L' Algérie de 1962 à nos jours
Par Matt • 5 Décembre 2018 • 1 070 Mots (5 Pages) • 582 Vues
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II) L’Algérie de 1978 jusqu’à aujourd’hui
Une crise économique et sociale : une crise en partie dû à de mauvais choix stratégiques (industrie lourde favorisé) va engendrer un chômage croissant notamment chez les jeunes. La corruption n’arrange en rien cette situation, l’argent du pétrole et du gaz n’est pas redistribué comme il le faudrait malgré une nationalisation du pétrole algérien. Les pays riches (Chine, Russie) entretiennent ce phénomène en passant des accords commerciaux avec les dirigeants. La banque mondiale, le FMI interviennent dans la gestion économique du pays pour restructurer l’économie (privatisation).[pic 6]
Entre 1980 et 1990 de nombreuses émeutes éclatent dans le pays, les berbères ne se sentent pas acceptés et considérés dans la société algérienne. Chadli au pouvoir en 1988 n’hésite pas à tirer sur la foule mécontente, renforçant l’animosité des populations excédées.
Chadli au pouvoir va tenter de libéraliser le pays pour calmer les tensions mais il va faire face à une population divisée. En effet, une partie aspire à un modèle occidental et l’autre partie de la population réclame une société traditionnelle suivant la loi islamique (charia). Les sujets centraux d’opposition sont la condition de la femme, la place de la religion. En 1984, Chadli décide de créer un code de la famille incluant des éléments de la charia et où la femme est inférieure (le mari décide d’autoriser le divorce, la garde des enfants, l’héritage de la femme doit être placé sous tutelle..).
Une guerre civile : En 1980, le président Chadli autorise la création de parties politiques, le Front Islamique du Salut (FIS) apparaît pour une grande partie de la population comme une solution au chômage, la corruption et la misère.[pic 7]
Des élections sont faites en 1990, et le FIS était donné vainqueur, mais le FLN toujours au pouvoir refuse de se retirer. Cela va engendrer 10 de guerre civile, entre l’armée nationale populaire et l’armée islamique du salut ou le groupe islamique armée (GIA). Ce conflit a couté la vie à des milliers de personnes et la réconciliation va rester fragile.
L’Algérie sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika : élu en 1999, Bouteflika suit la tradition de Boumediene avec qui il c’était lié pendant la guerre d’Algérie. Il est le président qui a réussi à vaincre le FIS en 2005 après 6 années de conflit. Il partage son projet de réconciliation nationale dans une Algérie divisé, avec un nouveau code la famille (polygamie interdite, excision interdite et le droit de divorce).[pic 8]
Mais la partie traditionnaliste de la population refuse d’appliquer cette loi et jusqu’à aujourd’hui des antagonismes existent entre les citoyens algériens.
Conclusion : L’Algérie après avoir subit plus d’un siècle de colonisation a eu du mal à instaurer une stabilité durable dans le pays. De mauvais choix économique (industrie lourde), un refus du monde occidental, une responsabilité des pays du Nord (accords pour le pétrole et le gaz, FMI) ont engendré une instabilité croissante (migrations, chômage, contestations et émeutes) qui a débouché sur une guerre civile faisant des milliers de morts. La population est divisé entre les traditionnels et la volonté de suivre un modèle occidental .Tous ces facteurs rendent le pays difficilement gouvernable avec des relations tendues à l’intérieur du pays mais aussi à l’extérieur. .[pic 9]
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