Biodiversité de madagascar

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Aide de certaines O.N.G. (organisation non-gouvernementale)

Plusieurs O.N.G. tentent présentement de venir en aide pour conserver cet écosystème unique au monde, comme BioSceneMada[11].

Sécuriser les habitats clés

Il y a actuellement plusieurs solutions qui sont envisagées enfin d’assurer la conservation et l’évolution de la biodiversité de Madagascar dont les aires protégées : « 140 aires protégées (AP) sont recensées à Madagascar […] D’un point de vue de surface, cette donnée se traduit par 1,7 millions sur les 6 millions d’hectares estimés [pour l’île de Madagascar en entier] »[12].

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Conclusion et perspectives d’avenir

Pour trouver une solution à ce problème il faut réussir à harmonier développement économique et développement écologique. Cela ne sera guère une tâche facile car présentement, Madagascar est un des pays les plus pauvres dans le monde ; 85 % des pauvres sont des ruraux et dépendent donc considérablement des ressources naturelles.[13] Leur mode de vie est quasi indissociable avec une dégradation de l’environnement et une de la perte de couverture forestière. Il faudrait donc réussir à augmenter le niveau de vie de ces personnes sans qu’ils puissent exploiter les ressources naturelles qui les entourent.

Suite aux accords de la conférence de Paris en 2015, les pays développés s’engagent à verser 100 milliards de dollars par année pour financer le virage vert des pays en voie de développement. Par contre, le défi de ces derniers sera de bien investir cette argent dans des programmes de développement durable tant pour leur économie que pour leur environnement.

En ce qui attrait à Madagascar, une perspective d’avenir envisageable serait l’écotourisme. Cet île-continent a toujours été une destination de choix pour les touristes avec une passion pour l’univers animal et végétales. Le grand nombre de parcs protégés sur l’île de Madagascar offre une multitude de choix d’écosystème différent aux voyageurs. Donc, les ressources naturelles de l’île ne seront plus exploiter pour être vendu sur le marché, mais bien conserver pour être admiré et étudier par des touristes. De plus, cela permettra d’inculquer une conscience écologique tant aux malgaches qu’aux touristes. Ceci pourrait être très rentable dans un futur rapproché, car l’écotourisme est la branche de l’industrie du voyage qui connait le plus haut taux de croissance annuel (10-30%)[14]. Avec une grande volonté de la part du gouvernement malgache et l’aide financière des pays du Nord, l’écotourisme pourrait mettre fin à la pauvreté de cette population.

[pic 1]

En conclusion, l’écotourisme serait selon moi, la solution parfaite pour l’île de Madagascar. Un pays avec une diversité biologique devrait tout faire pour la conserver. Mais ceci ne doit pas se faire au dépend de la population. Voilà pourquoi l’écotourisme répond à tous les nécessité actuelle du pays : limité les dégâts déjà causer par l’exploitation abusive des ressources naturelles et offrir une meilleur qualité de vie aux populations locales en stimulant leur économie grâce à des capitaux de tourisme étranger. Peut-être même que dans quelques années, cet île au milles-et-une espèce serait en matière de développement durable.

Médiagraphie

Robert BARBAULT, « PROTECTION DE LA NATURE - - Mesures de conservation des espèces », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 5 octobre 2015. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/protection-de-la-nature-mesures-de-conservation-des-especes/

Éric Duchemin, Émergence et mise en politique des services environnementaux et écosystémiques, VertigO, Volume 12, Numéro 3, Décembre 2012.

Ministère de l'Environnement, de l’Écologie, de la Mer et des Forêts, Biodiversité de Madagascar, site du gouvernement de Madagascar, septembre 2015, URL : http://www.ecologie.gov.mg/biodiversite-de-madagascar/

Alain JEUDY-DE-GRISSAC, Estienne RODARY, « PROTECTION DE LA NATURE - - Aires protégées », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 5 octobre 2015. URL : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/protection-de-la-nature-aires-protegees/

D. Dumoulin & E. Rodary, « Les ONG, au centre du secteur mondial de la conservation de la biodiversité », in C. Aubertin dir., Représenter la nature ? ONG et biodiversité, Éditions de l'IRD, Paris, 2005

Bruno Sarrasin, Haja Ramahatra , Biodiversité et logique du développement « par » et « pour » l’écotourisme à Madagascar, Cetri, URL : http://www.cetri.be/Biodiversite-et-logique-du

Banque mondiale (1994), L’ajustement en Afrique. Réformes, résultats et chemin à parcourir, Washington, DC.

Morizo B. (1998), Déforestation, migrations et stratégies foncières dans le Sud-Ouest de Madagascar, Fiches scientifiques IRD 78, In Synthèse des travaux de DURR, CNRS/IRD, décembre.

Sarrasin B. (2005b), Environnement, développement et tourisme à Madagascar : Quelques enjeux politiques, Loisir et société, vol. 28, no 1, printemps, p. 163-183.

ANGAP - Agence nationale pour la gestion des aires protégées (2002), La gestion des Aires protégées par l’ANGAP dans le cadre de l’exécution de la Composante Aires protégées et Écotourisme, CAPE du PE-2.

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