Correspondance de l'histoire, lettre de Catherine de Médicis à Montaigne
Par Plum05 • 20 Octobre 2018 • 818 Mots (4 Pages) • 626 Vues
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du mariage, Henri, le jeune duc de Guise, et les deux princes m’ont affirmé que le temps pressait de retrouver l’autorité ainsi que de combattre l’hérésie. Je leurs ai donc donné mon accord pour une attaque préventive (Francois, s.d.). En commençant par l’amiral Coligny, qui fût assassiné, la gorge tranché dans son lit et fût violement jeté par la fenêtre, pour ensuite finir dans les rues. Ceci marqua la fin pour les protestants, à l’exception des princes de sang, Condé et Navarre. Les gardes et les miliciens, vêtus d’une écharpe blanche et de leur pourpoint agrémenté d’une croix blanche, massacrèrent environ 200 protestants, venus seulement pour le mariage princier, et mis leurs dépouilles dans la cour du Louvre. Certains sujets réussirent à prendre la fuite, ayant été alerté à temps, échappant ainsi à une fin tragique. La populace fût réveillé par tout le grabuge émis pas le massacre et eu la fâcheuse idée de descendre dans les rues et pris connaissance du massacre. Ils furent, par conséquent, traqués, tués et massacrés de mille et une façon, ce qui me désole profondément, en plus d’avoir leurs biens pillés (Herodote.net, 2015). De grâce, ne me jugez pas par cette décision hâtive que j’ai prise, car j’ai réussi à rejeter le protestantisme au niveau de minorité d’opposition (Meyer, s.d.). Je ne suis qu’une régente de France ayant voulu effectuer et imposer mon rôle de catholique au sein de mon pays et, par la même occasion, sauvé la monarchie qui avait perdu de son autorité.
En tant que catholique, j’espère que vous allez pouvoir me comprendre et me pardonner pour ces sordides meurtres.
Bien à vous,
Catherine de Médicis
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