Cours sur la Guerre Froide
Par Matt • 28 Septembre 2018 • 1 444 Mots (6 Pages) • 557 Vues
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L’affrontement indirect des deux blocs, les origines de la crise cubaine
Cuba est un État indépendant depuis 1902, mais il est sous contrôle des USA. Toutefois, en 1959, le dictateur pro-américain Batista, est renversé par Fidel Castro et son conseiller Che Guevara. La réforme agraire et la nationalisation des sucreries portent atteinte aux intérêts américains. En avril 1961, la CIA organise un débarquement dans la baie des Cochons à Cuba, pour renverser le régime castriste ; mais c’est un échec complet. Un embargo est placé sur Cuba en février 1962. Cuba se rapproche alors de l’URSS et Khrouchtchev décide d’installer sur l’île, des missiles nucléaires.
La crise des missiles à Cuba
Le 14 octobre 1962, l’armée américaine détecte les bases de missiles à Cuba et Kennedy annonce donc le 22 octobre à la télévision, un blocus naval de l’île et exige le retrait des missiles. Le 24 octobre, les flottes américaine et soviétique se font face et le 26 octobre, Khrouchtchev cède le premier et négocie le retrait des missiles en échange de l’engagement des USA de ne pas envahir Cuba et de retirer certains missiles installés en Turquie. Khrouchtchev perd de son crédit, avant d’être évincé du pouvoir en 1964.
Les origines de la guerre du Vietnam
La partition du Vietnam en 1954 sépare le pays entre le Nord-Vietnam (capitale : Hanoï) dirigé par Ho Chi Minh et soutenu par l’URSS et la Chine ; et le Sud-Vietnam (capitale : Saïgon) ou République du Vietnam, soutenu par les USA. Les USA craignent la propagation du communisme dans toute l’Asie du Sud-Est et veulent faire du Sud-Vietnam un modèle de développement. Ils commencent alors à équiper l’armée sud-vietnamienne et en 1964, Johnson engage des troupes sans déclaration de guerre. L’aviation américaine bombarde alors massivement le Nord-Vietnam à partir de 1965.
L’échec des USA
La guerre du Vietnam est de plus en plus critiquée par l’opinion américaine et internationale. Nixon, nouvellement élu, décide d’accélérer la vietnamisation du conflit en retirant les troupes américaines et en renforçant l’armée sud-vietnamienne. Finalement, les accords de Paris signés en 1973, marquent la fin de la guerre. Toutefois, le bilan humain est tragique : 58 000 soldats américains et deux millions de Vietnamiens ont trouvé la mort. L’aviation américaine a aussi fait un usage massif du napalm et n’a pas atteint son objectif puisque le Sud-Vietnam est intégré au nord sous un régime communiste en 1975.
L’après guerre froide est marqué par de nouvelles conflictualités, l’espoir d’un monde réunifié et apaisé
La fin de la guerre froide a suscité de grands espoirs dans le monde. Mais le nouvel ordre mondial annoncé alors n’a pas encore vu le jour. C’est plutôt un désordre mondial qui s’est installé avec des formes nouvelles de conflictualité et une multiplicité d’acteurs.
En réalité, un monde plus dangereux
La fin de l’affrontement idéologique entre les deux blocs entraîne un repli sur les identités nationales, ethniques et religieuses. Les conflits se développent plus facilement parce qu’ils ne sont plus sous le contrôle des deux Grands.
La guerre du Golfe, un conflit de type niveau
Saddam Hussein veut donner à l’Irak l’hégémonie sur le Moyen-Orient en développant des armes non conventionnelles et convoite l’arme nucléaire pour rivaliser avec Israël. Le 2 août 1990, Saddam Hussein envahit le Koweït puis proclame son annexion. L’annexion du Koweït est condamnée par l’ONU et George Bush, déclenche le 7 août l’opération « Bouclier du désert ». Rejoints par une trentaine d’États arabes, les USA envoient des milliers de soldats en Arabie Saoudite ; il s’agit de protéger les pétromonarchies, de faire reculer une puissance qui pousse à la prolifération. L’ONU autorise le déclenchement de cette guerre à partir du 15 janvier 1991. L’opération « Tempête du désert » est alors lancée avec un bombardement massif sur les sites irakiens. Saddam Hussein réplique en provoquant une marée noire dans le Golfe et en incendiant des puits de pétrole koweïtiens. Puis le 27 février, Saddam Hussein est vaincu, mais maintenu au pouvoir pour éviter une implosion de l’Irak.
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