarmement d l’Allemagne fédérale (Ouest) qui va intégrer l’OTAN en 1955.

Cette crainte de l’URSS amènera l’Amérique à s’engager également en Asie. Elle interviendra militairement en Corée (1950-1953) puis au Vietnam (1964-1973).

Les outils pour contrôler le monde vont s’étendre peu à peu à des initiatives comme le réseau échelon (destiné à interpréter les communications de l’adversaire). De même des bases et des flottes militaires vont quadriller le bloc Américain et sa périphérie.

La stratégie de puissance s’accompagne de contrôles d’informations et de diffusion dans le monde d’un mode de consommation (American way of life) qui symbolise une certaine culture internationale.

C/ Des doutes à un leadersheap retrouvé (années 1980)

La guerre du Vietnam va changer les rapports entre les Etats-Unis et le monde en freinant leur politique active d’endiguement. En effet, ce conflit va abîmer l’écrasante supériorité économique que les Américains avaient avec le monde depuis 1945.

Ils vont perdre ce conflit et l’image de l’Amérique va en sortir ternie.

En 1971, les Américains vont connaître le premier déficit commercial de leur histoire. Ils emmettent trop de dollars pour financer la guerre. Incapables d’assurer la conversion de leur monnaie en or du fait d’une réserve en métal précieux qui diminue constamment, le président Nixon suspend la convertibilité du dollar en or.

A la fin des années 1970, la politique des « bons sentiments » se traduit par un net recul de la place des Etats-Unis sur la scène internationale (perte de l’Iran, recul des troupes en Afrique où l’influence de l’Union soviétique progresse). La Grenade et le Nicaragua, seuls léger succès durant les accords de Camp David qui mènent les Israéliens et les Egyptiens sur la voix de la paix.

Le tournant décisif a lieu en 1982 avec l’élection à la maison blanche de Ronald Reagan dont le slogan est « America firt ou America back ».

Les Etats-Unis renouent avec leur politique d’endiguement qui consiste à aider certains pays du tiers-monde dans leur lutte contre le communisme.

Ils vont également procéder à l’armement de la résistance Afghane suite à l’invasion de ce pays par l’Union soviétique. Ils vont ensuite relancer la course aux armements en lançant notamment un programme spatial anti-nucléaire (guerre des étoiles) et qui porte l’appellation de IDS (Initiative de Défense Stratégique).

C’est dans ce contexte général que les Etats-Unis vont gagner la Guerre Froide en poussant l’URSS à reprendre le dialogue sur le désarmement.

En 1987, les accords de Washington vont pérenniser ce processus et c’est dans un contexte d’effondrement du rideau de fer que les Etats-Unis vont soutenir la réunification de l’Allemagne et vont parvenir à faire accepter par l’URSS, l’intégration de la nouvelle Allemagne dans l’OTAN.

III/ De l’hyperpuissance à aujourd’hui…

A/ La situation de l’Amérique après la disparition de l’Union soviétique

Le 25 décembre 1991, disparait l’Union soviétique et met une terme à la Guerre Froide et à la bipolarité du monde. Ceux sont les Etats-Unis les vainqueurs. Ils sont alors en situation d’hyperpuissance (plus de rivaux à la tête). Une nouvelle ère semble s’annoncer reposant sur la victoire du libéralisme américain et la toute-puissance de ce pays.

Le président Georges H. Bush veut « fonder » un nouvel ordre mondial redonnant sa place à l’ONU et au respect des droits de l’Homme. En fait, s’affirme surtout un monde unipolaire piloté par les Etats-Unis. Ces derniers vont alors pleinement jouer leur rôle de « gendarmes du monde ».

Aucun conflit ne se résout sans leur intervention ou leur approbation à l’image de la Guerre du Golfe (1990-1991) :

-En 1990, l’Irak envahit le Koweït mettant main sur une part des réserves pétrolière de la région.

- En janvier 1991, les Etats-Unis placés à la tête d’une coalition de 29 pays, interviennent pour libérer le Koweït : opération militaire