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Synthèse la bioéthique

Par   •  25 Novembre 2018  •  1 576 Mots (7 Pages)  •  424 Vues

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son refus d’être prélevée sur le registre national

informatisé du refus du prélèvement post mortem est considérée comme « donneuse ».

Cela dit le médecin doit demander l’avis des proches. Renforcé par la réforme de 2017 qui

d’un autre côté facilite l’enregistrement du refus en ligne auprès de l’agence de Biomédecine

B. LE DON DU SANG

Il est gratuit et anonyme.

Depuis 1985 des dépistages sont pratiqués et les produits destinés aux hémophiles sont

chauffés.

Géré par l’Etablissement Français du Sang.

C. LE DON DE SPERME

Il est recueilli, congelé et conservé dans un centre d’étude et de conservation des oeufs et du

sperme (CECOS), analysé pour dépister d’éventuelles maladies génétiques ou de type MST

pour servir à un couple souffrant de stérilité masculine.

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L’anonymat du donneur reste la norme en France. Pas le cas en GB par exemple.

D. LA GENETIQUE

- les tests génétiques :

Ils permettent d’étudier le caractère génétique d’un individu à partir de prélèvements de sang,

de salive, de peau…

Ils sont utilisés dans de nombreux domaines :

- La recherche du risque de transmission d’une maladie héréditaire à la descendance.

- Dans le cadre d’un diagnostic anténatal pour déterminer si l’enfant présente une grave

anomalie chromosomique pour envisager une IMG.

- Dans le cadre judiciaire (meurtre, viol..) ou pour une recherche en paternité.

- Pour déterminer si un individu présente des risques de développer une maladie type

Alzheimer par ex.

- DPI ou DPN réservés aux couples à risque

Les lois de bioéthique encadrent leur utilisation pour éviter les abus :

- l’IMG est soumise à « une affectation d’une particulière gravité reconnue comme

incurable au moment du diagnostic » pour éviter les dérives eugénistes ou esthétiques.

- L’étude de la carte génétique ne peut se faire qu’à des fins médicales ou scientifiques

et avec l’accord de la personne.

- L’identification d’une personne n’est possible que dans des cas bien précis (enquête,

filiation)

- Identification des corps après une catastrophe.

- Interdiction de manipuler pour influer sur la descendance ou la sélectionner.

- Autorisent un diagnostic préimplantatoire pour le bébé de la seconde chance.

- Interdiction de la pratique d’empreintes génétiques à des fins d’embauche ou de

licenciement.

- Aucune partie du corps humain (même un gène) n’est brevetable.

- Création du fichier national des empreintes génétiques.

La thérapie génique consiste à modifier l’ADN d’une cellule pour soigner le problème

génétique cause de la maladie.

Pour ne pas risquer de modifier génétiquement toute une lignée, il est interdit de manipuler les

cellules reproductrices.

E. EUTHANASIE ET SOINS PALLIATIFS

C’est l’ensemble des mesures visant à procurer une mort sans souffrance.

Il y a 2 types d’euthanasie : active (ou suicide assisté) qui consiste à une injection d’un

produit létal et passive qui concerne les pratiques d’arrêt ou de limitation des soins.

En France la législation interdit l’euthanasie, considérée comme un homicide mais évolue

régulièrement à la faveur de faits divers comme l’affaire Vincent Humbert.

La réflexion porte de plus en plus sur la fin de vie et sur le droit à laisser mourir.

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C’est la loi Léonetti de 2005 qui prévaut aujourd’hui. Elle refuse l’obstination déraisonnable,

oblige le médecin à respecter la volonté du patient si il décide de limiter ou d’arrêter les soins

et autorise le recours aux anti douleurs même si ils ont pour effet d’anticiper la fin de vie.

(Traitement dit à double effet)

Si le malade n’est plus conscient, ces décisions peuvent être prises par un collège réunissant le

personnel traitant et un proche désigné par le malade.

Cette loi constitue un habile compromis entre le droit du malade (qui avait jusque là

l’impression d’être « dépossédé de sa mort »), le respect de la vie et la protection juridique du

médecin. En d’autres termes, elle légalise le droit à laisser mourir sans pour autant autoriser

l’euthanasie qui reste interdite. Cette mesure s’accompagne du développement et de la

promotion des soins palliatifs. L’émergence des soins palliatifs a pour effet une baisse des

demandes de recours à l’euthanasie car ils évitent le spectacle de la souffrance inutile.

Loi révisée en 2016 qui prévoit un droit à une sédation profonde et le caractère obligatoire des

directives

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