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Histoire, les mémoires, lecture historique

Par   •  18 Juin 2018  •  2 117 Mots (9 Pages)  •  388 Vues

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En 1944 il compte à peu près 200 000 résistants.

=> On peut constater que les résistants et les collaborateurs ont représenté une infime partie de la population tant dis qu'une plus grande partie est attentiste (par crainte, volonté de protéger sa famille, etc...).

Juin/août 1944 : débarquement du 6 juin en Normandie, puis en Provence le 15 août.

Jusqu'au 8 mai 1945 (fin de la Guerre) les aides de la France forment des «poches» tout au long du territoire réduisant alors celui des allemands.

Paris est une ville qui se libère seule à l'aide de la Résistance intérieur et des communistes.

L’État français est composé de :

¤ Pierre Laval, le Premier ministre du régime de Vichy imposé par l'Allemagne.

¤ Le STO, le Service du Travaille Obligatoire.

¤ La milice, c'est un groupe d'individu traquant les opposant au gouvernement de Vichy; les résistants à la collaboration avec l'Allemagne, les livrant alors aux nazis.

B) La mémoire officielle gaulliste et unanimiste.

En juin 1944, l’État Français est décomposée est laisse place au GPRF (Gouvernement Provisoire de la République Française) qui prendra fin en octobre 1946.

Pour De Gaulle, il était indispensable de conservé l’unité des français et de leur offrir une confiance dans la patrie française. Ceci va passer par plusieurs actions, notamment la valorisation:

¤ des batailles, des coups d'éclats, des forces françaises libres (ex: bataille de Bir Hakeim en mai/juin 1942 où les forces du générale Koenig ont résisté face aux allemands, en Libye, afin de permettre aux anglais de se repliés).

¤ des résistants (exemple : la bataille du Rail).

¤ des prisonniers qui reviennent des camps.

¤ par la mémoire des victimes civiles (exemple : Oradour-sur-Glane et Tulle => 642 villageois assassiné le 10 juin 1944 par la division SS «Das Reich» (l'empire) en représailles des contraintes due aux débarquement).

En valorisant toutes ces actions d'éclats, le GPRF fait de Vichy une parenthèse illégitime de la mémoire officiel, qui insiste en revanche sur les héros (exemple : De Gaulle, les résistants, etc...). Ainsi la France libre incarne la république.

On retrouve depuis plusieurs éléments permettant de créer une unité national :

- Commémoration des victimes le 11 novembre.

- Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon en 1964 en rappelant ces actions.

- Le cinéma glorifie également la Résistance, comme Paris brûle-t-il, en 1967 ou même l'Armée des ombres, en 1969.

C) Le conflit des mémoires entre gaullistes et communistes.

Dès 1945 nous retrouvons des oppositions entre les différents groupe de résistances comme les gaullistes et communistes.

La résistance gaulliste insiste sur la résistance extérieur avec les débarquements etc...

La résistance communiste insiste quand à elle sur la résistance intérieure, elle se proclame «le partie des 75 milles fusillées» (qui est un chiffres exagéré). Afin de montrer son intégration dans le malaise du deuil.

Peut importe si les mémoires sont opposées, on reste au final dans la célébration de la résistance (image: tout les français ont résisté)

Or, d'après le film de Alain René, Nuit et Brouillard, sortie en 1956, on remarque que ce n'est pas véritablement le cas.

On retrouve deux procès important à la suite du Régime de Vichy, celui de Lavale qui sera condamné à mort car c'était un collaborationniste, et celui de Pétain qui sera au final gracié, car il n'est qu'un collaborateur.

Collaborateur: Personne ayant activement participé au Régime de Vichy, soutenue par l'Allemagne nazie.

Collaborationniste: Personne souhaitant la victoire de l'Allemagne nazie et désirant l'instauration d'un régime fasciste dans sont pays.

On a tenté de laisser une image héroïque des français et des résistants afin de transmettre aux nouvelles générations des valeurs comme la liberté, l'indivisibilité de la nation et la solidarité.

II-Un tournant radical (1970-1990)

A) La révolution des années 1970.

En 1970, nous avons la mort du générale De Gaulle, qui sera considéré comme le premier élément permettant de revisité la mémoire national. En effet, plusieurs document vont faire volés en éclats la mémoire officielle, et c'est en premier plan par des films que l'on commence à reconstituer la vérité.

Cf doc 4 p 13, Le chagrin et la pitié de Marcel Ophüls en 1971:

On a le premier documentaire recueillant le témoignage de plusieurs français selon leur propre souvenir, leurs propres actes passés. Il est directement censurée à la télévision (qui est à l'époque le monopole d'état). Ainsi, il ne sera uniquement projeté en 1 seule salle, qui se trouve à Paris, et fait 600 000 entrées. Ce film nous offre une première vision d'une France qui ne sera pas totalement représenté résistante et liée. Il contribue alors à un choc lors de son visionnage marquant ainsi la première fois qu'on dévoile un passé embarrassant. (naissance du terme «collaboration»).

Il sera censurée jusqu'en 1981, autrement dit il subira 10 ans de censure.

Ainsi, la mémoire de Vichy sort des sphères politiques afin de devenir une question de société.

A la suite des cinéastes étant pour la réévaluation de la résistances comme Marcel Ophüs, on retrouve des historiens comme Robert Paxton, pulvérisant alors la thèse du glaive et du bouclier en montrant directement l’adhésion idéologique de Pétain avec l'Allemagne nazi.

Les années 70 ont assisté à

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