Rapport inventaire de la faune

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Il est l’espèce de mammifère la plus répandue au Québec (Ferron et al. 1992 ; Alain 1986).

Une étude faite en Alaska a permis de démontrer le domaine vitale du lièvre a l’année avait une grandeur moyenne de 9 ha, l’étude a aussi permis de définir le domaine ou l’activité des lièvres et la plus présente. Il y a 80 % de l’activité des lièvres qui est confinée dans une aire inférieur à 3 ha et 50 % dans moins de 1 ha (Wolff, 1980).

Alimentation

Estivale : Lors des périodes d’été et d’automne ça nourriture ce compose en majorité d’une grande quantité et variété de plantes herbacées, (trèfle, graminées, fougères, feuilles de saule, bouleau, tremble, etc…). Il peut également se nourrir des petits fruits qu’il croise sur son chemin, ainsi que des feuilles d’arbre et d’arbustes. Il peut également se nourrir des petits fruits qu’il croise sur son chemin.

Hivernale : La faible disponibilité de nourriture en hiver l’oblige à ce rabattre sur les ramilles d’essences ligneuse (brout) tel que le bouleau, le saule, le peuplier et l’aulne pour les principaux, mais les ramilles de conifères peuvent aussi être abondamment consommé dans certaine zone (Keith, 1990). Dans une zone allant jusqu’à 60 cm au-dessus de la neige. (Grigal et Moody, 1980) C’est la période ou l’inventaire des fèces est le plus recommandé car il est fréquents de voire les crottins autours de ces zones de ravitaillement sur le sol.

Certaine observation réalisé au Québec on démontrées que le lièvre ne consommer que très peu d’épinette et de sapin (Guay, 1994).

On observe une préférence chez le lièvre pour les ramilles de moins de 3 mm de diamétre (Rogowitz, 1988), Mais lorsque la ressource en nourriture diminue, le lièvre peut brouter des ramilles dépassant 10 mm (Wolf, 1980). Afin d’assurer ca survit en hiver le lièvre doit consommer approximativement 300 g de ramilles de moins de 3 mm de de diamètre par jour (Keith, 1990)

Le lièvre est un animal qui boit peu en général, bien qu’il choisisse souvent ces habitats proches de points d’eau.

Matériel et méthode

Territoire à l’étude

La forêt d’enseignement et de recherche de la chute à Michel fait partie des 3 FER de la région Saguenay- Lac Saint-Jean. C’est un territoire qui possède un statut public. Elle est réservée aux activités de recherche et d’expérimentation qui conviennent à la formation des étudiants du Cégep de St-Félicien. Situé à 4 km du Cégep elle occupe 112 hectares de boisé.

Cette forêt fait partie de la grande forêt boréale canadienne composée notamment de sapinière à bouleau à papier.

La Petite rivière Eusèbe traverse la forêt offrant un lieu où les animaux sauvages peuvent s’abreuver. Les essences principale qui composent ce boisé sont : Le sapin baumier, l’épinette noire, l’épinette blanche, le pin gris le mélèze laricin et le bouleau a papier.

La forêt d’enseignement comporte donc toutes les conditions permettant d’accueillir le lièvre d’Amérique sur son territoire. Car elle offre un couvert adéquat à la protection du lièvre dans certaines de ces zones.

Description de la grille d’échantillonnage et des stations

Dans le cadre du cours Inventaire de la faune terrestre, les élèves de deuxième année en Technique du Milieu Naturel se sont rendus dans la Forêt d’enseignement afin de déterminer l’indice d’abondance et la qualité d’habitat du lièvre d’Amérique. Pour se faire, deux grilles d’échantillonnage de 6x8 stations pour un total 48 stations ont été réalisée. Les stations sont disposées à une distance de 50 mètres les unes des autres (voir figure 2).

Au centre de chaque station est planté un piquet d’inventaire autour duquel sera effectué le décompte de fèces ainsi que l'inventaire des rameaux broutés sur un rayon de 1m et une hauteur de 2m.

La superficie d'échantillonnage de chaque station correspond donc à 3,14m² au sol et a 6.28 m3 de volume d’échantillonnage. (Voir figure 1)

[pic 1]

Figure 1 Schéma explicatif d'une station d'inventaire avec la surface d'inventaire pour les fèces et le volume d'inventaire pour les brouts de lièvres

[pic 2]

Figure 2 Carte de localisation des stations à l’étude par l’équipe 3 dans la forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel.

Description de la méthodologie

Indice d’abondance du lièvre

Afin de calculer l'abondance du lièvre dans la forêt d'enseignement, un dénombrement de fèces a dû être effectué. Tous les crottins à l'intérieur d’un rayon de 1m autour du poteau central ont été rassemblés et comptés. Les fèces ont ensuite été déposées à quelques mètres plus loin de la parcelle afin d'éviter de les recompter accidentellement lors d'une prochaine visite. Cette procédure s'est effectuée en prenant bien soins de s'assurer que toutes les fèces présentes sous la matière organique et sous les feuilles récemment tombées soient aussi dénombrées et retirées de la parcelle. De plus, toutes les crottes en bordure de la limite de 1m de rayon n’ont pas été comptées et déplacées afin d'éliminer les causes d'erreurs pour le comptage lors de visite ultérieur. Les résultats ont ensuite été notés sur les feuilles de prise de données correspondantes.

Qualité de l’habitat

Deux méthodes différentes ont été utilisées pour mesurer la qualité de l'habitat du lièvre d'Amérique dans la forêt d'enseignement.

Premièrement, la mesure d'obstruction latérale a dû être effectuée deux fois à chacune des stations. À l'aide de la boussole, le nord et le sud ont dû être déterminés à partir du centre exact de la parcelle. L'obstruction a été déterminée à l'aide du drapeau de végétation (et de la table associée) par classe de 20% (de 0 à 100%), à 15 mètres du centre de la parcelle au nord et au sud pour les hauteurs de 0 à 1 mètre et de 1 à 2 mètres. Les résultats