HISTOIRE DE LA STE FRANCAISE L1
Par Ramy • 20 Décembre 2017 • 10 719 Mots (43 Pages) • 460 Vues
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c) Les charges du clergé.
Ces charges sont d'abord des charges financières. A côté de cela, l'Eglise est chargée de services rendus (charges publiques). D'abord, l'Eglise est chargée du service publique de l'enseignement. L'essentiel de l'enseignement jusqu'à la révolution est dirigé par l'Eglise. LEs frères des écoles chrétiennes dirigés les écoles primaires. Il y'avait les jésuites qui dirigés les colleges de garçons. Dans les villes, JEan-Baptiste de La Salle va les créer dans des villes. Tout l'enseignement est assuré par des communautés religieuses. Le deuxième service publique, l'assistance. Depuis très longtemps, l'Eglise a fondée des hôpitaux, par exemple l'hôtel dieu à Paris. Elle a aussi crée des hospices (ex: de Bône) et des trucs pour les lépreux. Enfin le dernier service publique jusqu'à la révolution est l'Etat civil, les naissances, les décès et les mariages sont notés par les curés de paroisse. Depuis très longtemps, la monarchie française a donné ce service à l'Eglise. Avec le protestantisme, les prêtres protestants ont du faire ce service pour leurs fidèles.
C) La fracture de l'ordre.
Cette fracture s'explique par une distinction entre le haut et le bas clergé. Le haut clergé ceux sont les archevêques, évêques, les abbaies et les chamoines. Ils représentent 15000 personnes, ce haut clergé est bien souvent issu de l'aristocratie, ceux sont des hommes riches qui ont un train de vie fastieu, ils ne sont pas que religieux, certains participent activement à la vie politique.
A l'opposé, il y'a le bas clergé, constitués de moines et de curés. Le bas clergé vie du produit des services religieux de ce qu'on appel le casuel. Certains curés vivent pauvrements. Entres ces deux extrêmes il y'a une classe moyenne qui est la plus nombreuse, dans sa grande majorité le clergé appartient à la moyenne ou la petite bourgeoisie. Le niveau du bas clergé à la veille de la révolution est bas et faible. C'est dans ce bas clergé que va se recruté le mouvement contestataire et qui va rejoindre les rangs de la révolution. La religion catholique reste à la veille de la révolution un fondement de la société. C'est aussi un fondement du pouvoir royal. Les français sont dans l'immense majorité sont attachés à la religion catholique.
§2) la Noblesse
Cette noblesse représente une infime partie de la population ( 500 000), n'a pas la même origine que le clergé, elle est disparate et des conditions financières très disproportionnées. Elle traverse une crise d'identité. Ceux sont des origines variées.
A) La diversité.
Certains appartiennent à une famille de noble très anciennes ( descendant --> bellatores), on les appels les immemoriales. Au 18e siecle, nombreux sont les nobles qui ne sont plus des guerriers, elle s'est totalement renouvelée. Ceux sont des bourgeois enrichies qui ont reçu une lettre de noblesse par le roi
A) Les originies.
On est noble par la naissance. On peut aussi être noble par annoblissement personnel, une personne reçoit du roi une lettre de noblesse pour service rendu à l'Etat, mais l'individu doit verser une somme à l'Etat. On peut aussi etre noble, certaines charges publiques confère d'être titulaire de la noblesse. Par exemple, la charge de chancelier, ceux sont ceux qui conseille le roi dans les parties législatives. Ensuite il y'a les magistraux, tout acheteurs de charges annoblissantes doit payer le marque d'or de la noblesse depuis le dernier tier de 1770. Enfin, certains bourgeois , pourront usurper la qualité de noble, en achetant une terre noble. La noblesse peut cependant perdre son statut si il y déroge, si un noble a une peine il perd sa qualité de noble. Certains métiers sont interdits aux nobles. Les professions manuels sont interdit. Ils dirigent des industries, des verreries, des mines...
B. Le statut juridique et social du noble.
Le statut juridique du noble fait l'unité du groupe, il s'applique à tous les nobles. D'abord, les nobles ont des privilèges honorifiques, ils sont décriés surtout à la veille de la révolution. Il y'a le port de l'épée, le droit d'avoir un pigeonnier, il passe juste après le clergé et la famille royale. Ils ont des privilèges judiciaires. Le noble n'a pas les mêmes tribunaux que les autres, ils passent devant le balli ceux sont des juges du noble en premier instance. Ensuite le noble, relève du parlement. C'est le parlement qui va juger le noble en matière criminelle. Lorsque le noble est condamné n'a pas la même sentence que les roturier. Par exemple, il a le droit d'être fusiller et le roturier pendu. Enfin les privilèges fiscaux, c'est une question très importante à la veille de la révolution ( des critiques sur les privilèges fiscaux dans le cahier de doléance). Les nobles ne paient pas les impôts des roturiers, ils ne paient pas la taille ( impôt sur le revenu). Elle n'est pas soumise non plus à la corvée. Cela dit, les nobles payent au 18e siecle, d'autres impôts. Le premier, c'est la capitation. Il représente le 20e des revenus du nobles. Elle paye aussi des impôts mis en place pour financer les guerres. En revanche, les grands emplois sont réservés aux nobles. Il n'y a une noblesse mais des noblesses. On distingue entre la noblesse d'épée ( vielle noblesse souvent pauvre) et la noblesse de cour. Les nobles doivent aller plusieurs fois par ans à Versailles voir le roi. Il y'a aussi une noblesse de robe liée à l'exercice judiciaire, la noblesse parlementaire de province. Ces nobles sont indépendants du roi.
C) Une crise d'identité.
La noblesse du 18e siecle, n'est plus la noblesse du moyen age. C'est une noblesse profondement renouvelée au 17 et 18e siecle. Elle est arrivée au temps où elle ne sert plus à rien. Les roturier sont contre la noblesse car les 3/4 sont des anciens roturiers. La noblesse est attachée à l'argent et la réussite, avant c'était l'honneur. A la veille de la révolution, la bourgeoisie n'est pas hostile à la noblesse car elle aspire à être noble aussi. A l'intérieur de la noblesse un vent de contestation souffle qui dénonce l'absolutisme et les nobles font bloquer toutes les réformes tentés par
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