Géographie du Tourisme en Langue Française
Par Ramy • 25 Novembre 2018 • 5 723 Mots (23 Pages) • 507 Vues
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Tout au long de l’histoire de la Terre, le carbone a évolué naturellement entre les océans, la biosphère et l’atmosphère. Ce cycle continu régule la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Le CO2 et d’autres gaz à effet de serre se mélangent facilement dans l’atmosphère et agissent comme une couverture qui retient une partie du rayonnement réfléchit par la surface de notre planète. Cet effet de serre maintien la Terre à une température supérieure à ce qu’elle serrait sans cela. C’est qu’a permis le développement de la vie sur notre planète. Depuis des centaines de milliers d’années le cycle naturel du carbone est équilibré et la teneur de l’atmosphère en CO2 reste plus ou moins constante. Mais avec la révolution industrielle l’être humain a commencé à exploiter et à brûler d’énormes quantités de combustibles fossiles. La libération du carbone présent dans le sous-sol est très brutale. À cause de la déforestation, elle dérange l’équilibre naturel du cycle de carbone. En 150 ans, la concentration atmosphérique de CO2 est passée de 270 à 400 parties par million. En conséquence, la planète, y comprise la surface et les océans, se réchauffent. Notre climat change déjà. Si nous ne réduisons pas rapidement les émissions de carbone nous courons le risque d’avoir davantage de phénomènes météorologiques extrêmes et d’autres conséquences graves dans les années à venir.
Près d'un tiers des émissions de dioxyde d'azote est d'origine anthropique. La principale cause est le transport routier. Le reste provient des sources fixes de combustion telles que les centrales thermiques de production électrique, les installations de chauffage et les usines d’incinération. Ce type de pollution est générée dans la troposphère (jusqu’à km altitude) et se forme dans certaines conditions météorologiques: en été avec une température supérieure à 25°C et sous l'effet du déplacement des masses d'air. Le dioxyde d’azote est un gaz qui pénètre très facilement dans les poumons. Il provoque des irritations et des inflammations de l’appareil respiratoire. Il est aussi la cause majeure de l’eutrophisation (la croissance excessive des algues et des végétaux dans l’eau) et d’acidification de l’eau.
Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore qui se trouve dans les plus grandes quantités dans l’air et résulte de la combustion rapide et incomplète des combustibles et des carburants. Dans une quantité très grande il agit sur l’hémoglobine qui ne fixe plus l’oxygène et peut engendrer des lésions du système nerveux et des troubles cardio-vasculaires.
Les principales sources de dioxyde de soufre sont les centrales thermiques, les centres de production de chauffage et les grosses installations de combustion de l’industrie. Les émissions de dioxyde de soufre sont concentrées dans la période hivernale. La quantité de dioxyde de soufre de l’atmosphère a été diminuée par 10 dans les derniers 40 ans à cause de la diminution de l’industrialisation, de l’utilisation de l’énergie nucléaire pour la production de l’électricité au détriment des centrales thermiques et à cause du fait que le taux de soufre présent dans le gasoil a été diminué dès 1er octobre 1996. Le dioxyde de soufre peut se transformer en trioxyde de soufre et acide sulfurique, étant à l’origine des fameuses pluies acides. Ce gaz est un irritant respiratoire et il se retrouve davantage dans les zones industrielles.
Les composés organiques volatils sont les composants qui, une fois libérés dans l’atmosphère, peuvent y rester suffisamment pour participer à des réactions photochimiques. Ils sont des gaz émis par la combustion des carburants ou l’évaporation des solvants contenus dans certains matériaux et produits. Il y a aujourd’hui plus de 300 types de composés organiques volatils.
Les particules fines sont représentées par la poussière issue du processus de combustion qui n’est pas totale. Quand on voit la fumée sortir du cheminée ou d’un pot d’échappement, c’est parce qu’il y a une énorme quantité de particules, d’une taille plus ou moins petite. Ces particules sont d’origine anthropique ou naturelle. Les particules naturelles proviennent principalement d’éruptions volcaniques et de l’érosion éolienne, ou des incendies et feux de végétation. Les particules anthropiques proviennent du chauffage (notamment au bois), de la combustion de combustibles fossiles dans les véhicules, de centrales thermiques ou d’autres procédés industriels. Les particules fines pénètrent en profondeur dans les poumons. Elles peuvent être à l’origine d’inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons.
Au niveau global, les plus pollués pays en particules fines sont l’Arabie Saoudite, la Chine, Qatar, Pakistan, Irak, Inde et d’autres pays de l’Asie et du nord de l’Afrique. Les plus polluées zones sont les zone désertiques, à cause du sable, et les zones où l’agriculture et l’industrie sont très fortes. Les plus polluées zones sont aussi les zones le plus développées du point de vue économique, mais le moins développés du point de vue de la qualité de vie. Ces sont les pays dans lesquels il y a un nombre de gens très riches et qui veulent s’enrichir de plus en plus, mais qui ne tiennent compte de leur effet sur l’environnement et sur la population. Les moins pollués pays en particules fines au niveau du monde sont l’Australie, la Finlande, le Canada et la Suède. Ces sont aussi les uns des plus développés pays du monde du point de vue économique et du point de vue de la qualité de vie. Ces sont les pays dans lesquels l’état et la population ont devenu conscients de leur effet négatif sur l’environnement et ils ont amélioré cette situation.
Au niveau de l’Europe, le plus pollué pays est l’Allemagne, le pays le plus peuplé d’Europe, Ce pays compte 81 160 décès liés à la pollution, devant l’Italie, avec 79 820 décès et le Royaume-Uni, avec 52 240 décès. La France, avec 45 840 décès liés à la pollution arrive au cinquième rang, derrière la Pologne qui compte 48 690 décès, pays de l’UE le plus sévèrement touché compte tenu nombre d’habitants.
Dans la Roumanie, les plus grands niveaux de la pollution s’enregistrent dans les agglomérations urbaines, où le style de vie et le trafic intense génèrent des émissions qui laissent leur marque sur la santé de la population. Les sources majeures de
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