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Transport aérien de passagers

Par   •  28 Août 2018  •  2 319 Mots (10 Pages)  •  469 Vues

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D’autre part, une baisse de revenu aura un impact négatif sur les compagnies traditionnelles, et favorisera les petites compagnies, qui généralement proposent un prix plus bas que les rationnelles.

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ANALYSE DU MARCHE

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Description du marché

- Concurrence

Le marché du transport aérien est un marché concurrentiel. En effet, il existe environ 250 compagnies aériennes répertoriées en 2007. Les compagnies doivent donc se distinguer par leurs stratégies tarifaires.

De plus, en France, il existe d’autres moyens de transport concurrençant l’avion par des prix plus attractifs tel le train à grande vitesse ou même le covoiturage qui est en expansion ces dernières années.

[pic 8]

- Parts de marché

En se focalisant sur l’exemple français, on remarque que malgré le leadership d’Air France sur le marché, les compagnies low-cost telles Easyjet, Ryanair et Transavia ont d’importantes parts de marché (20,9% à elles trois).

[pic 9]

Mondialement, Air France-KLM, leader français, ne représente que 7% de trafic de passagers comme le montre le diagramme à droite (figure 5) :[pic 10]

[pic 11]

On remarque une évolution des parts de marché dans le temps. En effet, en 2005, Air France possédait environ deux fois plus de parts de marché que Ryanair, alors qu’en 2011, Ryanair dépassait Air France en nombre de passagers transportés.

[pic 12]

Figure 6: Parts de marché des compagnies aériennes mondiales principales

Le marché du transport aérien de passager évolue donc en faveur des compagnies low-cost qui séduisent le client par leurs prix attractifs.

- Possibilités d’entrée des nouvelles entreprises sur le marché du transport aérien de passagers

Les entreprises de trafic aérien de voyageurs font face à des coûts fixes importants. C’est pourquoi, l’entrée d’une nouvelle entreprise sur le marché est difficile. La nouvelle entreprise risque de se trouver confrontée à un coût moyen bien supérieur à celui des entreprises déjà installées. En effet, un secteur d’activité qui réalise des économies d’échelle implique que les entreprises présentes sur ce marché possèdent nécessairement un coût moyen en baisse c’est-à-dire un profit en hausse. La fonction de profit montre bien le rapport inverse entre profit et coût moyen :

Profit = quantités (prix – coût moyen)

Le profit des entreprises étant déjà sur le marché étant plus élevé que celui des nouvelles entreprises, elles peuvent diminuer leur prix de vente des vols.

Les nouvelles entreprises se doivent donc de suivre la baisse des prix si elles veulent se maintenir sur le marché. Pour cela, elles sont contraintes d’abaisser leurs coûts. La stratégie de ces entreprises est celle du low-cost.

Les économies de coût qu’elles réalisent se traduisent par la non-gratuité des options de vol, telles le transport de bagages, la collation dans l’avion… Les clients touchés par ces compagnies sont principalement ceux qui partent en voyage d’agrément.

De plus, pour ce qui est des infrastructures, principal coût fixe, les compagnies low cost empruntent celles des autres compagnies dites « traditionnelles ». Cela allège encore leurs coûts. Enfin, l’offre de vol de ces compagnies est en général limitée (moins de vols par jour, moins d’aéroports desservi, plus petits aéroports desservis car moins chers en coûts fixes).

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Les décisions stratégiques

En matière d’acquisitions-fusions, sur le marché des transports aériens, les raisons des fusions sont presque toujours identiques. L’objectif général est d’échanger les passagers entre les deux compagnies pour mieux remplir les avions sur les lignes déficitaires, le coût d’un vol étant le même avec des sièges pleins ou vides, il vaut mieux voler avec des sièges pleins. Une acquisition-fusion permet aux deux compagnies aériennes concernés d’étendre leur réseau en termes de destinations qu’elles proposent, ce qui a pour but d’augmenter la fréquence de dessert et donc de fidéliser leurs clients (ils prendront toujours la même compagnie puisqu’elle dessert beaucoup les destinations). De plus, une acquisition-fusion vise aussi la diminution des coûts grâce aux partages de ces derniers (par exemple le partage des services au sol, des équipements de maintenance etc ...).

Par exemple, Air France (compagnie française) et KLM Royal Dutch Airlines (compagnie néerlandaise) ont fusionnés en 2004, dès l’exercice suivant ils ont affiché une hausse de 56,6% par rapport au précédent exercice, ce qui est un marqueur de réussite de cette fusion. Les coûts fixes étant très élevés sur ce marché, fusionner permet aux compagnies de réaliser de plus grandes économies d’échelle.

Concernant les politiques de prix dans le marché du transport aériens de passagers, il y a plusieurs stratégies mise en œuvre sur le marché.

Concernant les compagnies classiques, il y a premièrement des réductions catégorielles sur tous les vols, en fonction de l’âge (bébé, junior, senior) et du taux de fidélisation, par exemple sur Air France-KLM en fonction du nombre de miles.

Il y a ensuite différentes classes de billets, les classes économiques et les classes business. La stratégie est d’offrir des services supplémentaires (sièges plus à l’aise, endroit plus calme, etc …) en classe business, ce qui permet de faire payer des billets plus chers sur chaque vol.

De plus, il a une augmentation régulière des prix des billets d’avion avec le temps. Un billet d’avion acheté très à l’avance coutera beaucoup moins cher qu’un billet acheté la veille. C’est une sorte de discrimination tarifaire, c’est une manière pour les compagnies de rendre leurs vols rentables, c’est à dire que sur un courrier, si tous les billets été achetés très à l’avance, et en économique, alors ce courrier ne serait pas rentable, mais grâce aux billets rendus au prix fort,

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