Travail en réseau et partenariat
Par Ramy • 4 Janvier 2018 • 4 525 Mots (19 Pages) • 794 Vues
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Selon moi, le partenariat présente une dimension inter-institutionnelle, où les différents acteurs, ont relevé un problème commun, et sont engagés autour d’un projet pour lequel ils vont mutualiser leurs compétences propres. Ensemble ils définissent les objectifs communs et le cadre de leur travail (temporalité, outils de communication, espaces de négociations, fonctions…). Aussi, les notions de complémentarité et de d’engagement mutuel sont des éléments centraux du partenariat.
2. Le travail en réseau
Le réseau correspond « aux personnes, aux services ou établissement qu’une équipe ou une personne peut solliciter de manière formelle ou non afin de répondre aux besoins des personnes accueillies. »[4]
Certains auteurs, différencient deux types de réseaux : le réseau primaire et le réseau secondaire.
Pour Dhume il existe le réseau primaire, ou réseau de proximité qui correspond à la famille, aux amis, aux voisinages, aux rencontres, aux réseaux d’échange de services ou de savoir. La relation entre les individus est basée sur les affinités. D’autre part, il y a le réseau secondaire. Dumont et Dumoulin, développent le « réseau spontané, informel, entre professionnels » et « réseau de professionnels »[5].
Pour le réseau spontané, informel, entre professionnels, les acteurs de ce réseau partagent des valeurs communes et des affinités. Ce point de convergence permet une intervention plus cohérente auprès des usagers. C’est également un moyen de venir combler des manques. Il est basé sur l’engagement personnel et donc peut être dissocié du contrôle dans une dimension institutionnelle.
Le réseau professionnel, est défini comme une orientation de la personne accompagnée vers une personne, ou un service en capacité de l’aider. Par ce réseau, le travailleur social fait « une juste adéquation entre un besoin repéré et une offre existante ».
Selon moi, le travail en réseau pourrait schématiquement représenter le carnet d’adresses d’une structure. Ce réseau est fourni grâce à la connaissance des ressources du territoire par les professionnels. En ce sens, le réseau correspond à l’ensemble des acteurs du territoire sollicités de manière ponctuelle dans l’accompagnement des usagers afin de pallier à un manque. Il n’y a pas de cadre spécifique de l’intervention comme dans le partenariat, ce qui me permet de dire que le travail en réseau est plus informel.
III. Membres du réseau et partenaires sur le terrain
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Acteurs du réseau Réseau
Partenaires Relation partenariale
* Lexique consultable en annexe[pic 18][pic 19][pic 20][pic 21]
Le schéma ci-dessus représente les différents liens entre les acteurs du réseau et partenaires et le foyer du Centre Départemental de l’Enfance (CDE) comme je les perçois selon les définitions que j’ai exposées ci-avant. En effet, dans le cadre de l’accompagnement et ses différentes phases (apaisement, évaluation, orientation) les éducateurs spécialisés sont amenés à solliciter un certain nombre de professionnels et d’institutions sur le territoire. La diversité des prises en charges, des ressources, et des difficultés de chacun, entraine la mobilisation d’un réseau varié en fonction des besoins repérés. J’ai fait le choix de les regrouper par domaine de compétences dans l’organigramme : médical, scolaire, loisirs, sportif, administratif… Ainsi, nous avons un aperçu de la diversité d’acteurs qui peuvent être sollicités dans le cadre de l’accompagnement d’un jeune au sein du foyer.
Je vais maintenant exposer les différents partenaires que j’ai repérés, et expliquer la nature de l’action collective menée entre les services :
L’Aide Sociale à l’Enfance est le service gardien du jeune. Ce service du Conseil Général est uni au CDE grâce à une convention qui fixe le cadre d’intervention commun. Le projet commun entre l’ASE et le CDE, représentés dans l’action partenariale par les éducateurs référents, est le travail autour de l’accompagnement du jeune et de sa famille pendant toute la durée du placement. On peut mettre en avant la notion d’inter-dépendance des deux services par l’une des missions qui est que l’ASE délègue la prise en charge physique des jeunes au CDE. A l’intérieur du cadre spécifique construit par les deux parties, on peut noter une égalité des acteurs et une indépendance dans l’action.
La Mission MIE, également service du Conseil Général, assure le suivi des mineurs isolés étrangers, au même titre que l’ASE pour les autochtones. Dans une démarche commune, nous accompagnons le jeune à s’inscrire dans son nouvel environnement, et entreprenons conjointement les démarches administratives nécessaires. Notre rôle étant de relayer la mission sur le quotidien quant à ses démarches.
Le Service d’Accompagnement des mineurs isolés étrangers (SAMIE) est un acteur essentiel dans l’accompagnement des jeunes MIE accueillis au sein du foyer. En effet, ce service est une ressource importante pour les questions relatives aux domaines judiciaire et administratif. Les contacts téléphoniques, échanges de mails et rencontres régulières sont autant d’outils permettant de véhiculer au quotidien les informations et conseils aux jeunes et au SAMIE.
Le Foyer Jeunes Travailleurs, est le seul partenaire nommé dans le projet de service. Dans le cadre d’une location de chambre pour un jeune, le service est amené à faire des points réguliers avec l’équipe du FJT lorsqu’un jeune occupe la chambre. En effet, les équipes travaillent conjointement autour du projet d’autonomie du jeune et à sa mise en œuvre. L’engagement dans ce projet est matérialisé par la signature d’un contrat.
Les établissements scolaires s’inscrit dans le quotidien de l’accompagnement éducatif. Les équipes pédagogiques et l’équipe éducative font des points réguliers sur les situations des jeunes. Les points peuvent être ponctuel et faire office de bilans, mais peuvent aussi être des moments où
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