Etude de bataille de Normandie

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L’information utilisé à l’époque peut-être considéré comme fiable mais à un certains degré. Les récits officiels peuvent êtres erronés afin de supporter un but politique lors de l’évènement ou par la suite. Par ailleurs, le nouveau ministre de la Défense, Brooke Claxton s’ingèrera dans la rédaction d’un des ouvrage de Stacey en 1948 ce qui démontre le point précédent[11]. Et finalement, immédiatement après la fin du conflit, il y a eu des difficultés sur la disponibilité de certaines sources et informations. Stacey ne couvre pas en détail les forces allemandes et cela est probablement dû au fait que ces documents n’étaient pas disponibles ou non traduit. Par conséquent, Stacey ne décrit qu’un seul point de vue, celui des alliés.

G. Liedtke pourrait paraître désavantagé car il se situe beaucoup plus loin dans le temps que Stacey lorsqu’il rédige son texte mais il en est nullement le cas. Liedtke comme ont peu le voir dans sa bibliographie à accès à une multitude de source des cinquante dernières années autant du côté allié que du bord des allemands. Il a l’avantage de pouvoir piger dans un grand nombre d’ouvrages différents. On peut même dire que les documents bruts que Stacey à dû utiliser pour sa rédaction, Liedtke les obtient de façon indirecte et « corrigé » à son époque par l’entremise d’auteur qui le précède. Avec tant de temps écoulés et de livres publié sur le sujet[12], Liedtke peu choisir des livres et références qui ont eu de bonnes critiques en rapport à leur fiabilité et véracité. Cela à pour but de donner une fiabilité accrue à son œuvre.

Les deux approches peuvent fournir de l’information utile aux lecteurs. Il faut aussi tenir compte du contexte dans lesquels ces deux ouvrages ont été écrits. Stacey a fait publier son livre en 1949 soit seulement 4 ans suite à la fin de la guerre. Il y a eu un certain facteur de temps qui l’a sans doute restreint dans toute sa démarche en plus d’avoir accès à de l’information, bien qu’en grande quantité, qui pouvaient s’avérer erroné ou biaisé. Le fait qu’il est été embauché dans les Forces Canadiennes durant la production de ses ouvrages pourrait aussi altérer quelques peu ses conclusions.

Le texte de Liedtke tant qu’à lui est publié en 2007 soit plus de 60 ans après les évènements. À ce moment, bien des ouvrages (dont celui de Stacey) ont été publiés sur le sujet et il en fait humblement mention au début de son texte[13]. Il lui est donc possible d’obtenir de l’information à partir de nombreux ouvrages écrits depuis la fin de la bataille comme l’on peut voir sur ses nombreuses notes de fin de page. Il a aussi l’avantage de pouvoir consulter des informations brutes ou filtrées (publiées et vulgarisées par un auteur) du camp adverse afin d’obtenir une image claire de ce dernier.

Pour ces raisons considérons l’approche de Liedtke comme la plus fiable des deux au niveau de l’exactitude des faits. Mais ne négligeons pas Stacey et son ouvrage. Afin de bien comprendre la campagne, une lecture des textes de Stacey permettra d’obtenir les faits de façon générale. Par la suite, un texte comme celui de Liedtke sera considéré comme complémentaire afin de bien décrire le dispositif ennemi ce qui est une des lacunes de Stacey.

Ce texte avait pour but de comparer et évaluer deux ouvrages sur la campagne de Normandie écrit avec un écart de plus d’un demi siècle entre les deux. D’un ouvrage produit immédiatement après les évènements par C.P. Stacey et l’autre rédigé au début du XXIe siècle par G. Liedtke. L’on peu dire que Stacey a produit un ouvrage principalement chronologique avec des références officielles de l’époque. Liedtke tant qu’à lui a élaboré davantage sur le dispositif ennemi à l’aide de plusieurs références plus récentes. Sans pour autant diminuer l’un par rapport à l’autre, je n’hésite point à dire que ces deux textes sont complémentaires l’un à l’autres pour avoir un point de vue plus complet de ce moment de notre histoire.

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