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La citoyenneté romaine et athénienne

Par   •  20 Septembre 2018  •  1 462 Mots (6 Pages)  •  371 Vues

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ce document témoigne-t-il des inégalités entre citoyen romain ?

L’inégalité entre citoyens romains se traduit par l’application de la question sans jugement aux individus romains, leurs droits sont restreints bien qu’une partie peut partiellement voter.

Quelle est l’argumentation de Paul ?

Etant né d’un parent romain, il bénéficie d’une liberté d’expression dans la cité et nul ne peut le sanctionner sans le juger. Cette assurance lui octroie une liberté de penser et d’agir.

Quelles sont les différences fondamentales entre la citoyenneté romaine et athénienne ?

La citoyenneté romaine est caractérisée par les droits qui l’accompagnent. Ces droits incitent fortement à l’obtention de la citoyenneté et différents parcours permettent d’y parvenir. Au contraire, à Athènes, l’égalité des citoyens est strictement restreinte et opaque. Cette minorité de la population tout comme sa majorité ne remettent pas en question leurs droits et leurs citoyennetés qui ne peuvent de fait évoluer.

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Que pouvez-vous dire de la citoyenneté romaine au Ier IIe siècles ?

Un individu ou une famille non patricienne et non romaine peut accéder à la citoyenneté romaine. C’est donc une citoyenneté qui intègre le processus de romanisation et le fait d’accepter le mode de vie et la culture romaine. Ce que revendiquent les peuples nouvellement romanisés.

2- Les tables claudiennes : l’accès à la citoyenneté, reconnaissance de l’empire et par l’empire.

La demande des Gallo-Romains montre leurs volontés de s’intégrer dans la société de l’empire roman.

La réponse favorable de l’empereur est une reconnaissance de cette intégration et l’accès au sénat permet aux plus riches de participer plus directement à la vie politique de l’empire.

Le processus qui permet cette décision est la romanisation : fait d’adopter le mode de vie des romains et leur culture. L’intégration progressive dans la citoyenneté (droit latin pis droit romain) consolide l’empire romain.

Mais l’empereur doit cependant convaincre les sénateurs romains du bienfait de sa décision car le Senat joue encore un rôle politique réel dans l’empire romain.

La partie narbonnaise de la Gaule est conquise au IIe siècle av J.-C et toute la Gaule au Ier siècle avant J.-C. Lors de la bataille de Malaisia en 52av J.-C le chef des Gaulois, Vercingétorix est battu par César en Aquitaine. Vercingétorix dépose les armes et toute la Gaule est conquise. Un siècle plus tard les descendants des Gaulois sont des citoyens de droits latin mais non romains tout en étant de plus en plus intégrés à la citoyenneté romaine. Ils revendiquent auprès de l’empereur Claude le droit romain. Ce qui leur permettrai d’être pleinement l’égal d’un romain et d’acquérir les mêmes droits. L’empereur Claude y voit l’attachement des Gaulois à la société romaine et leur lutte pour obtenir les mêmes droits depuis un siècle. Parallèlement les Gaulois sont des militaires méritants qui se battent courageusement aux côtés des romains. Leurs efforts finissent par convaincre l’empereur Claude et leur fait acquérir le statut juridique de citoyen romain de plein droit. Le discours de Claude est gravé dans le marbre par les nouveaux citoyens romains. Ces tables claudiennes sont offertes à Claude en remerciement. Les sénateurs romains sont pourtant hostiles à cet octroi de la citoyenneté car dorénavant les Gaulois peuvent accéder a la magistrature et aux plus hautes fonctions du Senat.

La conquête de ce droit était difficile et marque la puissance de l’empereur face au Sénat malgré leur réticence. SPQR (Senatus populus que Romanum = Le Senat est le peuple romain) c’est la volonté du peuple au travers du Senat en tant que représentants du peuple : il s’agit d’une réaffirmation de l’importance de la volonté du peuple.

3- L’édit de Caracalla de 212 : nouvelle étape de l’intégration et mutation de la relation avec l’empereur.

Le Ier et le IIe siècle marquent une ouverture de plus en plus large de la citoyenneté romaine. Cette logique trouve son aboutissement en 212 quand tous les hommes libres de l’empire deviennent citoyens romains.

Cette vaste intégration correspond à l’évolution de la place de l’empereur et du Senat dans le système politique. Le Senat a perdu son pouvoir qui se concentre plus fortement entre les mains de l’empereur.

Les citoyens romains sont devenus des sujets de l’empereur, il est donc logique dans ces conditions de faire de l’ensemble des hommes libres des citoyens romains.

L’octroi de la citoyenneté romaine à l’ensemble des hommes libres marque le début de la déstabilisation de l’empire romain. Toute la prospérité est perdue et en particulier par des problèmes purement sanitaires (une partie du bétail meurt de maladies) mais aussi causée par des échecs militaires. Cette situation d’instabilité, ce retour des guerres aux frontières fait changer le rapport du peuple aux empereurs. Ils commencent à dénoncer le pouvoir impérial devenu monarchie.

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