Théâtre : faire rire, émouvoir, faire pleurer

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Les pronoms

→ Définition : Le pronom est un mot qu'on utilise à la place d'un nom ou d'un GN pour en éviter la répétition. Il s'accorde en genre et en nombre.

→ Les pronoms personnels : Ils permettent de désigner :

- La personne qui parle : je, me, moi, nous ;

- La personne à qui l'on parle : tu, te, toi, vous ;

- La personne de qui l'on parle : il(s), elle(s), lui, eux, le, la, les, l', leur.

→ Le pronom possessif : Il remplace un nom précédé d'un déterminant possessif.

Il peut désigner :

- un possesseur : le(s) mien(s), la mienne, les miennes, le(s) tien(s), la tienne, les tiennes, le(s) sien(s), la sienne, les siennes ;

- plusieurs possesseurs : le, la, les nôtre(s) ; le, la, les vôtre(s) ;

le, la, les leur(s).

→ Le pronom démonstratif : il remplace un nom précédé d'un déterminant démonstratif.

SINGULIER

PLURIEL

Masculin

Féminin

Neutre

Masculin

Féminin

Neutre

Celui

Celle

Ce, cet

Ceux

Celles

Ces

Celui-ci

Celle-ci

Ceci

Ceux-ci

Celles-ci

Celui-là

Celle-là

Cela, ça

Ceux-là

Celles-là

NB : "Ce", "ceci" et "cela" remplacent des idées, des phrases entières.

→ Le pronom relatif : il sert à introduire la proposition subordonnée relative et a son antécédent dans la proposition principale. Les pronoms relatifs sont : qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, duquel, desquels, desquelles, auquel, auxquels, auxquelles…

→ Le pronom interrogatif : il ressemble au pronom relatif et permet de poser une question ou d'introduire une interrogative indirecte : qui ?, que ?, quoi ?, lequel ?, auquel ?, duquel ?, etc.

→ Le pronom indéfini : il désigne une personne ou une chose en exprimant une quantité nulle, une absence (aucun(e), nul(le), rien...), totale (tout(e, s), tous, chacun), ou vague (quelqu'un, quelque chose, autrui, plusieurs…). Il remplace un nom, sans donner aucune indication précise dessus.

→ Le rejet : on parle de rejet lorsqu'un élément appartenant à un vers est rejeté sur le vers suivant ou la strophe suivante.

→ Le contre-rejet est l'inverse du rejet. C'est quand le début d'un vers est rejeté sur la strophe précédente.

→ L'enjambement : c'est quand une phrase continue au-delà du vers.

Séquence 3 : Le récit au XIXème siècle

Maupassant est né en 1850 en Normandie. Guidé par Gustave Flaubert, il se distinguera surtout dans l'art de la nouvelle. À 30 ans, le succès de sa nouvelle Boule de Suif et de ses autres écrits lui permet de se consacrer à l'écriture et de mener une vie de plaisirs. Mais, atteint de la syphilis, Maupassant finira sa vie dans une clinique après avoir sombré dans la folie. Il meurt à 43 ans, en ayant écrit 6 romans et 18 recueils de nouvelles.

Bilan sur le réalisme :

Les romanciers du XIXème siècle décrivent la réalité de façon à

« faire vrai ». Ce qui définit le réalisme est donc le vraisemblable.

Il est fondé sur des effets de réel : l'action se déroule dans des lieux connus et les personnages sont plausibles.

La société est le sujet principal des romans réalistes.

Les auteurs y décrivent les différentes classes sociales et leurs ambitions.

La nouvelle appartient au genre narratif. C'est un récit qui se caractérise par un rythme bref (enchaînement rapide des épisodes) et concis (dire beaucoup en peu de mots).

Elle est centrée sur un personnage et raconte un moment de crise ou quelques épisodes essentiels de la vie de ce personnage.

Sa brièveté lui confère de l'intensité et son dénouement est généralement soudain, voire brutal.

Les fonctions de l'incipit

On appelle incipit le début d'un roman ou d'une nouvelle.

Il met en place le monde de la fiction, donne des

informations nécessaires à la compréhension de l'histoire.

Dans Boule de Suif, l'incipit raconte la déroute de l'armée française face à l'armée prussienne et l'occupation de Rouen par cette dernière.

Se mettent alors en place des tractations qui présagent le comportement des bourgeois dans la nouvelle.

ÉTUDE D'UN PASSAGE DE LA NOUVELLE BOULE DE SUIF

Ce passage raconte le départ de dix voyageurs qui prennent la diligence devant l'hôtel de Normandie, à Rouen, en direction du Havre, fuyants la ville assiégée par les Prussiens.

Pour raconter