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Cours: La guerre froide.

Par   •  9 Avril 2018  •  1 910 Mots (8 Pages)  •  717 Vues

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CLa coexistence pacifique

La mort de Staline (1953) et l'arrivée au pouvoir de Khrouchtchev permet le début d'une "coexistence pacifique" mais ne signifie pas la fin des tensions entre les deux Grands.

À partir de 1956, la théorie de la coexistence pacifique est élaborée. La compétition entre les deux grands ne disparaît pas, elle se déplace dans les domaines économiques, idéologiques et technologiques.

L'URSS marque une avance dans la course à l'espace en lançant le premier satellite en orbite en 1957 et en envoyant le premier homme (Youri Gagarine) dans l'espace en 1961. Les États-Unis répliquent en 1958 avec la création de la NASA et le lancement du programme Mercury qui prévoit des vols habités dans l'espace.

La coexistence entre les deux Grands permet d'apaiser les tensions :

Ils prennent conscience d'une possibilité de "destruction mutuelle".

La paix est signée en Indochine en 1954 et un terrain d'entente est trouvé en Corée.

Lors de la crise de Suez en 1956, les États-Unis et l'URSS s'entendent pour réclamer le départ des troupes britanniques et françaises de Suez.

Mais deux crises importantes mettent en avant une concurrence persistante :

Pour contenir la fuite des Allemands de l'Est (RDA) vers l'Ouest, les autorités allemandes construisent un mur séparant Berlin en deux en 1961.

La crise la plus importante éclate en 1962 lorsque les Américains découvrent que les Soviétiques ont installé des fusées nucléaires pointées en direction des États-Unis sur l'île de Cuba, dirigée par le communiste Fidel Castro. La tension monte en intensité mais Kennedy obtient le recul de Khrouchtchev et permet d'éviter un conflit nucléaire.

IILa détente et ses limites

ALa détente

Afin de stopper la surenchère nucléaire, les deux grands s'engagent à limiter la course à l'armement. En 1968, un accord est signé sur la non-prolifération des armes nucléaires.Les États-Unis abandonnent la théorie des "représailles massives" et passent à la théorie des "représailles graduées".

L'URSS et les États-Unis se reconnaissent des aires d'influence respectives. Le printemps de Prague est un épisode en 1968 dans lequel les Tchèques réclament l'indépendance vis-à-vis de l'URSS. L'armée russe intervient pour mater la révolte et les États-Unis n'opposent aucune résistance à cette intervention.

La détente trouve des réalisations concrètes sur le terrain diplomatique :

L'ostpolitik menée par le chancelier de l'Allemagne de l'Ouest, Willy Brandt, consiste à rapprocher les deux Allemagnes. Les traités signés avec l'URSS aboutissent à la reconnaissance des frontières européennes et la reconnaissance mutuelle de la RFA et de la RDA.

Les accords d'Helsinki en 1975 permettent la reconnaissance des frontières, et la non-ingérence dans les affaires intérieures.

Nixon et Brejnev se rencontrent.

De plus, les blocs connaissent diverses tensions internes :

La France du général De Gaulle se démarque des États-Unis. Elle se dote de l'arme nucléaire en 1960, se retire du commandement de l'OTAN en 1966, reconnaît la Chine populaire et critique la guerre menée par les États-Unis au Vietnam.

A l'est, la Roumanie se montre de moins en moins conciliante envers Moscou et la Chine devient de plus en plus critique à l'égard de l'URSS. Elle se rapproche des Américains qui la reconnaissent en 1972.

BLes limites de la détente

Malgré la baisse des tensions depuis 1963, des conflits périphériques de la guerre froide continuent de se dérouler.

La guerre du Viêt Nam est le principal conflit :

La guerre est engagée par les États-Unis au début des années 1960 suite au départ des Français en 1954.

Les Américains interviennent massivement, notamment lors de la présidence de Johnson, pour contrer la progression des nord-Vietnamiens communistes vers le Viêt Nam du Sud.

L'intervention américaine est de plus en plus contestée, notamment à cause de l'utilisation de napalm et de l'agent orange (un puissant herbicide ayant pour but de détruire les forêts dans lesquelles se cachent les Vietcongs).

Les États-Unis subissent un revers et doivent se retirer en 1975. Ils sont affaiblis par cette défaite.

Dans le monde entier et surtout en Amérique latine, de nombreuses guérillas contestent l'impérialisme américain et les États-Unis n'hésitent pas à intervenir pour défendre leurs intérêts.

Les États-Unis interviennent au Brésil, au Congo, en République dominicaine, au Chili, etc. À chaque fois, ils interviennent dans l'objectif de lutter contre les mouvements communistes.

IIILa fin de la guerre froide

ALa "guerre fraîche"

Depuis le milieu des années 1970, profitant de l'affaiblissement relatif des États-Unis, l'URSS pratique une politique d'expansion :

Le Cambodge, dirigé par les Khmers rouges communistes, est envahi par les troupes vietmamiennes aidées par les Soviétiques. Bien que le pays reste communiste, cette invasion marque un recul de l'influence chinoise au profit de l'influence soviétique.

Elle soutient des guérillas communistes en Angola et au Mozambique.

L'Éthiopie devient communiste en 1974. Au Nicaragua, le dictateur pro-occidental est chassé et un régime d'obédience marxiste est instauré en 1979.

Enfin, l'URSS envahit l'Afghanistan en 1979.

Les États-Unis, déjà humiliés suite à la révolution islamique en Iran en 1979 et la prise d'otages à l'ambassade américaine, décident de réagir :

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