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Les mémoires : lectures historiques. L’historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale en France

Par   •  17 Septembre 2018  •  3 271 Mots (14 Pages)  •  455 Vues

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(22 juin 1941 : Parti communiste français (PCF) entre en guerre.)

De Gaulle met en avant les FFL (résistants hors métropole, dont il est le chef) mais minimise le rôle des alliés.

Le PCF se sert du mythe résistancialiste pour gagner des voix aux élections. Il se sert des FFI en créant le parti des 75 000 fusillés (en réalité, il n’y en a eu qu’entre 30 000 et 50 000 en France) pour gagner des voix et faire oublier qu’ils n’ont rien fait au début de la guerre.

- Des mémoires déformées : les mémoires de Vichy

Après la défaite militaire de juin 1940, le Maréchal Pétain met en place le régime de Vichy et collabore avec l’occupant nazi. A ce moment, il y avait 42 millions de Français qui étaient attentistes.

55 000 français s’engagent alors dans l’armée Allemande en tant que forces de Vichy (police, millices…) pour faire régner l’ordre sous ce régime.

DOC 5 P59

Robert Aron, en 1954, invoque la théorie du glaive et du bouclier.

Le glaive = De Gaulle

Le bouclier = Pétain

Cette théorie dit que les deux ont protégé la France à leur manière, même Pétain, qui a collaboré avec les Allemands pour « protéger les Français », limiter les dégâts. Mais cette thèse est réfutée par les historiens (qui sont moins populaires dans l’opinion publique) dans les années 1970.

DOC 3 POLY (06/09 P2)

On peut parler d’amnésie nationale (on ne veut pas se souvenir de la collaboration), qui est renforcée par De Gaulle, car :

- Tensions à cause de la guerre d’Algérien

- Pleine construction Européenne avec l’Allemagne

Donc, ce n’est pas le moment de remuer le passé !

- Des mémoires niées, refoulées

- La mémoire Juive

DOC 4 POLY (06/09 P2)

Lors de la découverte des camps, il y a un choc dans l’opinion publique. Mais rapidement, toutes les victimes sont considérées comme des « déportés politiques ». De plus, beaucoup de monuments, plaques, indiquent « morts pour la France » alors que beaucoup étaient Juifs et non résistants (par exemple, même un enfant de 5 ans pouvait être « mort pour la France » et donc considéré comme un résistant).

Les associations Juives également se sont tues car l’urgence était d’abord de trouver un toit, un travail, des vêtements, et de retrouver la famille. De plus, les Juifs aussi se sont tus car ils ont voulu se fondre dans la communauté nationale (qu’on oublie qu’ils sont Juifs car c’est la raison pour laquelle ils avaient été déportés). De plus, dans tous les déportés, 54% étaient Juifs, mais dans tous les survivants, seuls 6% étaient Juifs (très peu !).

« Les victimes sont toujours gênantes. Leurs plaintes sont lassantes pour qui désire retrouver plus vite la sérénité bienveillante des jours » Emmanuel Mounier, L’esprit, septembre 1945.

DOC 5 POLY

Nuit et brouillard – Alain Resnais – 1956.

Ce film a été censuré, notamment une scène montrant le camp Pithiviers, car l’on voit un officier français. Le but était de ne pas montrer la responsabilité française.

- La mémoire des populations d’Alsace-Lorraine, annexées par le Reich Hitlérien de 1940 à 1944.

- La mémoire des malgré-nous.

Ils furent incorporés de force dans l’armée Allemande (à partir de l’été 1942), dans la Wehrmart et les unités d’élite Waffen SS.

Il y a 22 000 morts et 13 000 portés disparus. Au retour, les soldats restants sont honteux.

- Le procès de bordeaux (1953) mène à l’amnistie, ce qui fait polémique car c’est une mémoire douloureuse.

- Mémoire des anti-malgré-nous : refus de l’incorporation.

Ceux qui refusent l’incorporation étaient déportés en camp (Struthof) ou ont fui pour entrer en résistance, considérés comme des déserteurs. Il y a donc eu des conséquences, à leur fuite, de la part des Allemands sur leurs familles.

- La mémoire des Tziganes, homosexuels, témoins de Jehovah et autres minorités dont la mémoire est peu reconnue.

DOC 5 P57. Facteurs : Tradition orale, camps détruits après la guerre et mauvaises victimes (apatrides et nomades).

- La mémoire des républicains espagnols internés dans le sud de la France puis déportés au camp de Mauthausen

- La mémoire des prisonniers de guerre.

Seconde Guerre Mondiale en France : Septembre 1939 – Mai 1940

Certains soldats francais ont été fait prisonniers, on les appelle les « exclus de la victoire ». Ils étaient 2 millions de soldats.

On les appelle ainsi car ils n’ont pas été mis en avant à la fin de la guerre.

Les noms des soldats Français morts sont rajoutés aux monuments aux morts de 1914-1918 Pendant la seconde GM, en France : 90 000 soldats sont morts, et 120 000 ont été blessés.

- La mémoire des travailleurs de la STO

Ceux qui ont fait le Service du Travail Obligatoire (STO) veulent avoir le nom officiel de déportés du travail au même titre que les déportés politiques ou les résistants. Mais ceux-ci (déportés politiques et résistants) ne sont pas d’accord car ils ont moins souffert qu’eux.

- La mémoire des anciens des chantiers de jeunesse

Ce sont des structures créées pour la jeunesse par Vichy (embrigadement).

Séance 3 : Mémoires en débat, mémoires revisitées (à partir des années 1960)

Pb : Quelles sont les grandes révolutions

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