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Rome, la République en crise (-133 à -27)

Par   •  13 Septembre 2018  •  1 411 Mots (6 Pages)  •  329 Vues

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En -136, Tibérius trouve beaucoup d’opposition et utilise le trésor de Pergame pour financer sa réforme, mais le sénat corrompu l’accuse de vouloir se faire roi. Il cherche à se faire réélire tribun de la plèbe et conforte ainsi ses adversaires dans leur position à son égard. Il est assassiné. Le consensus au sein de l’élite est brisé, émergence du concept de souveraineté populaire.

10 ans plus tard, son frère, Caius, est élu tribun à son tour, et entreprend des réformes agraires pour donner du travail, crée des colonies, loi frumentaire empêche la spéculation. Au domaine militaire, les frais d’équipements sont supervisés par l’état, au plan judiciaire, il fait jouer les chevaliers contre les sénateurs, et veut donner l’accès à la citoyenneté aux Socii. La plèbe romaine refuse de perdre les seuls maigres avantages qu’elle avait et abandonne Caius, le sénat expulse les italiens de Rome. En -121, Caius est aussi assassiné avec trois mille de ses gens.

Le refus de la réforme Gracchienne signe l’arrêt de mort de la république. Rome se divise en deux camps, les populares et les optimates.

C- L’affirmation des nouvelles forces d’opposition

La situation intérieure et extérieure se dégrade, et les socii la supportent de plus en plus mal. En -91, Livius Drusus propose une loi pour étendre la citoyenneté aux italiens, mais il est assassiné. Un imperator, Caius Marius prend une initiative révolutionnaire au sein des armées, il la professionnalise, appel aux volontaires, soldés et équipés par l’état. C’est une opportunité pour sortir de la misère et les vétérans (80 000) dans la rue sont des mercenaires de premier choix. C’est un danger non négligeable. Le même problème se retrouve là où sont concentrés d’importantes quantités d’esclaves (Sicile et Campanie) qiui sont par ailleurs une concurrence déloyale car ils ne coûtent rien.

D- Le temps des Imperatores et l’agonie de la république (-107 à -27)

Il y a au début du troisième siècle avant JC trois zones de troubles :

- En Afrique du nord, Jughurta tient les légion romaine en échec en Numidie.

- Les peuples germaniques, Teutons et Cimbres écrasent une légion à Orange et se retrouve à la porte de l’Italie.

- En Orient, Mithridate se voit en nouvel Alexandre et écrase les romains à plusieurs reprises.

1ère crise intérieure ouverte, assassinat de Drusus (-91) aussi, 8 peuples forment une coalition contre Rome et forment une pseudo-hiérarchie parallèle (Corfinium= Italica), guerre sociale durant trois ans.

Le sénat octroie donc progressivement la citoyenneté aux peuples italiques, loi Plauta papiria (-89), le corps civique double (463 000 => 910 000).

2ème crise :

- (-136 à -132) les révoltes serviles en Siciles, anciens guerriers très regroupés,

- (-73 à -71) un Thrace, ancien gladiateur enflamme l’Italie centrale et tient Rome en échec.

Les généraux qui ont d’importants moyens prennent de plus en plus d’importance, et le sénat n’a plus la main sur eux… Sylla trucide Mithridate, Pompée nettoie la Méditerranée de ses pirates, César conquiert la Gaulle, et Marius casse du Germain, Crassus élimine Spartacus (6000 esclaves crucifiés). Ils prennent goût au pouvoir et sont immensément puissants, riches et populaires.

S’en suit une succession de coups d’états, due aux animosités entre grands compétiteurs, face à un sénat hostile et sournois…:

- Sylla marche sur Rome et s’empare du pouvoir en -88, en rogne contre Marius

- Catilina en -63, (Catilinaires) tente un coup d’état

La solution est de conclure des accords entre Généraux qui s’accordent des zones d’influence => Triumvirat (1er -59 avec César Crassus et Pompée) reconduit en -56.

Toutes les familles de la nobilitas étant toutes liées, entrent toutes en conflit, anéantissement mutuel (amplifié par les proscriptions).

2e guerre civile entre César et Pompée (meurt en Egypte) qui ont chacun leurs obligés (clientélisme, annone), les citoyens se désintéressent de la vie politique et le sénat s’affaiblit. Celui qui tient l’orient perd Rome parce que loin du pouvoir décisionnel.

3e triumvirat à la mort de César (Marc-Antoine (meurt à Actium en - 30), Lépide et Octave) qui pourchasse ses assassins. Le nombre de sénateurs passe de 300 à 600 (Sylla) puis 900 (César), ce qui le neutralise totalement.

Conclusion

Les lois républicaines sont piétinées, ex, 6 lois contre la brigue de -67 à -61= tout à fait inefficace. Il faut un changement… République incapable de s’adapter face à l’évolution sociale et l’enrichissement de ses citoyens

En -30, Octave est le seul maître de Rome…

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